Un édile pas comme les autres

C’est l’histoire d’une complainte de gens heureux.
Un jeune bel homme sibyllin et preux.
Vivant dans un contexte sociétaire non miséreux.
Son comportement, ses actions, sa culture et son savoir.
Faisaient de lui un abscons à en croire.
Il vivait douillettement le célibat en noir.
Les sages de la cité voulaient autrement le voir.
La coutume sociale en valait la peine.
Le cabalistique ne demandait pas le contraire.
Sous la seule condition que l’âme sœur se garde.
De ne point percer son savoir-faire, ni savoir-être.
Les sages ont pris acte, ont farfouillé la cité et son voisinage.
La dulcinée fut suivit par un mariage.
La fête terminée, le pacte cristallisé avec une clause,
Permettant à sa femme d’être fouineuse.
Lorsque le repas du midi n’ouvre plus son appétit.
Et la vie conjugale persistante sans répit.
Jusqu’au jour ou le refus de sustenter fait jaillir la disposition.
Pour que la femme reste l’avenir de l’homme en position.
La vérité s’impose à l’énigmatique époux.
Pas d’hésitation, la vertu est de mise de partout.
Il se présente en sa qualité d’échevin.
Mais la question est pourquoi cette circonspection.
Le bourgmestre de répondre sans objection.
Mes sentences sur tout différent.
Entre hommes de la cité idéale étaient toujours.
En faveur du funeste devant le convenable, le vrai, le juste…
Afin de purger le mal de la société par la balance et non le glaive.
Les choses allaient bien, tant mieux.
Un deuxième cas que je n’avais pas de peine pour trouver de solution.
Lorsque deux bons et irréprochables se présentaient pour un quelconque différent.
Le procès était bien simple, la balance bien équilibrée.
Le mal ne pouvait venir d’eux, je les ai renvoyés sans aucun remords.
Le temps passe, les ennuis commencent à prendre forme.
Deux néfastes et malsains sollicitent un arbitrage.
La balance ne pouvait contenir le mal de chacun sur les deux cotés.
Je n’étais point capable de départager, de trancher et de blairer le différent.
Et c’est pour cela que j’ai jeuné ce jour la.
Pour que tu me pousses à dire enfin que j’étais un piètre magistrat.