DRA Norredine, « un artiste peintre auquel la chance ne sourit toujours pas »


Dra Norredine, est né le 24 décembre 1956 à Sidi Bel Abbés,. Il est issu d’une famille des plus modeste, résidant depuis toujours, dans le quartier populaire de Gambetta. Il étudiait jusqu’à l’obtention de son certificat d’études primaire,  et compte tenue de la précarité dans laquelle, vivait son entourage, il fut en sorte, dans l’impossibilité de continuer à faire ses études secondaires.

Lorsque la situation sociale, commençait à s’améliorer au sein de sa famille, grâce à la réussite professionnelle de son grand frère, les autres membres de sa famille le pressait, afin qu’il puisse persévérer à l’école et devenir plus tard, un architecte. Mais le destin en décidait autrement.et il se révélait, une première passion, dans le dessin au crayon, et particulièrement dans la bande dessinée.

L’artiste-Peintre, Dra Norrédine, dont je désire vous parler, est un ami de très longue date.  Je l’ai connu, très jeune, plein d’enthousiasme, et  plein d’ambition,  en une période ou Sidi-Bel-Abbès, resplendissait par la diversité des  activités de son monde culturel. En ce temps là capital de la Mékerra, se distinguait, par excellence, sur la scène  nationale, comme  étant une ville exemplaire. Sidi-Bel-Abbès, cette mère, nourricière donnait  naissance à de multiples artistes  ayant une réputation, avant et après l’indépendance ; dont des comédiens, des chanteurs, des poètes, des écrivains, des sculpteurs, que la mémoire ne doit aucunement omettre et devoir  évoquer en toutes circonstances.

Mon ami Dra Norrédine,  évoluait en  grand passionné autodidacte de la peinture, aux milieux de ce monde culturel agressif, auquel il s’agrippait fermement, pour escalader la pente. il répondait aux  uns par la création de grandes fresques et décors, et pour d’autres par ses mises en scènes et  textes  très appréciables, découvrant en lui l’âme poète.

L’on ne pouvait, se douter que la simplicité  dégagée, cachait,  « une perle rare » que l’on croisait, très souvent avec indifférence, tellement, qu’il s’épargnait les intrusions, des curiosités déconcertantes

La  providence aurait “voulu” que tout aussi jeune, le dessin devienne pour lui, une occupation quotidienne. Et d’un petit dessin, en petits dessins “s’est dessiné” pour lui, la grande passion de sa vie… « la peinture ».Cette  passion  l’obligeait d’arrêter le théâtre  amateur, pour se plonger pleinement et sans “contrainte”  dans celle de la peintre, qui bouillait au fond de lui… « Aussi » disait-il « je ne peux dissocier actuellement ces deux grandes expériences artistiques, auxquelles se greffait la poésie qui tracent ma destinée de ces longues années de créations et qui continuent d’exiger dans mon quotidien leur empreinte vitale d’existence »

Pourchassé, par les difficultés du temps, et certaine préoccupations familiales  que lui causait son frère ainé, pour qu’il change de destiné professionnelle, plongeait, d’avantage notre peintre en herbe dans l’incertitude dans son choix, divisé entre sa passion, et le souhait d’avenir que lui désiraient les  siens. Cela le préoccupait énormément de voir l’ambiance familiale qui se détériorait à son encontre. Finalement, Il décidait pour son propre choix, au    risque de déplaire. Il décidait de s’investir totalement dans le monde des arts, qui lui permettait d’oublier l’ensemble de ses malheurs. Il était convaincu que le monde de l’art  serait, sa meilleur des thérapies.  Il m’imageait ses pensées, avec une citation d’Edgwaes Paut : « Je ne craignais pas de voir les choses horribles, mais j’étais terrorisé de ne rien voir »….C’est, exactement a partir de l’âge de 20 ans, qu’il  fut totalement obsédé et pénétré par le pouvoir merveilleux de la peinture ; et sans pouvoir canaliser et maitriser cette force, qui réagissait ors de lui, par une création machinale de plusieurs tableau par mois, surprenant et son entourage et le milieux artistique qu’il fréquentait..

De 1989 à 1990,  se révéla en lui une période, ou mystérieusement, il  produisait jusqu’à 2 tableaux par jour. Il tenait à marquer  chacun de ses tableaux, comme  un hommage à la vie, au caractère unique d’un personnage rendu immortel par la magie du dessin et des couleurs Et compte tenue, des œuvres qu’il possédait, Dra Norrédine effectuait plusieurs expositions à travers la Wilaya, ainsi que dans d’autres villes du Pays- Ils participaient également à de nombreuses expositions au niveau national et durant toutes ces manifestations artistiques, il reçu plusieurs récompenses qui marquèrent son parcoure artistique. Cela lui permettant de découvrir un public, très  désireux d’apporter ses touches dans la critique …

Il évoluait, dans cette art, en compagnie de Taki Ben Attou et  ElAalmi AEK, tous les deux des  peintres  amateur de talent, qui faisaient fonction de professeur de lycée et dont la peinture était pour eut une grande passion, qu’ils partageaient, avec Norrédine

Dra Norrédine, est aussi un peintre portraitiste, dont les sujets qu’il réalisait sont très expressifs et porteurs  de vie et d’humanité, Il m’expliquait à ce sujet ; « Je ne peins que des visages. Pour moi, l’important est le rendu de l’expression du visage, le sentiment dégagé. » L’effet est aquarellé, avec beaucoup de couleurs, dans les tons pastels, en  fonction de la sensibilité du moment. Il m’ajoutait « Chez moi, rien n’est réfléchi, ma peinture coule naturellement, avec le minimum de contraintes. » « J’interprète librement les photos, supports de ma création, en m’appuyant sur mes émotions. »

« Mes peintures sont souvent exécutées rapidement, de manière à rester dans le même état de sensibilité que celui du début de la réalisation. »

Lorsque, ce jour pluvieux de Lundi, je pénétrais dans son  appartement, je demeurais  sans  la faculté de broncher un  seul mot, tellement, je me retrouvais dans le vaste territoire d’un peintre, comme je ne me l’étais jamais supposé. Un peintre qui aimait son travail et ses tableaux  déposé de par et d’autre négligeant, quelque part, l’organisation d’un lieu d’habitation. Dans tous les coins, nous devinions, une partie ambulante de son atelier. Compte-tenu de  l’accumulation de ses toiles aux diverses dimensions, qui par la mystérieuse ambiance qui s’en dégageait, donnait l’impression que ces lieux souhaitaient la Bienvenue aux Art-maniaques, aux gourmets de la Littérature, aux enchantés de Musique, aux exaltés de  Danse, aux amoureux des Animaux, de la nature et des saisons, tellement que les sujets étaient divers….Je découvrais  la qualité d’apprécier  cet art pictural. Un, des plus originaux qu’il soit ; On ne s’en lasserait jamais de l”admirer