Voilà par “quoi” l’Occident voudrait nous voir gouvernés (bis repetita)

J’ai observé que mon premier message n’a pas été relayé par certains des médias qui habituellement me flattent à diffuser les billets d’humeur de Djeha.

Ils sont maîtres chez eux.

Ils ont pris leurs responsabilités. Ils révèlent aussi leur parti pris.Dans le même mouvement (j’ai failli écrire “et en même temps”), ils ne distinguent pas la hiérarchies des causes et des causalités.

Je leur recommande de s’élever au-dessus du front et de percevoir, par-delà la contingence de l’espace et du temps, les axes dynamiques de l’histoire.

Tout le reste relève des totems et des tabous périssables et sans avenir.Qu’ils revisitent avec discernement et profit les fondements de leur dogme.

Djeha,
Mardi 03 avril 2018.

Et à quoi donc, selon la gandoura aérée de son altesse magnanime, aurait droit le peuple palestinien?

Israël a “droit” à un territoire, estime le prince héritier saoudien

France24, mardi 03 avril 2018

Depuis les États-Unis où il est en visite officielle, le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a estimé qu’Israël avait le droit de vivre en paix sur son territoire. Un rapprochement de plus entre Riyad et l’État hébreu.

Nouveau signe d’un certain rapprochement entre Riyad et Tel Aviv : dans une interview accordée au magazine américain The Atlantic, le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, estime qu’Israël a le droit de vivre en paix sur son territoire. Celui que l’on appelle par ses initiales “MBS” était interrogé pour savoir s’il estimait que le peuple juif avait le droit de disposer d’un État-nation, au moins en partie sur les terres sur lesquelles il revendique une présence historique.

“Je pense que les Palestiniens et les Israéliens ont droit à leur propre terre. Mais nous devons obtenir un accord de paix pour garantir la stabilité de chacun et entretenir des relations normales”, déclare le prince héritier à The Atlantic.

L’Arabie saoudite, qui abrite plusieurs lieux saints de l’islam, ne reconnaît pas Israël. Sa ligne diplomatique est depuis de nombreuses années de demander le retrait d’Israël des territoires occupés depuis la guerre des Six Jours en 1967 que les Palestiniens revendiquent pour leur État.

“Nous avons des inquiétudes religieuses concernant la mosquée sacrée à Jérusalem et concernant le droit des Palestiniens. Nous n’avons d’objection contre aucun autre peuple”, ajoute MBS.

“Il y a beaucoup d’intérêts que nous partageons avec Israël”

MBS est en tournée aux États-Unis pour y solliciter des soutiens à sa campagne contre l’influence iranienne au Proche-Orient. L’accroissement des tensions entre l’Iran et l’Arabie saoudite a alimenté les spéculations sur un possible rapprochement entre les Saoudiens et les Israéliens, qui considèrent tous deux les Iraniens comme une menace immédiate. “Il y a beaucoup d’intérêts que nous partageons avec Israël et, s’il y a la paix, il y aura beaucoup d’intérêts entre Israël et les pays du Conseil de coopération du Golfe”, ajoute le prince Mohammed.

Le mois dernier, l’Arabie saoudite a ouvert pour la première fois son espace commercial aérien à des vols israéliens, une décision qui a demandé deux années de négociations. En novembre, un membre du gouvernement israélien a révélé qu’il y avait des contrats secrets avec l’Arabie saoudite. La reconnaissance de cette rumeur ancienne est un fait rare. Riyad, de son côté, continue à démentir.

Avec Reuters