Des espaces verts transformés en garages de voitures à Sidi Bel-Abbès

Comparativement à, il y a une vingtaine d’années, les cités des 220 144,314,192et200 logements situés à la zone nord est, de la ville de Sidi bel Abbès ont perdu leur attrait initial à cause de la bêtise humaine. A première vue, nous avons été choqués du spectacle, des espaces verts se trouvant à proximité des ensembles de logements individuels transformés en garages de voitures. Certains riverains se sont accaparés des espaces verts, sans aucun droit, et de façon illégale en ayant fait d’eux une propriété privée. Certains espaces ont été clôturés à l’aide de tôles en zinc, de fil de fer, de contre plaqué et j’en passe, allant jusqu’à barrer le passage aux voisins et aux passants. D’autres personnes ont osé, en l’absence de contrôle, construire au milieu des espaces verts des cagibis en parpaing qui les ont intégrés dans leurs habitations. Cette déliquescence qui s’opère au fil des années et qui ne date pas d’aujourd’hui, apparemment n’a pas fait bouger les choses, voir réagir les gestionnaires de la ville (les élus) ni les autorités de Sidi bel Abbès. Nous n’omettons pas de réitérer notre démarche qui se veut un message pour attirer encore une fois l’attention des autorités, sur l’incivisme de certains habitants qui n’ont malheureusement aucune notion de savoir vivre et encore moins, sur le respect et la préservation de la verdure, qui humanisait quelque peu la cité, a fait réagir un sociologue dépité, qui explique que ces gens préfèrent de loin leur mode de vie et par conséquent ne font pas bon ménage avec les plaisirs de la verdure. Face à ces dépassements, une question taraude l’esprit. Pourquoi les services concernés n’ont rien fait pour arrêter cette pratique, qui va à l’encontre des lois de la république. Il y va de l’intérêt de tout le monde à remédier à ces lacunes de manière à rendre à césar ce qui appartient à césar, avant que ne disparaisse ce qui reste des espaces verts.

DAOUADJI M.

Reflexion