Carnage à Paris : le jour d’après

Plus de 120 personnes ont été tuées à Paris vendredi soir. L’état d’urgence a été décrété en France. Les Parisiens ont pour consigne de rester chez eux.
Par Le Point.fr

Jamais la France n’avait connu telle scène de guerre. Des kamikazes dans sa capitale, des fusillades dans ses rues et sur ses terrasses de café. À la suite du drame qui s’est déroulé dans la nuit de vendredi à samedi à Paris, l’état d’urgence a été décrété dans tout le pays par François Hollande. Anne Hidalgo, la maire de la capitale, conseille aux Parisiens de ne pas sortir de chez eux. Vendredi, trois ou quatre hommes ont pénétré au Bataclan, faisant au moins 82 morts, selon un bilan temporaire. Une prise d’otages d’au moins trois heures a eu lieu, avant que le Raid ne donne l’assaut vers minuit et demi. Au Stade de France, où avait lieu une rencontre amicale de football entre les Tricolores et l’Allemagne, une personne et trois kamikazes sont morts. Une première explosion a eu lieu à 21 h 20 aux abords du Stade de France. Le président François Hollande a été immédiatement évacué. Trois explosions ont retenti au total autour de l’enceinte sportive. Dans l’est de Paris, rue de Charonne, 18 personnes ont péri dans une scène de guerre. Des témoins évoquent des tirs pendant “deux, trois minutes”, “des rafales”. À l’angle de la rue Bichat et de la rue Alibert (10e), une fusillade faisant 12 morts a éclaté sur la terrasse du restaurant Au Petit Cambodge. Rue de la Fontaine au roi, cinq personnes ont été abattues par plusieurs rafales d’une mitrailleuse automatique sur la terrasse d’une pizzeria, La Casa Nostra. Enfin, un kamikaze s’est fait sauter boulevard Voltaire.

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