“S’INFORMER AU GRÉ DES VENTS”

Je m’apprêtais à rédiger un article sur le choix de la ligne éditoriale que pourrait se donner BAI pour pérenniser son existence et ainsi représenter la sensibilité de toute la sphère d’influence des BÉNI-AMER. Hélas , je constate que cela va de mal en pis , avec des articles hétéroclites qui vont de l’anecdote au racolage au bénéfice d’une administration qui n’en attendait pas tant.

Quel bénéfice peuvent tirer les citoyens en relatant les sorties , du Wali , qui sont déjà prises en charge par une presse déjà acquise.

La presse et la jeunesse ont toujours été à l’avant- garde du progrès et des idées novatrices , ce qui ne semble même pas effleurer l’administration du journal, ce qui est désolant, nos aînés avaient bien plus de préoccupations sociales et donc politiques ,que les problèmes domestiques évoqués piteusement et sans fil conducteur, au jour le jour par des rédacteurs en mal de notoriété .

On mélange tout , articles de fond et courriers des lecteurs dont on peut tolérer les incohérences exprimant la diversité , mais delà à faire du reportage lénifiant pour ceux qu’on est censé avertir des déviances possibles d’une administration sûre d’elle même.

La presse doit servir de contre-pouvoir pour servir la démocratie , laisser faire et ne rien entreprendre pour tenter de remettre en cause des actions néfastes , c’est accepter , dans la résignation le déclin d’une ville qui fût , il n’y a pas si longtemps un pôle industriel important et qu’on pas su réorienter sur une voie inspirée pas l’innovation.

Le site devrait être le porte -parole d’une mouvance qui ne se résignerait pas au déclin et qui se projetterait sur le futur bouillonnant de l’innovation .

Sidi- Bel-Abbès ne peut pas se contenter des entreprises du secteur des bâtiment , ou des industries manufacturières , elle dispose de toutes les potentialités pour s’engager dans la révolution numériques .

Les usines de montages, telles que Renault , Peugeot ou Mercedes et d’autres ne sont que des leurres qui créeront plus de problèmes qu’ils n’en résoudront, ne serait-ce que dans un bilan devise largement défavorable pour le Pays: quand à la valeur ajoutée , il ne faut être spécialiste pour en rire , elle est quasiment nulle et elle ne risque pas d’évoluer, les séries économiques jointes à la disparités des constructeurs accentueront les désavantages manifestes , pour peu qu’on approfondisse un diagnostic qui ne semble pas avoir été fait , avec la rigueur qu’impose une stratégie réfléchie.

Donc , proposer, suggérer, orienter les investisseurs potentiels sur des créneaux devrait être le combat courageux que mènerait le site , une rubrique devrait s’atteler à cette tâche , au lieu de pérorer autour des mêmes thèmes adoubés jusque là, tels que l’écologie mal-comprise , le reportage sans utilité ou s’alarmer sur le sort des chiens- errants .

Le livre , la culture, la musique sont absents comme si notre ville n’avait que le foot-ball pour se valoriser et même dans ce contexte il y a beaucoup de choses à dire, la satisfaction actuelle n’est que passagère et inespérée voilà seulement quelques jours.

Participer à la construction d’un édifice exige de dévouement, du courage , de l’honnêteté en plus de la compétence, le journalisme même pour le plaisir, est un sacerdoce qu’on ne peut prendre à la légère sans perdre son âme . C’est à ce prix que l’effort mène au progrès salvateur, le journalisme a aussi eu ses martyrs et ce n’est certainement pas que de l’idéalisme , c’est seulement une des exigences du professionnalisme .

Sans vouloir définir une ligne éditoriale , j’ai fini instinctivement par en tracer une voie possible, sans originalité , mais en marquant les jalons d’une opinion engagée , tout en évitant d’opter pour une neutralité passive dénaturant ainsi une information objective .

Abdelhamid Abdeddaim

3 thoughts on ““S’INFORMER AU GRÉ DES VENTS”

  1. Je n’ai pas plaisir à m’engager sur le terrain d’une polémique qui n’était guère l’objectif de mon article, j’ai souhaité du mieux pour BAI en mon âme et conscience et je ne suis pas de ceux qui clament ” le tout va bien Madame la Marquise”pour caresser dans le sens du poil, qui que ce soit et que je ne fais que mon devoir en faisant part d’un un avis sincère .
    Pourquoi un commentaire et pas un article , j’avoue ne pas saisir la différence quand des faits divers sans consistances sont insérés comme articles au même titre que “la chronique du jeudi” honneur du site s’il en faut , d’autant que ces supposés articles renvoient les plus profitables dans l’anonymat de l’ordre de parution , ne faisant ainsi aucune distinction entre l’important et l’accessoire, dans un méli-mélo inconscient , souhaitons le.
    C’est ce j’ai espéré faire ressortir. J’ai peut-être échoué , le lecteur en fera le tri et en sera le seul juge J’ai tout simplement suggéré que BAI prenne de la hauteur et pas plus. Je n’ai visé personne en particulier , ni bénévoles ni bénéficiaires des cliques accumulés pour le plaisir de l’être .

    Un journaliste est un éducateur avant tout il doit participer à l’amélioration du niveau culturel de ses lecteurs avec une tendance à combattre les faux-semblants et les conservatismes .C’est mon de point de vue , ce n’est pas le seul. Je déplore que mon texte soit dénaturé pour en faire un règlement de compte, je constate à mon grand regret que nous ne sommes pas encore mûrs pour des débats qui ouvrent la voie à la démocratie. Je ne fuis aucune admonestation formulée dans la clarté et je suis disposé à en répondre à qui le souhaite. Je peux dire aussi que j’ai été parfois censuré alors même que toute affirmation n’engage que son auteur déclaré .
    Où est le crime de lèse-majesté et ce n’est pas en prenant à témoins des rédacteurs que je ne connais pas que vous allez détendre une atmosphère loin d’être brouillée par mes soins .
    Aussi et pour en terminer je vous laisse le soin de juger ou non de la parution de cette RÉPONSE
    Fraternellement et amicalement

  2. vous avez tous les deux un peu raison, écrire dans une région d’origine agropastoral qui est dominé par l’oralité c’est très difficile de trouver primo des rédacteurs et secundo des lecteurs..on écrit pas on ne lis on parle et on entend..
    voila donc mon point de vue..
    ici si vous voulez donner un caché de service publique à votre journal sans tomber dans les jeux politique des intérêts et le déchirements entre castes qui voudra s’emparer de tous les budgets des fonctionnements..si un clan voudra batailler pour dévorer un budget en injectant des responsable acquis, crée-toi un journal en ligne et tire à boulet rouge sur ce que tu voudras..n’utilises pas bel-info pour s’attaquer à un clan universitaire et ne pas révéler son propre clan ”ki hamou ki tamou” tous pareil.. on n’a pas cité le rôle des administrations qui reste caché et elle aussi travaille dans l’ombre qu’elle se tient à leur rôle et tout ira pour le mieux pour tout le monde
    nous avons ensemble une vie sur terre à passer pas la peine de courir, le cimetière avale chaque jours des centaines de personnes et ne ratera personne
    salutation et bonne continuation

  3. Bonsoir ,
    M Abdeddaim , il n’est pas coutume pour nous d’intervenir dans des commentaires pour susciter des amalgames désobligeants , mais votre article ci-dessus nous interpelle à plus d’un titre pour apporter quelques éclaircissements nécessaires quant à vos assertions incompréhensibles du moins pour le commun des lecteurs qui nous suivent de près. Tout d’abord , on aurait suggéré que cet article qui est frappé d’une animosité criarde contre ceux que vous prétendiez être des “racoleurs” conviendrait mieux à être insérer comme commentaire et éviter ainsi toute confrontation inutile. Mais sachez que l’ensemble “des auteurs d’articles hétéroclites … ” de BAI sont des intervenants bénévoles de surcroit .

    D’autres parts, permettez-nous aussi de vous confirmer que nous ne sommes ni ne représentons seulement la sensibilité de la sphère d’influence des Beni-Amer ou tout autre groupe d’orientation ou d’intérêt ciblé comme vous pensez le croire. Un journal électronique ou plutôt le notre ,ne peut être ce que vous vouliez qu’il soit et toute la signification de sa ligne éditoriale est dans le titre du journal en lui-même, il dénonce quand il s’agit de dénoncer , il informe quant il a la possibilité de le faire et propose des analyses, des points de vue parfois diamétralement opposés les uns des autres. Nombreux ont été ceux qui ont voulu imposer leur point de vue mais l’imperméabilité de cette même ligne a fini par les faire abandonner.
    pour faire bref, Il devient inadmissible pour nous d’accepter des remarques touchant nos rédacteurs bénévoles de surcroit. Notre journal a été et demeura toujours ouvert à tous ceux qui peuvent apporter un plus au débat public et à la société civile sans pour autant déborder dans l’intolérance et rester dans le strict respect des intervenants.
    Outre aux phrases et mots que j’ai mis en surbrillance et rouge dans votre article ,mon commentaire se veut une mise au point ,
    Cordialement
    L’administrateur

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