Algérie: De l’expérimentation nucléaire à celle de la fracturation hydraulique

Alors que dans le monde entier, on se soulève et proteste contre l’exploitation du gaz de Schiste qui est un véritable désastre environnemental de l’avis général des scientifiques et experts internationaux, l’Algérie a, dans un passé récent  donné son accord de principe à une société Française  et par ricochet aux Américains , pour la recherche , prospection et  plus tard l’exploitation de ce gaz.Un gaz qui lors de son extraction des sous-sols Algériens empoisonnera l’immense nappe phréatique contenu dans le Sahara, même si les tenants de ces projets tentent de nous faire avaler une couleuvre en insistant que le processus de fracturation se fera par des techniques moins dangereuses  or selon les experts, l’utilisation de la technique d’extraction des gaz de schiste ne peut se faire sans l’injection à haute pression d’eau mélangée à des substances chimiques dans le sol ce qui engendrera quelques que soit la “technique”, des fissures sur les parois rocheuses ou argileuses , il est dit et confirmé que ce processus mis en œuvre  polluera inévitablement les nappes d’eau. Alors pourquoi s’acharne-t-on à autoriser son exploitation qui dit-on d’ailleurs, coute dix plus cher que l’exploration des hydrocarbures.

La Roumanie qui croit détenir un immense gisement de ce gaz ,vit au même rythme que l’Algérie mais à un degrés moindre puisque eux n’ont pas les mêmes ressources naturelles que l’Algérie. Profits et richesses issus de cette matière ont été  mis en exergue par les Américains aux Roumains qui ont signé les accords en 2012 de prospection et d’exploitation et  la société Américaine Chevron  s’est octroyée la première plateforme d’exploration dans ce Pays. Il y a quelques jours , c’était l’organisation internationale Greenpeace qui a rejoint les mouvements locaux de protestation dans la région de Pungesti en Roumanie et se sont introduit dans la plateforme de Chevron . Ces militants de Greenpeace se sont enchaînés les uns aux autres avec le grillage délimitant le site de la société et exigeaient  du gouvernement Roumain  qu’il interdise la fracturation hydraulique. Appuyé par de nombreux militants écologistes de la Roumanie qui se donnent rendez-vous  régulièrement autour de cette plateforme  et qui ont réussi à interrompre à maintes reprises les travaux de prospection, la population locale s’inquiète des conséquences catastrophiques de cette exploration dans leur région et surtout sur les ressources en eau. On dit qu’une vidéo circule dans les réseaux Roumains et qui montre une flamme surgissant d’un robinet  d’eau dans une maison  d’agriculteur.

En Algérie, on a brandi la menace de l’extinction de hydrocarbures d’ici à 2030  pour autoriser ces “expérimentations pardon explorations , mais a-t-on une fois évalué nos besoins en ressources hydriques d’ici à cette époque lorsque la sècheresse actuelle atteindra son summum et qu’un litre  d’eau potable coutera deux , trois ou dix fois plus chers qu’un litre d’essence. L’eau est à notre humble avis  la principale ressource à préserver pour les futures générations, quitte à immobiliser tous les moyens énergivores, n’est-elle pas actuellement l’enjeu majeur  de conflits locaux. Or et au nom du procédé d’extraction de ce gaz de schiste, on veut en finir  et épuiser cette précieuse source de la vie sur terre par tous les moyens jugés techniquement bon pour la  fracturation hydraulique d’ailleurs interdite en France.

 


Un champ devenu forage par lemondefr