« HANITET Mokhtar » l’artiste, qui comme cet oiseau de légende, le phénix, renaitra de ses cendres.(Iere Partie)

 

Cet enfant de la Mékerra, dont l’art s’identifie en lui, comme étant, une  essence régénératrice et l’unique raison, de faire vivre dans sa personne, une passion mystérieuse coulant à flot, dans ses veines fragilisées, par les aléas du temps. Mais  le courage et la détermination, devinrent  de fidèles compagnons qui le remettent sur pieds, au moment ou tout le monde, le croit disparu du sillage artistique. Hanitet Mokhtar ici à l’image  à droite est né le 11/06 /1954   à sidi bel abbés.  Issu d’une famille des plus  modeste,  dont certain  membres, du coté paternel, possèdent, des antécédents de figurant occasionnel ou d’acteur, dans les tournages cinématographique  que Sidi-Bel-Abbès a effectué  au cours de la période coloniale.

Son père,  qui a durant de longues années, travaillé dans les salles de cinéma de la ville  et celles d’Oran, en qualité de projecteur-Bobineur, fut son premier initiateur indirect dans le paradis du cinéma et la fréquentation privilégié que lui procurait ce monde, fut pour Mokhtar,  l’un des facteurs qui lui ont permis aujourd’hui, d’avoir une forte connaissance de l’histoire du 7ieme art et comme un conteur spécialiste en la matière, il possède la faculté de vous enchanter, avec précision, les récits des multitudes films, qu’il a eu le bonheur de voir avant le public et avec lui.

Ses premières classes d’études, Ils les faisaient  à l’école Primaire d’Eugène Etienne, avec comme enseignants mémorables,Mme Boudjenah , Mme Loronzo,et monsieur Meliani Miloud dont-il nourrit encore, un sentiment de bienveillance et de respect digne des gens reconnaissants.

De cette période d’écolier, ou l’esprit innocent  mais perceptible, s’apprêtait à voguer dans les merveilleux espaces de la musique, il revient à la remémoration vibrante, de ces enseignant et particulièrement à Mme Boudjenah  qui fut l’une des première personne, l’ayant guidé dans le monde musical et celui de la chanson. Cette maitresse qui possédait une, parfaite maitrise du piano qu’elle accompagnait d’une  superbe voix, en reprenant, toutes  les chansonnettes, du répertoire français en vogue en ces années 50, auxquelles aucune ouïe sensibles, ne pouvait ignorer et ne pas en etre bercées en cette ère des enfances exploratrices, qui nouveautés qui se présentaient..

Et comme, tous les jeunes de cette époque assoiffés de découvertes et de désir de s’identifier, il partageait son temps entre les études et les  quelques activités culturelles disponibles qui s’affichaient dans le paysage de la ville. Mokhtar, devenait avec la force des choses, un élément qui touchait à toutes les activités, mais sa préférence le  versait dans la musique. Cette préférence, prenait  beaucoup de son temps avec grande passion.

En vous parlant de Hanitet Mokhtar, j’aurais l’impression de faire la traversée du désert, au point que rares sont ceux de la nouvelle génération qui ont vraiment entendu parler de lui. Et pourtant, il reste, malgré tout, l’une des figures de notre culture bel abbésienne, qui a fait son bout de chemin, dans les bras de la malchance,dont beaucoup d’artiste souffre dans leurs début.

Beaucoup, oublierait, l’impact de ses sacrifices, que jusqu’à l’image de sa personnalité de géophysicien qui a tout balancé pour son amour et sa passion pour la musique et le théâtre,  si ses interventions et introduction intelligentes venaient à ne pas se manifester

Il m’apprenait, qu’après avoir terminé ses études au collège Technique, Hanitet Mokhtar, rappela  que lors de son séjour scolaire à l’école technique de jeune fille, il fit sa première représentation avec le groupe « Flemyng Africa » à l’occasion de Youm El Ilm, il rappela que ce groupe était constitué de Tayeb Brahim, Abderrahmane Med, Boulénouar Amin, Ghomari Aboubakr ce dernier se trouve à Lyon et  Amara à Montpellier. Il rejoignait, par la suite, le Centre de formation  des Chemin de fer, pour faire carrière à la SNCFA, il  obtenait alors, son CAP et fut automatiquement recruté dans ce secteur  ferroviaire, durant 3 années.

En 1973,il démontrait aux spectateurs Belabbésien qui doutaient quelques peux de ses capacités artistiques  qu’en lui existait, un futur auteur, compositeur et chanteur grâce à une série de chanson dont la  première, «  Moumarida », obtenait un succès local et national et de la sorte, elle  démontrait qu’un artiste  talentueux était réellement né à Sidi-Bel-Abbès.

Hanitet Mokhtar, qui est de nature sensible, jumelle ses évènement avec ceux de l’actualité et de la sorte son émergence de 1973, il l’a relie avec l’assassinat du Président Socialiste du Chili Salvator Allende le 11 Septembre 1973 par Augusto Pinochet (de Triste Mémoire)

L’artiste, vivait pleinement avec son temps et parallèlement à ses études, et à sa passion musicale, il était, comme une grande majorité de la jeunesse de cette époque, un fervent engagé dans la politique, en activant au sein de l’organisation de la J.F.L.N. et devenait indiscutablement, le principal responsable chargé des activités d’animation culturelles et de loisirs, auxquels, il donnait sans limite ses connaissances et son dynamisme.

Les études supérieures étant devenues indispensables, pour meubler d’avantage sa personnalité, Il décidait de faire des études de Géologie à Ain Taya Alger et se spécialisa en Géologie Minéralogique durant 04 années d’études. Au cours de ce séjour à Ain Taya. Hanitet  qui ne pouvait se passer de la pratique musicale et des notes de sa guitare qui ne le quittait  jamais le menait vers un groupe d’Ain Taya  avec lequel, il contribuait à assurer l’animation musicale de cette localité et de subvenir quelques peux à ses besoins financiers.

Ses relations exceptionnelles et intimes, en cette période, prenait en référence Melle  Patricia Giron– une passionnée de littérature d’origine Chilienne, Membre active de l’organisation Droits de l’homme à Barcelone(Espagne) Cette dame l’a beaucoup inspiré après avoir décelé en lui, des valeurs exceptionnels dans le domaine artistique. Elle ne se lassait pas de l’encourager, afin de  ne pas s’arrêter. Elle lui assurant qu’il parviendrait tôt ou tard à un résultat, malgré les embuches qui pouvaient lui bloquer la progression. Hanitet Mokhtar, s’étant surpris  très sensible à l’intérêt de cette dame, qu’il écrivait et composait en sa faveur, une chanson fétiche intitulé « Patricia Ma Madonne »

Ayant vécu une situation difficile, qui l’obligeait à se rapprocher de Patricia virtuellement et cette approche, ne fut pas sans conséquences  sentimentale

Le retour de Hanitet à Sidi-Bel-Abbès après son séjour estudiantin Algérois, fut marqué par une période très creuse et de dépaysement, qui le marquait énormément, de part la métamorphose, qu’il recensait dans la localité de la Mékerra.

En 1984, il eu la visite surprise, d’ Abdelkader Djebbar, animateur à la RTA d’Oran) accompagné de  Ferkech Khaled, venue ensemble à Sidi-Bel-Abbès pour une émission radio furent pour lui, l’élément déclencheur, de la reprise, après cette période stagnation.. A la suite de cette rencontre, il fut désigné par feu Ahmed Wahbi, le grand professeur de la chanson  oranaise et Algérienne, en qualité de  Secrétaire Général responsable chargé des arts Culturels de la Wilaya. Et c’est en cette période, d’activité intense et fructueuse que Mokhtar  prenait l’initiative de remettre sur rail et sur scène, les anciens musiciens délaissés par le temps et la méchanceté des hommes

Il s’empressait de dynamiser, son groupe “Tessala Entreprise”, dont-il était musicien et directeur artistique, qu’il engageait  au Festival  de la Musique auquel assistait, le célèbre musicien-juré Djamel Fasla. Le groupe lui fut décerné, la récompense du  1er Prix du Festival en 1987 et resta ensemble jusqu’en 1988 ou une malencontreuse cassure, disloqua le groupe, dans une période ou il pouvait encore faire mieux..Ces déception, causée par les rupture de relation artistique en plein mouvement, désespéraient Mokhtar, qui prenait du recul pour mieux se préparer à aborder l’avenir-De par ce fait, il marquait par un  silence voulu,  une inactivité de 2 année, Mokhtar décidait enfin en 1990 de reconstituer Tessala Entreprise avec de nouveau éléments, dont Zerhouni, Zellat Mustapha, Wazir Baghdad et une nouvelle aventure, musicale et de scène recommençait de naitre.

(suite)

(4 commentaires)

  1. Mokhtar est un Mythe,une Legende,un Symbole des folles annees 60 et 70.Ce fut et c est l incontestable Artiste et rare personalite qu a connu Petit Paris.Et comme a dit notr frere Boutenzal Abbes(que je salut) il a travaille pour les autres ;mais Mokhtar est comme ca avec un immense coeur quand il s agit de musique ou de culture.Allez mon frere montre leur ce que tu sais faire,j en suis sur qu on n a pas tout dit sur toi et tu n as jamais baisse les bras .Coriace et Battant que tu es ,merite une meilleur consideration.
    Sans oublier a tes cotes le Grand ZERHOUNI le complement,c est comme Mikke Jagger et Keith Richards.Bonnes chances les gars…et a bientot.

  2. Hanitet où sont les vrais artistes? un malheur a frappé le petit Paris où sont les belles Belabesiennes avec leurs vélos,les grands artistes avec leur guitares et les belles chansons des années 70

  3. Hanitet homme multiple tu as toujours travaillé pour les autres je suis branché sur tour ce qui se passe dans le petit paris et vraiment je suis content pour toi.Tu chantes toujours ”Creedence”Boutenzal ton frère

  4. Bravo Mokhtar vous allez occupé la place des Rolling Stones vous n’avez pas baissé les bras vous méritez une place dans le guinness pour votre fidélité à l’art votre place est parmi nous bon baiser de Montreal
    Samir

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