Zérouala (W. SBA): La colère des habitants s’exprime sur la route

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Routes barrées, pneus en flammes telle est la colère exprimée par les habitants de Zérouala ex Deligny, tôt ce matin et il fallait s’y attendre au vu des évènements qui se sont succédés depuis une quinzaine de jours dans cette localité située à une dizaine de kilomètres à l’Est de Sidi Bel Abbès depuis le 10 janvier sans qu’une issue réelle n’y a été entreprise par les autorités compétentes. À cela s’ajoute la grogne de quelques  habitants qui ont exprimé leur ras-le-bol à la radio locale hier.

En effet, aujourd’hui tôt le matin, selon des témoignages fiables, les habitants ont barré l’aide de pneus et autres branchages de fortune, les quatre axes routiers importants traversant cette localité et par où transitent un grand nombre de véhicules utilitaires et touristiques à destination du sud et sud-ouest Algérien.  Notre source signale que les gendarmes ont commencé à dévier la circulation vers d’autres voies plus sécurisées en amont des points chauds de la protestation.

La grogne a commencé il y a de cela, une vingtaine de jours lorsque les habitants se sont plaint auprès de la direction des transports de la brusque augmentation du prix de transport vers le chef lieu de Wilaya qui a été opérée par les transporteurs collectifs au lendemain de l’augmentation des prix du carburants.La direction des transports de la wilaya de Sidi Bel Abbès a intervenu pour rétablir le prix à sa valeur  d’origine (20 DA) mais en intimant l’ordre également à ces mêmes transporteurs de réorienter  leurs usagers vers la gare routière El Ghalmi alors que ces derniers étaient habitués à une station d’arrivée et de départ  bien située  à proximité de l’OFLA et surtout bien appropriée à leurs préoccupations quotidiennes.

La semaine écoulée , l’ire a monté d’un cran lorsque les transporteurs ont refusé de transporter les usagers vers la gare Ghalmi prétextant la colère de leurs clients qui les incitaient à les faire descendre ou monter au niveau de l’abattoir (Ave. Aissat idir) car la majorité sont de bourse moins que modeste et ne pouvaient se permettre le luxe de payer un autre trajet de la gare Ghalmi à leur destination finale en ville.Hier , à la radio locale de Sidi Bel Abbès, quelques habitants vivant dans des hangars de poulaillers s’exprimaient sur leur mal-vie quotidien depuis 1988. L’attribution d’un bus ETU au même titre que la vosine Sidi Brahim demeure l’une des principales revendications des protestataires.

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