Une ambiance Beni-safienne comme partout ailleurs, elle est hors du commun.

« La civilisation moderne a tout souillé de ce que fut des valeurs  humaines et universelles. Notre époque a réussi à prescrire  aux pays  arrogants une ambiance de malheur »  M.Benallal

Une ambiance  extraordinaire se prononce à Benisaf,  ville côtière de la méditerranée à cause  bien sur du coronavirus ou précisément  le covid-19, qui s’annonce à travers toute la planète ;  c’est une pandémie qui balaie la planète ; peut être parce quelle est trop polluée .Ce corona  fait rage  en Europe, en Asie et aux Amériques. Les medias  de divers  couleurs sont  mobilisés, pour divulguer les statistiques  tout en envisageant de mettre le paquet sur le confinement, pour pousser la peur vers la porte, et ne pas laisser le mal pénétré à l’intérieur. Pratiquement, toute cette  contingence créée par une particule minuscule, qui fait très mal et très peur à la fois, mais dans le fond, elle  a crée des crises sociétales,  économiques et  politiques déjà existantes ;  mais ce virus démultiplie la charge explosive, et les faits convergent vers une crise cataclysmique. Son effet, concerne tous les locataires de cette planète. Enfin, c’est une véritable pandémie, qui balaie la planète .Tout le monde est sur le qui vive, les gouvernants font ce qu’il peuvent de leur coté ; il ya ceux qui veulent sauver les vies et d’autres, qui veulent sauver les banques..Revenant à notre ville de  Beni-saf, qui ne fait pas l’exception des villes d’ailleurs, les images horreurs et le son satellitaire  font frissonner le petit cadre de chez nous et de chez soi..

E n  temps de crise, le commun, et le vivre ensemble  ne  fait plus recette.

La ville de Beni-saf qui était bien animée dans son quotidien ; s’est complètement transformée. Les rues de Beni-saf ne sont pas vides, elles sont désertiques, les gens en grande majorité ou plutôt les Beni-safiens sont calfeutrés dans leur chez soi, la télé reste leur unique moyen de « tuer le temps »  et de voir passer le virus en virtuel ;les petites bricoles les animent aussi, le net  est ce nouveau hammam ou le chat , le facebook et el hadj Google  font le décor culturel du quotidien du lambda Beni-safien, la prière ne se fait  plus à la mosquée du coin, l’ennui est devenue une nouvelle donne, le foot s’est lui aussi confiné ,tout est reporté les rubriques sports en tv affichent  « pause du au corona » ;   c’est  d’être retenu à cause d’un  petit « ion » étrange et très dangereux. Les cafés populaire étaient des centres de distraction ou le café » press » et la cigarette autour d’une table sur une terrasse en compagnie de collègues, d’amis, de camarades, de copains, de potes, de compagnons, d’intimes,  de confrères et de  compères .

A l ‘intérieure de la ville, les rues sont désertes  , exception faite à des files d’attente devant certaines superettes, pour se procurer de la farine ou de la semoule, et c’est cette situation qui risque si on ne respecte pas les mesures de distanciation , cela  risque de provoquer le drame d’ une contagion majeure, si par hasard , parmi eux il existe un anonyme porteur positif  .Cette situation, faire revivre la notion de la garantie d’approvisionnement en denrées  c’est-à-dire un stock à la maison comme au temps du programme anti- pénurie « PAP », les Beni-safiens comme tous les algériens se sont rabattus sur la farine et la semoule pour préparer chez soi  le pain. La semoule se fait rare aujourd’hui, bien que l’état nous annonce  la disponibilité du produit, donc  il fallait s’attendre qu’en période de crise le marché est forcement déréglé spéculation oblige. La menace sérieuse de la transmission du corona dit covid-19 a vraiment  fait prendre aux Beni-safiens grands consommateurs de pains comme tous les algériens bien sur, de nouvelles mesures de protection  prises personnellement. .Les Beni-safiens ont limités de se rendre chez le boulanger familier faire la chaine pour quelques baguettes de pain de peur d’un contagion, qui  peut venir de  je n’en sais ou ?

 L a ville de Benisaf est bien silencieuse, un silence inhabituel, il est même étrange calme et tranquille. Le centre ville, qui était avant le poumon de la ville, très animé, très bruyant ou se dégageait  un nuage de fumé  issu des gens, qui fument ; les « va et vient » à travers les  commerces bien achalandes  faisait une activité magnétisante, qui ne laissait pour  le commun des mortel point d’être retenu dans son  chez soi..

Le confinement du au coronavirus  est un dispositif  mis par l’état, il permet de freiner la contamination, la transmission ou la contagion, et donc de restez chez soi, il est le meilleurs moyen, parait-il de lutte, et  surtout de stopper la pandémie. Le centre ville de Beni-saf comme partout ailleurs, est devenu un lieu désertique, il est abandonné, les aires de stationnement, qui se faisaient très rare ; ne sont plus occupé par les véhicules. Les écoles sont fermées, et les élèves ne sont plus dehors, les aires de jeux sont vides en ce temps de peur, que le malheur ne les surprend, bien que le soleil  orne le ciel d’azur de Beni-saf,.

Pendant la nuit,  les Beni-safiens sont cloitrés  chez eux alors que d’habitude c’était le moment de prendre l’air comme disent les vieillots, mais ils oublient, que des braves et bons guerriers de bien sillonnent les rues de la ville, la nuit   pour nettoyer les détritus et saletés des Beni-safiens ;  se sont les braves éboueurs qui affrontent la peur et le mal en ces temps de crise pandémique. Ces braves éboueurs, que l’on oublie de les nommer, de les vénérer, et de leur rendre tout le mérite qu’on leur doit, se sont de valeureux Beni-safiens, que chacun de nous  devrait, se manifester et se solidariser avec eux, pour le mérite, le courage, la bravoure, et la vaillance de cette catégorie de travailleurs trop oubliés.

En effet, c’est tout le quotidien du commun des mortels, qui est bouleversé, une inquiétude qui monte de jour en jour selon la teneur de l’information se rapportant sur ce corona, que véhicule les medias d’ici et d’ailleurs. Les frissons montent, ainsi le fait d’entendre de plus en plus de victimes, de morts. Benisaf ne dispose pas de cas positif AL HAMDOU LILLAH ,mais cela  n’empêche pas ,que le confinement soi respecté quand même.

Comparée à la plus grande ville des Amériques « New York », qui est  actuellement au cœur de l’épidémie , cette jolie et belle ville est devenu une ville fantôme, New York est la ville la plus riche du monde se trouve méduser  devant l’ampleur de cette tragédie .

 Un corona  incognito, dont ces caractéristiques échappent aux doctes de la santé. Ce virus ressemble au caméléon, qui change son ornement devant chaque situation,  comme certain le pensent ? Se sont ces changements, qui le rend plus vulnérable parait il , lors de la contagieux.

 Par ailleurs, sur un autre plan, le mal de cette épidémie a mis a nu les infrastructures utiles et nécessaires de la santé ,que se soit aux Etats-Unis, en Italie, en GB, en Espagne ou en France qui n’arrivent pas a subvenir aux malades. Le paramédical  se trouve en détresse de par le déficit, que ressent le secteur ; n’en parlant pas des autres équipements de la santé. 

Devant cette présente situation de  catastrophe mondiale, la plupart des responsables de leur Etat  sont dépassés, ils tergiversent, ils  sursoient, ils temporisent, ne sachant plus quelle stratégie  mettre en œuvre  face a ce vilain  minuscule corona, qui a bouleversé et bousculé les plus riches pays de cette planète terre  .. Que dirons-nous des pays pauvres ?   Devant ce fait, les USA  sont à l’image du tiers monde lorsque les morgues ne sont pas suffisant devant les morts, et l’utilisation de camions morgues oblige, pour que les  fosses communes  effacent les rites des enterrements dicté par les habitudes dans ce grand pays   à New york tous les trois minutes il y a un mort du au coraona ( information télévisuelle).Certains du paramédical d’hôpitaux USA sont vêtus de sacs poubelles pour se protéger du virus  alors que D.Trump ne cesse de produire des mensonges à son peuple c’est tout le « rêve américain » qui s’envole !  

 Enfin pour terminer il ne s’agit nullement de minimiser  encore moins de temporiser devant cette situation bien inquiétante, il ne faut pas laisser courir ce virus car il fera des ravages gratuitement.

 A Beni-saf et plus précisément à la plage du puits ou j’habite, c’est toujours utile d’entendre le Coran  pendant la période du dohr ( après midi) jusqu’ au Maghreb( début du soir) car c’est à ce moment qu’il faudrait multiplier et accentuer les implorations pour que  le  Bon Dieu use de son indulgence face à ce cataclysme.

Le quartier de la plage du puits comme tous les autres est devenu  un quartier fantôme ou seul les magasins  ouvert font l’ambiance des échanges commerciaux

BENALLAL MOHAMED