BEL-ABBES INFO

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USMBA : REQUIEM POUR MON CLUB PRÉFÉRÉ.

ByDjillali C.

Déc 2, 2013

La curiosité m’a poussé à cliquer sur le nom «BIRA» inscrit sur le domaine de recherche Google. Résultats : «Pas de définition wikipedia qui me propose d’en créer une, si je le voulais » Le reste, des déclarations faites aux journaux sur …. L’USMBA » Rien d’autre. On n’aurait dit que BIRA est né depuis le jour où il est venu à Sidi-Bel-Abbès. J’affine la recherche en dissociant l’USMBA. Ah ! du nouveau. J’appris qu’il a entraîné l’équipe de Gafsa en Tunise en 2009/2010 et a obtenu un taux de 25% de victoires ! En outre, il a été consultant de la Chaîne El Djazeera Sport et pigiste dans un journal privé national. Voilà, en somme le CV résumé de l’entraîneur en chef de l’équipe d’El Khadra. Ah ! J’allais oublié les quelques moments passés au MCA, quand même !
Toujours par curiosité, je tapais le nom de Henkouche Mohammed (vous devinez certainement pourquoi !) Et là, même si pour Wikipedia c’est la même réponse, d’autres sources vous balancent un CV sur plusieurs pages. D’abord comme joueur où il a pratiquement fait les beaux jours d’EL Harrach, du MCO de l’USMBA et du GCM en Algérie et notamment Bordeaux en France. En tant qu’entraîneur ensuite, il a été maître écuyer de plusieurs écuries et notamment: Le MCO, le MCS, l’USMBA, le GCM, le CRB, le CSC etc…. Il a joué des coupes d’Algérie des championnats nationaux et continentaux. Sa dernière statistique avec le CRB lui donne un taux de victoires moyen de 43% en 35 matches, dont 50% en matches continentaux !
Bon, mais fondamentalement, l’objet de l’article est loin d’être une comparaison entre les deux entraîneurs, la source n’étant pas forcément fiable et mes capacités ne me donnent pas la compétence nécessaire pour ce faire.

Durant la saison 2013/2014,  alors que les lampions de la fête de l’accession venaient à peine de s’éteindre, les fans de l’USMBA se réveillent groggy par une nouvelle descente aux enfers de la ligue 2 qu’ils pensaient avoir définitivement quittée. Les pouvoirs Publics, estimant que la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès, dont le chef-lieu est considéré comme la 5ème ville d’Algérie disposant d’un stade et de moyens dignes de grands clubs, ne peuvent accepter le fait que le club fanion puisse continuer à végéter aux fins fonds de la ligue 2.
Ainsi, les bras de fer qui se déroulaient quant à la prise en charge des destinées du club furent rapidement dénoués au profit d’un directoire qui sera transformé grâce à une prouesse réglementaire, en un Conseil d’Administration capable de diriger le club. A la tête de ce Conseil, fut placé M. BENSENEDA Djillali. Ex- Dirigeant d’EPE, manager avéré, Djillali de par son expérience, a réussi – du moins jusqu’à aujourd’hui – à déjoué les plus sordides coups-bas qui venaient de tous les côtés : D’abord des restes de l’ancienne équipe dirigeante, ces rentiers qui n’ont servi ni la première équipe, ni celle-ci, ni d’ailleurs celles à venir, mais juste pour se servir, ensuite, certains de ces proches collaborateurs et enfin, le staff technique et administratif dont certains n’ont pas accepté la transparence recherchée et imposée par le nouveau Boss. Ils préféraient «patauger dans les marais troubles, ce qui faisaient leur plaisir» Même les agents affectés aux petits travaux d’utilités mettaient leur grains de sels et pestaient contre le nouveau dirigeant, voyant certains de leurs «acquis rentiers » désormais prohibés. Même si au demeurant cette attitude ne militait pas uniquement au strict profit du Club.
Bien que démarrant très en retard par rapport au reste des équipes de ligue 1 et 2, l’USMBA réussit en un temps record à non seulement procéder à un recrutement des plus judicieux que n’ont pu réaliser les clubs les plus huppés, tant au niveau des joueurs qu’au niveau du staff où ce fut d’abord Henkouche qui s’installe à la tête du club mais qui se voit signifier son renvoi après que BIRA qui a décliné l’offre une première fois, ne revienne à de meilleurs sentiments, une fois ses conditions acceptées. Conditions, avez-vous dit ? Lesquelles ? Le choix des joueurs, pardi !
En effet, BIRA clamait tout au haut qu’il n’était pas un mercenaire. Qu’il lui était très possible d’accepter dès le début, se faire payer une année d’avance, faire quelques matches et s’en aller. Mais, non, moi, « je suis un professionnel » aimait-il répéter. « Je viens avec un projet sportif. Non seulement, je joue l’accession, mais j’ai pour ambition de mettre en place une grande équipe à Sidi-Bel-Abbès. »
Dans tout cela, il y a deux questions qui me taraudent l’esprit depuis le début et auxquelles je n’ai pu trouver aucune réponse :
1. Comment M. BENSENADA manager aguerri on le sait, à l’expérience avérée, puisse-t-il commette une erreur d’appréciation de « novice en management » ? Comment BENSENADA n’aurait-il pas pu s’apercevoir de «l’erreur » du choix de Henkouche et en même temps n’avoir pas relevé le projet présenté par BIRA qu’en deux temps ? A moins qu’il ne s’agisse pas d’erreur? Si ce n’est pas M. Bensenada, l’histoire le dira un jour.
2. Comment un club comme l’USMBA dont les caisses étaient vides, endetté jusqu’au cou puissent en un temps record faire signer des joueurs tels Belkaid, Achiou, Ouznadji, Ferradji etc…. sur une simple parole et prétendre lancer un projet grandiose que même SOUSSOU du CSC peine à mettre sur pied durant deux ans ! La confiance est-elle à ce point, forte ? Qui en a été le garant ?
Deux questions dont les réponses apporteront de la clarté à la situation actuelle et future du club phare de la ville.
BIRA lui-même a souvent et sans le vouloir, donné des signes quant à une stratégie. Il a souvent répété que les joueurs sont des connaissances à lui. Que certains sont des amis, d’autres comme des fils. Mais qu’elles garanties pouvait donner M.BIRA à ces joueurs pour qu’ils le suivent aveuglément et se sacrifient pour lui ? Cela paraît comme une histoire à dormir debout.
Mais patientez, juste un moment, cette histoire à dormir debout va vous éveiller en sursaut. Indices :
– La première conférence de presse de M. BIRA a vécu un évènement particulier. Un jeune, demande la parole en tant que supporter et non représentant de presse. Alors que le chargé de communication voulait ramener de l’ordre et faire respecter les usages, ce fut certainement le moment choisi comme premier acte de la stratégie par M. BIRA : Mobiliser les supporters autour de lui. Les soudoyer pour les liguer, quand il le veut contre qui, il veut. Voyez-vous le pourquoi de la réaction finale à l’issue du match contre le MCS, sur laquelle on va revenir ?
– L’échec contre l’Uschaouia fut mis sur le dos de la semaine écoulée et de la déconcentration des joueurs suite à l évènement qu’avait connu l’hôtel Beni-tala. Or, tout le monde connaît « l’éducation parfaite » du joueur Belkaïd, son passé à la JSK et à l’entente en témoignent pour lui. Son air irrespectueux vis-à-vis du personnel de l’hôtel, sa volonté de les asservir, a souvent provoqué des incidents qui ne purent être contenus que grâce à la sagesse de la direction de l’hôtel.  Mais ce jour, la goutte a débordé le vase et la Direction de l’Hôtel se vit contrainte de renvoyer le joueur.
Puis vint l’épisode SERRAR : celui-ci crie sur tous les toits qu’il vient à Sidi-bel-Abbès pour prendre l’USMBA et en faire un grand club avec un grand projet (Tiens ! j’ai déjà entendu ça !, n’est-ce pas M. BIRA ?). Il a même rencontré des membres du Conseil d’Administration qui lui on déjà certifié leur accord et les facilitations. Le bouchon est poussé plus loin quand l’ex joueur et dirigeant de l’entente fixe le jour de la réunion du CA et se présente à Sidi-Bel-Abbès, demeurant à l’hôtel même où l’équipe avait ses quartiers. Trop pour M. Bensenada. Fin Manager, nous ne le dirions jamais assez, rompu aux arcanes de la gestion, nous ne le dirions jamais assez, M. Bensenada comme s’il était au parfum de toute la stratégie et en avait défini une contre-stratégie a laissé venir avant de porter l’estocade. Qui êtes-vous M. Serrar ? Je suis, jusqu’à preuve du contraire, président le l’USMBA et je n’ai eu aucun contact avec vous, comment osez-vous parler d’investissement et de réunion du CA que je n’ai jamais programmée? Il réussit à faire faire  à SERRAR des excuses publiques sur le plateau d’une chaîne TV privée et le ridiculisa  au point où celui-ci fut contraint de déclarer qu’il n’était plus intéressé par l’USMBA, alors que même son pourvoyeur de fonds, M. Belayat l’avait accompagné à sidi-Bel-Abbès.
– L’échec d’Annaba fut mis sur le dos de Latrèche avec la «complicité” de Belkaïd (encore celui-là ?)
– L’échec de Saïda cette fin de semaine – accident où faisant partie de la stratégie, peu importe – apporta son lot de manipulation. A la vue des supporters qui envahissaient la salle de conférence, M. BIRA, se lève et crie : «j’ai été trahi par les Bel-Abbésiens!»

Là, je crois qu’il a plutôt paniqué : Car, parler de complot, encore faut-il que celui-ci puisse être partie prenante dans la semi-défaite! En supposant qu’il y ait vraiment trahison, qu’elle est le rapport avec le résultat du match ? Je m’explique, M. BIRA a toujours clamé que les joueurs sont ces choix, la tactique, la sienne, les entraînements son labeur où est donc la trahison ? L’administration n’a-t-elle pas mis à sa disposition l’ensemble des moyens : Primes de matches, déplacements par avion, hébergement en 5 étoiles….. Même le CRB, l’USMH et le MCO ne vivent pas dans de telles conditions. Alors, quid de la trahison ? Ou alors est-ce ses joueurs (fils et amis) qui l’ont trahi ? Djillali l’a-t-il fait exprès en offrant le cadeau de l’égalisation au joueur du MCS ?
En vérité, le spectateur aura remarqué que l’équipe est sans âme, sans flamme, tout comme le CV étriqué de son entraîneur. Un amalgame de joueurs qui, au-delà de la valeur intrinsèque de chaque élément, ne produit aucun spectacle, ne laisse entrevoir aucune équipe en perspective. Cela me choque, car la dernière déclaration de M. BIRA avant celle de la trahison, était «mon objectif immédiat est d’être champion de l’aller!» Vous venez juste de le remettre en cause, M. BIRA. Vous venez de lancer le requiem pour mon club préféré. Car, je crois que finalement, la seule garantie que vous aviez (M. Serrar?) vient de disparaître et vos amis et fils joueurs ne font confiance qu’à la monnaie sonnante et trébuchante. Ils vont partir et vous aussi, Quant à M. BENSENADA, son expérience avérée, son savoir-faire managérial ne le laisseront certainement pas intégralement sauf de la part des supporters, se sentant encore une fois floués. Il est vrai qu’il a managé l’entreprise, mais pas la foule, à sa décharge.

Permettez-moi de laisser la conclusion à un commentaire d’un lecteur de BAI et qu’il en soir remercié : « Cette équipe est l’arnaque du siècle, un cocktail Molotov. Nous n’avons pas encore commencé le championnat et les justifications se multiplient concernant une équipe qui se recherche, où les clans commencent à se dessiner au sein du groupe qui auront un effet négatif sur les objectifs visés et qui ne sont pas une sinécure loin s’en faut. »

« Bira et Bensenada, une mixture tentante pour le petit peuple, comme ce jus à la couleur douteuse vendu dans des sachets de plastique aux alentours de la tahtaha, mais qui comporte des risques pour la vie du club. Cette mixture accompagne une corbeille de fruits exotiques pour certains mais dont la durée de conservation dépasse le délai prescrit. La maturité de certains fruits peut paraître agréable au gout, elle risque de provoquer des diarrhées, alors attention à ne pas trop en abuser.
Une consolation, cependant : le sport est pourri partout.
Pôvre USMBA !

djillali@bel-abbes.info

 

2 thoughts on “USMBA : REQUIEM POUR MON CLUB PRÉFÉRÉ.”
  1. Bonjour.

    ton article résume de façon claire le ménage de la “gargotte” qui veut se frayer une place dans l’espace de la cuisine du guide “michelin”. Malheureusement, pour espérer décrocher une étoile, il faut une équipe de cuisiniers diplômés plus ou moins expérimentés chapeauté par un CHEF d’une envergure professionnelle indiscutable, au même titre que sa situation sociale. Le Gargottier, n’a aucune notion sur la crème béchamel, ni sur le merlan en colère. Il ne peut te servir que de la maâkouda gorgée d’huile, de la loubia garnie de morceaux de carottes sans viande , de la douara pleine de kercha ou du hmiss marga avec un panier de pain, une carafe d’eau de robinet ou une gazouza sur ta demande. Il ne peut pas aller au delà de ses capacités culinaires et financières.Dans son espace, il est bien aguerri et plein d’expérience. Ce qui est sûr , il ne peut s’entendre et s’améliorer qu’avec d’autres gargotiers, car c’est une affaire de petit sous.

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