Les postiers dans un énième sit-in à dar el Beida

Étrange ! Le feuilleton des souffrances semble bien plaire aux autorités, sauf qu’il est loin d’être du même gout pour les postiers licenciés arbitrairement avec leurs familles et leurs collègues qui n’arrêtent pas à revendiquer leur réintégration. Un énième sit-in de revendication est prévu ce lundi 22/09/2014 devant le bureau de poste de DAR EL BEIDA à Alger.

Les postiers crient à l’injustice mais aucune ouïe n’a prêté attention. Comme si la souffrance de cette frange d’algériens ne concerne aucune autorité ni intra-muros ni extra-muros. Alors que l’entreprise a besoin de toutes ses potentialités, des mains œuvrent pour la division et la propagation de la haine dans la maison.

Est-ce un crime de revendiquer l’application de ce qui est instruit par les lois de la constitution, le guide suprême d’un pays, de celui de l’Algérie ? Ou se situe ici la faute professionnelle ? Ne serait-ce plutôt pas le crime celui de refuser un droit contenu dans la constitution et juré de son application par le premier magistrat du pays notamment le président de la république, et que les instances concernées devront y veiller à sa stricte application. Qui est alors fautif et devrait être sanctionné, celui qui revendique un syndicat autonome ou celui qui s’oppose à l’application d’une loi qui stipule sa pratique dans un cadre réglementaire?

La sagesse n’a jamais était d’étouffer trop la raison. « L’homme qui tire vanité de son état, se prive des moyens de s’amender ». À dit le grand pieux Ali ibn Abi Talib que la paix soit sur lui. Si l’autorité persiste à négliger les inquiétudes des employés c’est qu’elle s’oppose délibérément à la réconciliation, à l’unité, s’en foute du devenir de l’entreprise et n’a aucune envie de se corriger pour le seul bien de l’entreprise et l’intérêt général. Chose qui aboutie sans contrainte, à court, à moyen ou à long terme à une faillite générale.

De nos jours les savants sont d’avis que l’arrogance est une forme d’idiotie et de démence. Essayons plutôt de trouver dans la vengeance le pardon ! Un problème veut d’abord qu’on le comprenne, on cherche son origine, on l’étudie puis on entame sa résolution de façon qu’il ne surgisse plus jamais à la surface, et de cette façon on enregistre un progrès dans quelconque gestion. Surtout ne pas le négligé impérieusement. C’est un contraste d’un défit perdu à l’avance.