Une stratégie de développement économique autocentrée devrait voir le jour en Algérie.(Part III)

Beaucoup de critiques ont été formulées à l’époque sur le fort taux d’investissement qui avait été orienté vers les industries hautement capitalistiques utilisant une technologie avancée , qui avait permis d’entrainer une double dépendance financière et technologique, faute de moyens humains ; alors que nos étudiants envoyés acquérir la science dans les grandes écoles de l’occident pour se conformer à l’art technologique, n’ ont pas répondu à l’ appel sous le règne de Chadly .Par ailleurs, le cout de production initial était un peut trop élevé pour se placer dans un premier temps sur le marché extérieur bien que certains produits ont eu leur place dans certains marchés internationaux à l’époque ; à l’intérieur les prix administrés, fixés ont généré des déficits profonds pour les entreprises qui demandaient des subventions pour l’équilibre, devenu permanent par la suite et le laxisme est devenu le nouveau mode de production..

Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durale intégral

Les relais du développement entrant dans le cadre du système socialisant, puisque l’état, le suivit, et le contrôle du privé n’était pas encore inscrit dans la stratégie primitive de développement, il est clair que l’Algérie menait sa démarche, selon une vision bien formalisée à partir d’une planification rigoureuse, et une stratégie de développement du pays bien conçue selon la vision préétablie.

L’objectif de l’Algérie, vu par Houari Boumediene était de faire de l’Algérie un pays indépendant économiquement, et donc un pays industriel pour mener une politique algérienne indépendante.

L’agriculture est en principe, la source de richesse, et donc de dégager des surplus de revenus capable de booster le développement semblable à ce, qui a été fait pendant la révolution industrielle française .Une agriculture soumise aux lois des capitalistes n’était pas bien vu par les responsables Algériens ; du moment que les revenus suffisants pouvaient être dégager des hydrocarbures, et permettraient de les réinvestir dans le secteur de l’industrie prévu par le plan de développement.
Agriculture- industrie- culture

De ce fait, l’agriculture nécessitait une grande reforme entrant dans le cadre de la révolution agraire. Cette entreprise nécessite également du bien fait, pour le secteur de l’industrie, afin de s’abreuver suffisamment en eau, en matériel, et autres engrais, que seule l’industrie est capable de les satisfaire. D’autant plus de manque de plaines ( refief), nécessité des actions intelligentes pour baliser une agriculture propre à un relief trop accidenté (montagnes)….Il est aussi dit historiquement, qu’à travers les résolutions du congrès de tripoli de 1962, la vocation industrielle a été admise .Le problème demeurait aussi le choix de l’industrie qu’ il fallait mettre en œuvre :
*une industrie moderne très capitalistique.( fort taux du capital)
*une industrie légère (extravertie) orientée vers l’extérieur.
* une industrie lourde tournée vers l’édification de grands complexes ultra modernes dispendieux, mais faiblement créateur d’emploi dans le court terme.
Une industrialisation, qui touche tous le champ des branches de l’économie industrielle, et qui mette en place des ensembles productifs pouvant pousser plus loin le processus de transformation, par de petites entreprises genre d’entreprises « Strart Up » pris en charge par l’Etat, pour leurs financements, suivant un nouveau système bancaire capable de suivre les biens faits de ces investissements jusqu’à leurs finalisation, pour une production de richesse capable d’augmenter le niveau de vie. La politique agricole algérienne avait pour objet deux objectifs bien définis, dont le premier était de reconvertir, et élargir ses productions pour faire face aux besoins encore déficitaires en produits agroalimentaires de base et dans le second cas était de modifier les conditions de travail, et de vie des fellah pour engager tout le pays dans un mouvement d’une société plus juste, et plus humaine par une élévation du niveau de vie.

Devant des choix multiples sous un nouveau système socialisant, et une stratégie de développement qui ne devrait pas attendre pour faire avancer le pays vers la création de la richesse. Belaid Abdeslam (ministre de l’industrie sous H. Boumediene) apporta la réponse. Elle avait été critiquée par certains, qui n’ont pas trouver d’autres réponses adaptées, ni d’autres choix, sinon des « économismes » vulgaires prenant en considération la seule et unique satisfaction des besoins matériels immédiats, pour donner à la notion du progrès, et du développement économique toute l’ampleur, qu’elle mérite, sans tenir compte des charges financières du progrès une variable très couteuse. I l y avait beaucoup, et surtout les universitaires, qui ont eu le mérite de participer activement, par la formation, la consultation, le débat et la critique, pour mieux mettre le concept des industries « industrialisantes » dans une cohérence sociétale , une forme de séduction, et surtout de l’ efficacité, de la créativité..
La société nationale Algérienne : motrice de l’économie

BENALLAL Mohamed