Sidi Bel Abbès : Vague de chaleur exceptionnelle, pas de délestage pour le moment!

De souvenirs d’homme et à défaut de statistiques locales, jamais une telle chaleur n’a été sentie par les citoyens de Sidi Bel Abbès comme ce fut le cas ces derniers jours. En effet, la température a grimpé très haut, dépassant les 43°C à l’ombre et tout porte à croire que les prochains jours seront encore plus chaud surtout que l’on ne cesse de nous parler de ce réchauffement climatique qui a atteint des proportions alarmantes jusqu’à faire détacher, avant hier, un iceberg géant 6000 km² soit  50 fois plus grand que Paris et contenant autant d’eau que le lac Ontario. Il est le troisième grand morceau de glaces à se détacher depuis 2000 et si ce dernier se disloque, il pourra faire augmenter le niveau des océans de 10 cm, signalent les experts qui vont le surveiller de près.

Coté servitudes électriques, bien qu’au niveau national, on signale que pour la seule journée d’avant hier 12 juillet , la consommation énergétique avait atteint un niveau record de 13,5 MEGAWATT tout proche de la capacité installée (15 MW) et heureusement qu’à Sidi Bel Abbès , l’on ne signale pas encore de coupure d’électricité ni délestage comme ce fut le cas dans les années précédentes. À ce titre , l’on signale que lors de la visite à Sidi Bel Abbès de M. Mustapha Guitouni, PDG de Sonelgaz en mai dernier, il avait précisé que l’Algérien consomme 10 fois plus d’électricité qu’un européen et paie  4DA le KW soit la moitié de son vrai prix fixé à 10,54 Da. Ce qu’il omet de dire c’est que les installations électriques des édifices publiques en général et de nos communes en particulier en  sont les principaux énergivores en raison du défaut de contrôle adéquat et du choix des installations qui entraînent un gaspillage à outrance (ici à l’image par exemple un lampadaire allumé jour comme de nuit).

De plus et pour les plus avertis dans ce domaine énergétique, si délestage intervient dans le futur,  il y a sûrement “anguille sous roche” s’agissant de la gestion des  capacités installées. De nos jours par exemple, les raccordements des foyers ou des professionnels ne se font plus comme par le passé, c’est à dire qu’il n’y a réellement pas étude d’équilibrage des phases  et de ce fait, il s’en déduit qu’une phase soit plus chargée que l’autre ce qui entraîne parfois sa chute. Bref tout un autre sujet à débattre !