L’AQUARIUM DE BENISAF EST EN TRAIN DE RENAÎTRE PETIT A PETIT DE SES CENDRES

« Une dotation  d’agents économiques, publique ou citoyenne est sollicitée vu que  le centre d’Alger n’a pas encore dans l’immédiat préparé la feuille de route pour le démarrage du site»

            L’aquarium de Benisaf était conçue par un illustre architecte pour être  un fleuron scientifique, touristique et attractif   pendant le années de braises, pour mieux booster peut être le plan de Constantine de De Gaule et de faire vibrer la corde sensible de  la population et virer l’opinion des algériens vers le berceau du colonisateur.  Mais un peuple orgueilleux  comme le nôtre, ne s’agenouille jamais devant celui qui avait exproprié ses propres biens.

                L’aquarium ;  il est unique en son genre, bâti sur l’extrême ouest de la plage du puits  sous une grande falaise dont  sa face nue en gré, elle dépasse la tour de l’aquarium .La tour de l’aquarium  abrite sur son sommet le château d’eau  de mer qui sert d’alimenter par gravitation  les bassins ou aquariums. Au-dessus de la falaise l’hôtel « Siga »,  une grande terrasse aménagée qui balaie  le panorama du quartier de la plage du puits, une très belle vue « by night » surtout. Du  côté inverse de l’aquarium c’est la mer bleue, elle est méditerranéenne, l’aquarium a été séparé par une mauvaise idée et sale jetée de pierraille en vrac  ou toutes les saletés du monde se déversent sur ses cotés.

                  L’aquarium était dans un état piteux durant les années 80-90  et a souffert d’une gestion  la plus catastrophique (voire l’article l’aquarium de Benisaf nage dans la platitude du 17 mars 2013 –Réflexion-) et d’un laxisme écœurant. Alors que ce patrimoine mal-aimé  recèle une part de l’humanité, de vérité, de beauté, de culture et surtout de savoir.  Encadré par une gestion bureaucratique centralisé à partir du centre, qui est une partie de la cause de sa déchéance, car il est certain que la bureaucratie pousse plus à l’inaction et bloque toute action et il semble fort bien que cette bureaucratie avait pour unique fonction de ne rien faire et de tout empêcher dans le même temps.

                 Dernièrement un projet  pour sa régénération a été retenu par le centre national de recherche et de développement de la pêche de Bousmail, ou une dotation budgétaire d’équipement sectoriel de 11 milliards de centimes a été retenue pour l’exercice 2014, portant sur l’étude et la réalisation. C’était enfin le début de l’espoir de la renaissance d’un patrimoine qui fixera la culture dans la dimension de l’espace et du temps présent et futur

Sa réalisation avait porté sur  la reconsolidation des fondations, ainsi que toute la structure porteuse, la réfection générale de tous les murs ainsi que le remplacement de tous les équipements  de fonctionnement hydraulique, électrique et d’aération. Le réaménagement nouveau  des espaces d’exposition  et des  locaux techniques ; bâches d’eau de mer en plus d’une nouveauté un espace  consistant dont il sera doté d’un musée océanographique qui se compose de 07 salles:

  • Une grande salle ;
  • 03 salles moyennes ;
  • 03 salles petites.

La grande salle

La salle peut accueillir une exposition permanente sur les mers et les océans, pour cela des posters et cadres de toutes formes ainsi que des équipements pédagogiques (globe terrestre géant, maquette, instruments…..) meubleront la salle.

Par ailleurs, des équipements pédagogiques pour les enfants (quiz, dessin et différentes animations…) seront installés au niveau de cette salle.

Les trois moyennes salles :

Elles accueilleront des expositions permanentes sur :

  • Salle expo 1 : les bateaux de pêche et de navigation ;
  • Salle expo 2 : les engins de pêche ;
  • Salle expo 3 : les métiers de la pêche.

Les trois petites salles :

Elles accueilleront les expositions temporaires comme par exemple :

  • Les cétacés ;
  • Les requins et squales ;
  • Les invertébrés marins ;
  • La flore aquatique.

   Dans la cour principale donnant sur la jetée, plusieurs bassins tactiles avec différents poissons d’eau douce (koi, carpes…) et d’eau de mer (raies, mistelles….) seront mises en exposition pour les visiteurs.   Toujours dans le même sous sol une salle  a été  réservée pour ceux qui pratiquent la plongée sous marine que se soit dans le cadre de la recherche ou encore dans le cadre de la distraction, un club de plongée est envisagé dans ce cadre. Durant la saison estivale (en supplément), les visiteurs peuvent réaliser des baptêmes de plongée pour explorer le monde sous-marin..

 Le Rez de chaussée  disposant d’un hall  d’exposition  dit aquarium bien revêtu et distribué selon les règles de l’art pour l’accueil des visiteurs, le bassin de l’ex vieille  grande tortue de l’aquarium de Benisaf a été préservée quand même. Plusieurs bassins ou aquariums ont été remodelées et vont contenir  des centaines d’animaux du monde marin ou des enfants, des adultes des visiteurs des écoliers des étudiants, des touristes. Auront ce privilège de visiter .le fond de ces aquariums vont être conçues selon  un époxy en 3D que Mr. TAREK   envisage de mettre en place.

Les laboratoires de recherche, la salle de réunion et de travail   se situent au niveau du 1er étage. Le dernier étage une cafétéria  qui donne sur une très grande terrasse   qui fait face à la plage du puits et aussi face à la mer. Une régie est solliciter de prendre en charge la gestion des rentrées-sorties d’argent  via la vente de produits culturels comme la création d’une revue scientifique, pourquoi pas des films en documents sur la faune aquatique, l’entrée  étant payante du musée et de l’aquarium.

 Ce projet d’aménagement vient d’être réceptionné en juillet 2018 après quelques déboires. Selon Tarek directeur technique du centre, il représente une annexe halieutique relevant du centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture de Bousmail (Alger). Les  Missions générales statuaires de la station sont définies  comme suit:

*La station est un outil pour les projets de recherches inscrits au  centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA*), elle  réceptionnera des chercheurs, des techniciens, des missionnaires, des stagiaires, et leurs assure l’équipement et les locaux adéquats pour le bon déroulement des travaux envisagés.
  * Promouvoir la reproduction en captivité des espèces présentées ;
  *Assurer le rôle de centres de ressources et de diffusion des connaissances en favorisant le développement de réseaux culturels, éducatifs et scientifiques,
* Contribuer à la protection des milieux naturels et des espèces ;
  * Éduquer et sensibiliser le public afin de l’amener à adopter un comportement respectueux de l’environnement ;
  * Inciter les décideurs et les organisations institutionnelles à développer les politiques de gestion durable des ressources et des espaces naturels

*Exposer la faune et flore aquatique locale et assurer le bien-être des êtres vivants qu’elle présente sur le plan touristique.

Actuellement  d’après le directeur technique, un  plan de charge de la station est réduit, et il se résume ainsi:

*-La coordination et la concertation avec : CNRDPA*,DPRH*, EFTPA*, antenne de pêche et les autorités locale

*-Accompagner le DPRH* lors des sorties techniques sur terrain au niveau de la wilaya

*-Suivi et Assistance technique  des travaux de réhabilitation au niveau de la station

*-Reproduction et suivi quotidien du poisson d’ornement en collaboration avec les instituteurs de l’EFTPA* au niveau de leur laboratoire. 

Il est prévu la  préparation un plan d’action prévisionnelle de la station  par la CNRDPA*   suite à la réception finale de la station.

Il est important aussi de le  prendre en charge par ailleurs,  en tant que patrimoine historique et culturel de la ville de Benisaf.

 Une association de l’aquarium de Benisaf  a vu le jour en 1995 de la  wilaya d’Ain Temouchent sous l’actuel Wali  d’Alger, avait bénéficié d’importantes dotations financières pour l’animation culturelle de l’aquarium (pêche- sorties en mer- alimentation de la ressource aquatique pour l’aquarium…) et des équipements de navigation mais en vain, cette association ne donne pas signe de vie.

Par ailleurs, il est important de signaler  à proximité de l’aquarium un superbe hôtel de trois étoiles vient de voir le jour, il  a été baptisé sous le nom de « L’aquarium », par conséquent, il est intéressant que cet hôtel s’en charge de financer une partie de la dotation d’autant plus que  selon le souhait de Mr. Ghribi Tarek directeur  technique   qui veut mettre de suite  en exploitation  l’aquarium   ouvert au public le plutôt possible, une dotation de 80.000DA est  suffisante  vu que  le centre d’Alger n’a pas encore dans l’immédiat préparé la feuille de route pour le  bon démarrage du site  selon un plan d’action .L’ APC de Benisaf n’a jamais mis un sous,  le compte budgétaire  de la commune portant sur  la culture de la cité , sinon des subventions destinées pour le sport seulement.

Il est question de la mitoyenneté à la bâtisse de l’aquarium, une construction entrant dans le cadre touristique, vient de se faire voir ou le coté urbanistique fait défaut en hauteur et en largeur.

L’aquarium de Benisaf devrait être sauvegardé coûte Que coûte  en tant que patrimoine éducatif, historique, culturel, touristique, attractif et scientifique et devrait contribuer  à la promotion de la recherche et de la formation dans le domaine  de la pêche, de l’aquaculture  mais aussi dans le coté touristique.

Une aubaine pour Benisaf qui abrite ce nouveau ,un récent et éventuel pole de croissance scientifique , touristique et économique , par conséquent il est demandé fermement  à l’ association existante de se mettre au diapason de la renaissance de son objet statuaire et au pouvoir publique local et régional ainsi que les élus  de prendre en charge puissamment  ce joyeux aquarium en tant que patrimoine  pour que Benisaf sorte de sa longue léthargie en matière  de culture ,d’environnement, d’urbanisation ,  de développement, de croissance et d’éducation culturelle.  Nos responsables, nos élus  des trois niveaux et citoyens  regardent  sans rien faire  la destruction du patrimoine  historique de Benisaf  sans qu’aucun  écho ne se fasse pour dire Basta à la destruction gratuite de la mine et au pillage de tous ses équipements de fonctionnement ( wagons- machines-équipements de chargement-…..), la dévastation  des conserveries  de poisson de la plage du puits. Tous les centres de croissance économique ont été  démantelés.

 BENALLAL MOHAMED

CNRDPA ; Centre National de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture

DPRH : Direction de la Pèche et des Ressources Humaines

 EFTPA : Ecole de Formation technique de pêche et d’Aquaculture

Source/ Directeur technique Mr TAREK GHRIBI

(2 commentaires)

  1. bon article mais faut mettre aussi les choses dans leurs contextes. les gens ont besoin de santé de logement de travail de raccord au gaz et a l’eau, il y avait des priorités, même en France ya des châteaux en abandon faute d’argent. ça n’empêche a certaine association le dimanche d’aller chacun avec une pelle et une brouette pour entretenir un mur
    je pense que si le site est dite de formation a mon avis il faut le donner au ministère de la formation professionnelle. puisque ya que deux mois de tourisme juillet et aout le site sera ouvert..50 da l’entrée pour les jeunes visiteurs ça compense le budget du site..enfin c’est mon avis

  2. pour que le site soit ouvert au public une dotation de 80000 Da était écrit dans cette contribution modeste, pour ne pas laisser des obscurs et les mauvaises interprétations tendancieuses il est préférable de lire ceci
    “”une dotation est la bienvenue vu que le centre n’a pas encore dans l’immédiat débloqué un budget pour le bon démarrage du site selon un plan d’action””
    pour mieux et bien illustrer l’événement.
    merci de votre comprehension

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