À LA UNE DE OUEST-INFO (Quotidien national de Sidi Bel abbes)

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ORAVIO : Qualité douteuse du poulet congelé

Le poulet devra atteindre le prix affolant de 350 DA le kilo du moment que les petites bourses ne peuvent se permettre d’acheter la viande rouge, 1200 DA le kg. Avec ce prix qui dépasse l’imaginaire, les pères de familles se rabattent sur la volaille.

Le poulet vidé de ses entrailles a été vendu, la semaine dernière, à 340 DA le kilo, la première semaine du mois de mars, il devra atteindre les 350 DA, voire plus», avertiun boucher au marché du centre-ville de Sidi Bel Abbés. Ce n’est guère sorcier à deviner : les prix augmentent, car le poulet est l’aliment le plus prisé par une frange des pères de famille dont les revenus ne dépassant pas les 10.000 DA avec lequel on prépare les plats de résistance les plus prisés, tels que le couscous familial.

Ce petit vendeur, qui défend la cause de ses collègues, nous fait remonter la filière pour expliquer l’inexplicable. Selon lui, l’éleveur est le premier responsable : «Il en existe une cinquantaine ici dans les environs de Sidi Bel Abbés. Ils ont appris, depuis longtemps, qu’ils doivent jouer avec les périodes de pointe, comme le ramadhan, ou les autres fêtes religieuses. Pour ne pas trop dépenser, gagner plus et éviter les charges, ils font dans la spéculation durant les mois qui précédent le ramadhan et inondent le marché durant ce mois. Vous savez, le poussin devient un gros poulet en 45 jours seulement !» Acheté à 50 DA, le poussin consomme pour quelque 30 DA de grains, d’eau et d’électricité. Il est cédé à 150 ou 180 DA au détaillant. Celui-ci le vend au  consommateur à raison de 340 DA le kilo. Un autre vendeur de poulet de chair nous assure que, les prix vont certainement descendre sous la barre des 160 DA le kilo tant le marché devrait être inondé.

Mais rien de tout cela, l’envolée du prix du poulet continue de grimper à une vitesse vertigineuse. Ainsi, la plupart des pères de familles se sont rabattus sur les points de vente de l’ORAVIO pour l’achat de la viande blanche à un prix raisonnable soit 240 DA le kilo au lieu de 350 DA chez les revendeurs de poulets, sauf à leur surprise, le poulet congelé date de la fin du mois de février, ce qui a fait rétracter de nombreux père de famille à abandonner cette piste d’achat, de peur que cette chaire ne soit pas bonne à la consommation.
Un des acheteurs rencontré dans un point de vente de l’ORAVIO sis prolongement de l’avenue Guermouche Mohamed, « Je n’ai pas acheté aujourd’hui de poulet congelé, parce-que pas mal de ménages, tout comme moi avons constaté un changement dans le goût et la couleur de la chair de ce poulet, une fois cuite. » A se demander,
comment un établissement étatique peut vendre un produit obsolète et d’exposer la santé du citoyen à d’éventuelle intoxication ou autre. Le prix du poulet de chair est devenu très cher depuis plusieurs semaines et ne cesse d’augmenter, sans pour autant trouver une explication à cette montée vertigineuse du prix de la viande blanche, et pourtant, les responsables de ce secteur avaient auparavant déclaré que l’Etat va promulguer une nouvelle procédure pour apaiser les charges des aviculteurs et réduire le coût de la viande blanche, pour en faire bénéficier les citoyens aux faibles revenus. Une offre supérieure à la demande fera sans doute le bonheur des ménages.

Par A. Hocine

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MME HANKOUR HALIMA DIRECTRICE DE LA CULTURE DE LA WILAYA DE MOSTAGANEM A OUEST-INFO : ‘’J’ai toujours plaidé la cause des artistes’’

Mme Hankour Halima directrice de la culture de la wilaya de Mostaganem
Mme Hankour Halima directrice de la culture de la wilaya de Mostaganem

Ouest-Info : Si nous commencions Madame par la disparition des 60.000 DA du bureau de votre secrétaire?
Hankour Halima :Soit.  En ce qui concerne le vol dont ont été victimes mes services au niveau de la direction de la culture, je l’ai appris par l’intermédiaire de mon intérimaire qui m’a jointe par téléphone par un dimanche m’annonçant la disparition d’une somme de 60.000 DA qui se trouvait dans le coffre installé dans le bureau de
la secrétaire. Et selon la responsable en question (intérimaire), le vol aurait été commis par un vendredi.
Et là, la première question qui m’est venue à l’esprit, était de savoir qui était le gardien de permanence pendant le week-end, et on me répondit l’agent B.M. La secrétaire m’a déclaré qu’en arrivant à son bureau le dimanche matin, elle aurait constaté que son ordinateur était allumé et ses fichiers manipulés à 8h 15 mn. A ce moment-là, j’avais demandé de vérifier l’appareil électronique de pointage des employés pour se fixer sur l’heure du vol. Et là, sans grande surprise, c’était B.M, qui est entré le premier aux environs de 7h 45mn, ses empreintes digitales figuraient sur l’appareil, ensuite, il y avait l’horaire de la manipulation de l’ordinateur sur le micro lui même et qui coïncidait parfaitement avec l’arrivée de B.M. Et à ma grande surprise, je venais d’apprendre aussi, la disparition de documents administratifs, ce qui est encore plus grave. Devant cette situation, je n’avais d’autre choix que de déposer plainte auprès des services compétents. Aussi, je tiens à préciser que je n’accuse personne, mais les faits sont là, et c’est aux enquêteurs de débusquer l’auteur du vol. Sachez aussi, que la somme dérobée, comprenait les 50.000 DA que j’avais  remis personnellement à mon intérimaire ainsi qu’à la secrétaire, avec instruction de les remettre à leur tour à la famille de notre défunte collègue, une architecte et jeune maman qui a laissé un bébé derrière elle. Nous voulions apporter notre modeste aide à sa famille en reconnaissance du travail qu’elle a  accompli avec nous et les 10.000 da, appartenaient aux oeuvres sociales.
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O.I : Revenons maintenant si vous le permettez, à cette rumeur véhiculée pendant des semaines sur votre éventuel départ ? On dit aussi que vous vous êtes absentée pendant plusieurs jours, pouvez-vous éclairer l’opinion publique
à ce sujet ?
H.H :Rires ! Qu’est-ce que je n’ai pas entendu et lu au sujet de mon départ ! Ecoutez, comme vous le voyez, je suis
toujours là, je suis toujours la directrice de la culture de la wilaya de Mostaganem et ce jusqu’à nouvel ordre. Je
m’explique : c’est vrai que j’ai été appelée à d’autres fonctions, je vais y aller, mais je ne sais pas si ça sera dans les
jours ou dans les semaines à venir. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’il s’agit d’une promotion.
O.I : Les artistes notamment locaux se plaignent selon certaines indiscrétions de ne pas percevoir des cachets à la hauteur de leurs prestations, pouvez-vous nous en parler ?
H.H : En ce qui concerne ce volet, il y a lieu de savoir qu’en application des instructions du premier ministre relatives à l’organisation d’animation au niveau des villes côtières, nous avons décidé de concocter un
programme aussi riche que varié.Et comme la direction de la culture n’a pas d’argent, nous ne faisons que répondre aux sollicitations en cas d’événement, nous avons demandé à Monsieur le wali d’étudier toutes les possibilités pour prendre en charge les cachets des artistes, nous avons plaidé leur cause en quelque sorte. Le wali a compris et a instruit les services concernés pour le mandatement. Et comme on n’avait pas assez d’argent, j’ai chargé le directeur de la maison de la culture de négocier avec les artistes et de me faire parvenir la liste nominative dûment signée par ses soins afin de l’avaliser et la transmettre au trésor public pour paiement. Quand
j’ai reçu ladite liste, je lui avais demandé s’il avait négocié d’abord avec les artistes, il m’avait répondu par la négative. Et c’est là que des protestations commençaient à se faire entendre.
O.I : Qu’est-ce que vous avez préconisez comme solution ?
H.H : J’ai appelé le directeur de la maison de la culture, je lui ai dit que c’est toi qui asfait le travail, tu connais les protestataires, donc tu dois trouver une solution avec eux, et s’ils souhaiteraient me rencontrer, je serais disposée à les recevoir. Certains sont allés même écrire au premier ministre et à la ministre de la culture, dénonçant un certain marasme dans le secteur de la culture. Et je ne vous le cache pas, Mme la Ministre m’a saisie en ce sens et m’a demandé des explications. C’est ce que j’ai fait en rétablissant les quatre vérités avec des preuves et des documents à l’appui. Sachez, qu’aujourd’hui, il n’existe aucun critère permettant de définir la qualité de l’artiste. Tout le monde se dit artiste. Mais n’est pas artiste qui veut !

O.I : Certains disent que l’erreur qu’a commise Mme la directrice de la culture, c’est d’avoir confié le travail des indemnités des artistes au directeur de la maison de la culture, lequel a fait le travail sans être contrôlé et qu’il ne fallait pas faire entièrement confiance ?
H.H : Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Si ce n’est avec qui travailler alors ?
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O.I : Vous êtes toujours commissaire du festival des danses populaires de Sidi Bel-Abbes, et avez été désignée par la ministre de la culture pour rejoindre Constantine pour de nouvelles missions ? Et pourquoi vous et pas quelqu’un d’autre ?
H.H : Pourquoi moi, je ne saurais vous répondre ! Par contre ce que je pourrais vous dire, c’est que je suis une battante, qui s’accroche à ses propres convictions, lorsqu’on me désignepour une mission, je ne recule devant rien, je passerai tel un concasseur par amour à mon pays d’abord avant les personnes, je suis quelque part loyale surtout
envers mon pays. Le secteur de la culture n’est pas un secteur de cérémonies, je suis désolée de le dire, mais il faut qu’on le sache. Il m’arrive des fois d’oublier mes enfants avec les missions qu’on me confie. Je sais par ailleurs, que je me fais beaucoup d’ennemis, mais le plus important pour moi c’est cette sensation du devoir accompli, si parmi 100 personnes, il n’existe qu’une seule qui me dira ‘’ tu as fait du bon travail’’, cela me suffit amplement.
O.I : Si vous veniez à quitter Mostaganem, qu’est-ce que vous regretteriez ?
H.H : L’émotion parait au visage : La première chose que je regretterai sincèrement est de ne pas avoir suffisamment le temps de connaitre les gens de Mostaganem. C’est une ville connue et reconnue pour ses imminents chercheurs, ses théologiens, ses dramaturges à l’image de Abderrahmane Ould Kaki, ses maitres du Bédoui avec l’incontesté et l’incontestable maitre Cheikh Hamada, Djillali Ain-Tedles, zaouiaAlaouia,El-Bouzidia, et la liste est longue… Ceux que je viens de citer représentent un Océan et Mostaganem est un vivier où se mêlent art et culture et ce qui me tient vraiment à coeur c’est la Future Casbah de Mostaganem.
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O.I : Et si je vous parle de littérature et de musique, votre coup de coeur ?
H.H : Vous savez, de par mes fonctions, je n’ai pas beaucoup de temps pour lire, mais de temps en temps j’aime me plonger dans la littérature engagée et surtout algérienne, je  cherche un livre que je ne trouve pas pour l’instant, celui de Drif Zohra que j’admire, c’est une femme formidable, courageuse et sincère. Pour la musique, je suis portée plus sur le Châabi et la musique classique. La chanson occidentale, je suis plutôt Aznavour et bien d’autres chanteurs connus sur le plan international.
O.I : Un dernier mot madame ?
H.H : Je vous remercie pour cette opportunité que vous m’avez offerte pour m’exprimer en toute liberté et en toute transparence. Et je voudrais aussi remercier tous ceux et celles qui ont collaboréavec moi et Dieu sait ce qu’ils ont enduré avec moi, mais c’était uniquement pour le bien de cette magnifique wilaya. Je saisis cette occasion pour demander des excuses à tous ceux et celles qui s’estiment avoir été lésés durant mon séjour à Mostaganem, mais qu’ils sachent que j’ai tout donné pour cette charmante ville et Dieu m’en est témoin, que je voudrais bien apporter beaucoup d’autres choses. J’ai la conscience tranquille et je lance un appel à ceux qui seront appelés à prendre le secteur de la culture en main pour leur dire ‘’Prenezsoin de la future Casbah et bâtissez- là, Mostaganem
la mérite’’. Je vous remercie encore une fois.

Entretien réalisé par Ahmed Mehdi

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MAITRE BENAISSA ABDELHAK À OUESTI-INFO : « Le Bâtonnier Maitre Athmani m’a menacé de mort, c’est un dictateur et un fraudeur ! »

MAITRE BENAISSA ABDELHAK
MAITRE BENAISSA ABDELHAK

Désemparé , maitre t Benaisa Abdelhak s’est présenté au journal annonçant que le Batonnier de Sidi Bel Abbès maitre Athmani Mohamed l’avait ménacé de mort. « Il était environ 16 30 minutes heures ce vendredi 7 février
2014 et alors que j’apprêtais à entrer dans mon bureau, le batonnier maitre Athmani qui était au volant d’une voiture de petite cylindrée, m’interpella en proférant des insultes obscènes à mon encontre et me menaçant de mort ! » s’exclame maitre Benaissa et de continuer « il était suivi derrière par un autre véhicule dans lequel
se trouvaient deux autres avocats de son batonnat, j’ai déposé plainte au niveau du commissariat de police. Maitre Benaissa Abdelhak avoue être irrité par les agissements indécents et irresponsables , selon lui, du bâtonnat
censé être une institution  noble où la démocratie et la transparence  sont de règle» «malheureusement, affirme t-il, c’est tout à fait le contraire , le Bâtonnat version Athmani est aux antipodes des textes et des lois de la république ! » affirme , l’avocat Benaissa ‘’C’est malheureux d’en arriver là, à un point de non retour, et
pourtant , je ne suis contre personne mais contre la façon indécente et irresponsable dont ils ont préparé les listes électorales du bâtonnat de la wilaya de Sidi Bel Abbés’’. Et d’ajouter « Il y a une réglementation et des lois
de la république que l’on doit respecter, or cette composante, qui a eu à gérer plus de 20 ans cette institution en a fait une  propriété privée. Il y a des collègues qui ont été éliminés de la liste électorale du 08 février 2014
comme dit l’adage ‘’Racham H’mida ou laab H’mida ! »où est l’ordre du jour qui est la base de travail? on ne l’a jamais vu ni lu, c’est un déshonneur pour la corporation. Nous avons déposé une plainte en urgence en référé auprès du tribunal administratif de Sidi Bel Abbés pour le gel des élections du 8 février 2014, mais malheureusement on a été débouté. On a refusé des candidatures sans pour autant notifier aux intéressés les motifs, c’est incroyable ! » Maitre Benaissa précise que « la loi exige que la liste doit être déposée au niveau du
greffier en chef du tribunal de Sidi Bel Abbes et qu’il y ait l’affichage au grand tableau , nous sommes aux portes des élections et rien de tout cela ! » S’emporte t-il. « Ils ont annoncé les élections sans préciser ni la date de
début ni de celle de la fin de dépôt de candidature. C’est le black-out total ! » « A titre d’exemple, ajoute maitre Benaissa, la liste des candidats et candidates dépasse les 100 ou 150 postulants à Oran et Tlemcen avec noms et
photo des candidats! chez nous nous sommes 5 avocats à présenter notre candidature face à celle dite des 19 de Athmani c’est un véritable  clan qui fait peur.Les avocats n’osent pas défier le Batonnier et sa liste, Athmani fait régner la terreur et la peur .Gare  à celui qui ose le défier !C’est l’omerta ! En 2007  à la veille des dernières élections mon cabinet à été invendié par des mains criminelles, c’est bizarre, non! On est jeudi 06 février et personne ne sait qui est candidat, vous vous rendez compte ?Maitre Benaissa soutient « On n’a tout de suite réagit face à ces dérives, on a adressé une  lettre par le biais d’un huissier de justice au bâtonnier, il n’a pas voulu
accuser réception de la correspondance, il a peur !On a saisi les procureurs généraux et les présidents de cour de
Sidi Bel Abbes et de Ain Témouchent et à la presse sans oublié le recours déposé au conseil d’Etat. Je ne sais même
pas si ma candidature est retenue pour en faire campagne, tout a été macabrement planifié mais
cette fois ci ça ne passe pas. Maitre Athmani est un fraudeur, il a piétiné les lois de la république. Les candidatures au lieu  ’etre déposé au niveau de la cour , elles l’ont été au niveau du bâtonnat c’est quoi çà et personne ne dit rien ! Enfin, maitre Benaissa conclut : Le bâtonnier Athmani est un dictateur, il a semé la hogra et la terreur et il doit rendre des comptes. Il veut perpétuer son règne au prix de magouilles et de trafic d’influences. Personne ne
sait , par exemple, le montant dépensé pour la réalisation de la maison des avocats et sur quel fond ? C’est pas un
intouchable, son heure a sonné.Le combat continue, la vérité éclatera et le droit finira par l’emporter. »

Par A. Hocine