ATTENTION! “LA BLEUITE” REVIENT!

L’actualité a été marquée récemment, par des évènements importants mettant en exergue des hypothèses datant de l’ère coloniale qui donnent l’impression de se vérifier.
La sénilité – c’est prouvé – est à l’origine de conséquences dévastatrices pour l’individu et la Société. Les délires qu’elle provoque sont proportionnels à l’irresponsabilité qu’elle génère. Elle est la source de dérapages à tous les niveaux et développe la paranoïa. Beaucoup de cas s’inscrivent dans ce cadre et notamment les accusations de Yacef SAADI à l’encontre de Zohra DRIF. Elle n’est traitée pas moins que de collaboratrice avec l’ennemi. En somme une «Harkia» puisqu’elle aurait dénoncé Ali la Pointe et son groupe composé de Hassiba BENBOUALI et le petit Omar. C’est une lettre qu’aurait écrite la Moudjahida à Hassiba lui demandant de se rendre à l’armée Française qui aurait indiqué la cache des Moudjahidines et permis leur neutralisation dramatique.
On peut mettre cette attitude sur l’âge de SAADI comme beaucoup d’autres cas, mais la gravité et la mise au point prouvent qu’il avait plutôt essayé de régler des comptes anciens qui lui tenaient à cœur et que la sénilité empreinte de délires infantiles, a remis au gout du jour. Pourtant le « héros » de la bataille d’Alger n’est pas à sa première. Il avait déjà porté préjudice à Fatiha BOUHIRED et Louisette IGHILAHRIZ, deux autres icônes de la Révolution. La seule raison qu’il a lui-même avoué, c’est que Zohra a écrit dans ses mémoires qu’elle l’interpelait «El Kho!» Pourtant cela n’a rien de dévalorisant, bien au contraire! Mais l’égo de Yacef SAADI, infantilisé par la sénilité, n’a pas supporté cet «outrage.» Il l’a fait savoir publiquement aux membres de la presse nationale invités chez lui à l’occasion de son anniversaire.
On s’en souvient que la «bleuite» opération d’infiltration du FLN pour mieux le détruire, a été pilotée par le sinistre Capitaine LEGER stratège du renseignement militaire; et beaucoup de Moudjahidines ont fait les frais de cette opération, liquidés par leurs frères.
Depuis l’indépendance, les « frères de combat» se sont entretués pour le Pouvoir. Jusque-là, c’était difficilement accepté par le Peuple, mais toléré. Des Moudjahidines qui se sont unis contre le Colonialisme, se protégeant l’un l’autre dans toutes circonstances, secourant celui blessé ou malade au risque de sa vie, se sont retournés contre eux, une fois l’indépendance acquise. Ces mêmes armes qui ont permis de libérer le Pays du joug du colonialisme, ont servi à abattre souvent de sang froid, des «frères de combat» juste pour le Pouvoir et la rente. Le visionnaire Larbi BEN M’HIDI avait prévu tout cela, en priant qu’il meure avant l’indépendance parce cela allait être « cruelle.» Dieu a exaucé son vœu.
Mais au-delà de la lutte pour le Pouvoir, comment peut-on pousser l’ignominie jusqu’à toucher à la dignité et à la crédibilité de Moudjahidates reconnues par tous et ayant souffert le Martyre ou tuées en martyrs? La sénilité est-elle à ce point générateur de débilité, d’irresponsabilité? Ou alors, profitant de sa sénilité, certains cercles, une forme de 5ème colonne, a-t-elle manipulée SAADI pour tenter de détruire la Révolution?
On assiste ces derniers temps à une campagne sans précédent – initiée notamment par le “Makhnez” du Royaume voisin – visant à porter atteinte à la Révolution et à ses symboles. Le cas de l’attaque du Consulat Général de Casablanca et la réduction du comportement à un délit de correctionnel est un exemple frappant. Le “Makhnez” a également actionné la presse à sa solde, pour essayer de faire passer le chiffre d’un million et demi de morts «d’aberrant» ainsi que de remettre en cause le tracé des frontières.
SAADI a-t-il un instant pensé que les mêmes cercles pourraient se retourner contre lui et dicter la question de savoir pourquoi, lui a été épargné, alors qu’il était considéré comme l’ennemi public n°1? Pourquoi Ali MENDJELLI l’a-t-il tancé publiquement lors du Congrès du FLN en 1989 en le traitant de traître? Questions somme toute légitimes!
Tous les indicateurs de la scène politique convergent vers la tentative de mettre en place une stratégie bien réfléchie et programmée pour déstabiliser le Pays. Quoi de mieux que de s’attaquer et affaiblir ce qui fait la force du Peuple : «Sa Révolution et sa Souveraineté» Deux sacro-saints symboles que n’importe quel Algérien, qu’il soit fils de ponte ou vivant dans la mouise, ne saurait discuter. Les exemples suivants nous réconfortent dans notre thèse :
Le cas de SALSAL est un autre exemple de Bleuite. Cet ancien Haut cadre de la Nation qui a passé toute sa vie à planifier et diriger la stratégie industrielle du Pays surtout durant l’ère de BRAHIMI la science, s’est découvert des talents d’écrivain à l’aube de sa vie. Il est devenu romancier. Détecté, testé puis recruté par le Mossad, il commence d’abord par faire un voyage en Israël où il fut reçu en grande pompes et frasques pour être ensuite lauréat de nombreux prix dont la « distribution » relève des prérogatives de la diaspora juive. Il se déclare, toute honte bue, fervent supporter d’Israël. Ce romancier qui vit en alternance en Algérie librement, ne continue-t-il pas à «travailler» normalement avec les services d’Israël? Qui dit qu’il n’était pas recruté bien avant qu’il ne devienne romancier?
Enfin, Amar SAIDANI, l’inénarrable Secrétaire général du FLN dans ses logorrhées verbales défendant un hypothétique 4ème mandat, ne se contrôle plus. Outre qu’il use et abuse d’arguments qui deviennent à la longue inaudibles, incompréhensibles et surtout non convaincants. Affirmant, démentant pour ensuite reconfirmer, tel est son crédo, en fonction des orientations reçues que son QI ne lui permet pas de traduire dans la réalité conformément à leur teneur, font que personne ne le croit plus. Mais là où le bât blesse, c’est que lui aussi se met dans l’attaque contre les symboles de la souveraineté du Pays et de sa sécurité. Il apparaît comme un maillon dans la chaîne de la stratégie. Sinon, comment expliquer ses attaques contre le DRS en général et Mediène en particulier? Quelles sont les raisons qui l’ont poussé à s’attaquer nommément au Responsable du DRS ? Quel rapport avec le 4ème Mandat ? Autant de questions que le QI de SAIDANI est incapable d’élucider. Il est totalement l’inverse de la pile Wonder, il s’use même si l’on ne s’en sert pas! Comble de la stratégie, les déclarations de SAIDANI sont venues le jour même où un documentaire sur l’assassinat des Moines de Tibhirine passait sur une chaîne Française, alors que son mystérieux voyage à l’hexagone demeure à ce jour, une énigme. Hasard ou synchronisation ?
D’ailleurs la « sortie » de Mohammed CHARFI ex-Garde des Sceaux, est surprenante non par la position qui n’est qu’à saluer, mais par la révélation qu’elle contient. En effet, l’ex-Ministre avoue que SAIDANI l’a approché pour lui demander d’abandonner les poursuites contre Chakib KHALIL dans les scandales de SONATRACH. Mais il est vrai qu’il le considère comme un des plus intègres hommes qu’a connu le Système ! Le problème, c’est que chez nous les responsables ne dénoncent qu’une fois qu’ils n’y sont plus ! Imaginez un peu ce que cela aurait provoqué, si M. CHARFI a rendu publique, la demande de SAIDANI en son temps? La deuxième République qu’on recherche tant, pardi! Ensuite, M. CHARFI nous renseigne sur le mode de gouvernance : c’est toujours, les interventions et les recommandations qui gouvernent et protègent le clan. Enfin, M. CHARFI nous apprend également que la justice ne joue pas son rôle, puisqu’il annonce en expert, que SAIDANI tombe sous le coup de l’article 75 du code pénal, article que le Procureur d’Alger n’a pas détecté puisqu’il n’a diligenté aucune enquête, alors que le Secrétaire Général du parti FLN encourt une peine de 5 ans de prison.
Les évènements de Ghardaïa ne sont pas exclus de la machination. Même si le Ministre de l’intérieur exclue toute «main étrangère» rien ne prouve que les «mains algériennes» soient aussi propres. Les tenants de la rente à travers le pouvoir ne sont pas prêts de lâcher au risque de déstabiliser le Pays tout entier. Les enjeux des Présidentielles, déterminants pour l’avenir de leur rente, constituent un alibi fort pour tenter le tout pour le tout; et la manipulation dans le cadre d’une stratégie savamment élaborée n’est pas à exclure.
Voilà où doivent s’inscrire la sénilité de SAADI, les gesticulations de SAIDANI, les trames des œuvres de SANSAL et la tragédie du MZAB où les rentiers carnivores sont devenus cannibales.
En rédigeant cette chronique, deux autres faits d’actualité font surface : D’abord, l’entame de la destitution de Saïdani. En demandant l’autorisation de se réunir, le Comité Central du FLN aura reçu implicitement quitus pour en finir avec le «Drabki.» Et ce n’est pas fini puisqu’on apprend également que les victimes de l’escroquerie du FNDA d’Oued Souf ont décidé de porter plainte contre lui pour les 2000 milliards. Le tout couronné par la déclaration du Président qui, – même en retard – saisissant le drame du crash de l’avion militaire, a accompagné ses condoléances d’une virulente condamnation des propos de Saïdani entre autres, allant jusqu’à utiliser le mot «takaloub» qui veut dire beaucoup plus que sa traduction officielle «acharnement»
Le second fait concerne le torchon de Hichem Aboud sur le frère cadet du Président. En ce qui me concerne, je hais les traîtres, même quand ils ont raison. Ensuite, quand quelqu’un reconnaît qu’il a de la haine pour l’autre comme le fait Aboud envers Saïd, c’est que tout ce qu’il pourra dire ne peut être qu’emprunt de subjectivité. Mais me diriez-vous, quand on vient des égouts, on finit fatalement par y revenir !
C’est pourquoi, l’intervention du Président est devenue urgente. Il est le seul à pouvoir mettre hors-circuit les automates programmés pour déstabiliser le Pays en leur ôtant l’alibi qui fait fonction d’alimentation en énergie : Le 4ème mandat.
djillali@bel-abbes.info

(2 commentaires)

  1. Bonjour Djillali.

    Les murs de la Casbah commencent à ronronner pour divulguer leurs secrets plus tard. Oui, j’étais présent au congrès de 1989 ;et j’ai entendu l’ex officier de l’ALN qualifiait Yacef Saadi de traître. Quand les remords remontent en surface, la conscience humaine se fragilise devant l’approche de l’au-delà .Dans son ouvrage “La bataille d’Alger”, Yacef Saadi n’a à aucun moment cité Zohra Drif comme traître. Aujourd’hui, sénile, il se réveille de son sommeil pathologique pour faire des déclarations ambiguës dans leurs teneurs. Ce “grand” chef de la zone autonome d’Alger, a révélé sereinement, au gendarme Nogueira qui établissait le procès verbal d’audition, de précises révélations sur l’organisation politico-militaire du FLN. Il a aussi divulgué l’identité des responsables de tous les attentats. Donc, la cachette de Ali la pointe n’était qu’un petit détail qu’il ne fallait pas mentionner sur le PV. Madame Zohra Drif, de par son silence pendant plus de cinquante ans, est traînée dans le coin sombre de la guerre d’Algérie. Condamné à mort, il voit sa peine commuée à la perpétuité par le général De Gaulle en 1958.Mme Ighilahriz a bien déclaré:”« Yacef Saadi avait balancé beaucoup de gens. Mais ce que je dis, il le reconnaît lui-même. Tout le monde connaît cette partie de son histoire (…) Le capitaine Graziani parlait très bien arabe. A un moment donné, il s’est approché de moi et il m’a mis sous le nez une photo montrant Zohra et Yacef assis ensemble. Sur cette photo, Yacef écrivait. Il avait les jambes croisées, et Zohra était à ses côtés. Le capitaine Graziani m’a dit : «Regarde, pendant que tu t’entêtes à ne rien dire, eux ils ont déjà parlé…». On peut assimiler cette façon de faire à une manipulation des services français.Au fait, les dates éclairent les esprits et dissipent le doute. Yacef Saadi et Zohra Drif ont été arrêtés le 24 septembre 1957, et la cache des 04 valeureux martyrs a été découverte le 08 octobre 1957.Allah Yerham Echouhadas. Zohra Drif doit rompre son silence, et ce dans l’intérêt de la crédibilité de l’histoire de notre valeureuse guerre de libération.
    Mon ami Djillali, en revenant à la sénilité , je te confirme que lorsque cette dernière est précoce, elle est terrible à gérer même au sein de la cellule familiale.L’indifférence, transforme la sénilité précoce en démence. Allah yestor.
    Amicalement.

  2. djilali
    c’est vrai lorsque vous passez en revue ça l’impression de revenir vers l’arrière, ou plutôt je dirais chez l’être humain ”le même urbanisme engendre le même comportement”. Si vous longez par exemple la rue ben m’hidi ex rue d’arzew à Oran, une bande de petits rapaçons se forment naturellement. Ils s’installent dans un coin arrachent le colliers des filles et s’évaporent dans le fond fin quartier des ”morts vivants”. Le meme phenoméne est entrain de se reproduire le long de l’avenue dite ”trigue el ghouzlanes.” Le quartier a droite en allant vers soug ellile est devenue un labyrinthe.
    Dans ces quartiers depuis leurs création avec l’apparition de l’urbanisme européen chez nous, le phénomène se régénéré de lui même. Si vous allez par exemple vers la cité des SOrecor le concepteur avait reproduit le labyrinthe afin peut être de permettre a sa bande de s’installer et ensuite prendre la fuite sans être attraper. Les architectes au servie de la grande Recèle mondiale a les bras long. C’est une véritable toile d’araignée . Le collecteur d’impôt le receleur et l’assureur sont trois facettes d’une même Pyramide pharaon. Il parait que l’assureur mondial avait reproché a nos assureurs de manquer de virilité et ils leurs conseille un peu de ”Férocité” d’après la recettes qu’il a entre ces mains, nos assureurs sont mou .
    c’est vendredi et on tout a croire que Hamane le bras droit du pharaon n’est pas mort englouti par les vagues derrière les traces de Moise. Ils se peut qu’il soit un Djinn et qu’il est entrain de perdurer le système de son compagnon bras gauche qui avait lui aussi une armée sous ses commandements.
    que devrons nous faire nous algériens??
    Eh bien nous allons retourner vers notre urbanisme que nous avons crée et qui reste unique en son genre. Faire disperse les maisons sur une grande surface comme c’est le cas des régions du centre en allant d’Alger vers bejaya…
    Le combat contre le titan têtards de Hamane et de ces bandes de quartiers va enfin se terminer ici en Algérie. Il n’a jamais échoué là il va mordre une charpente en bois.
    Hamane est surement encore vivant, et les juif et chrétiens et arabes ne sont que des poupées entre ces mains. viendra le jour ou ils se désistera de leurs service et là commence la grande purge. préparez vous.

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