ESPACE LACARNE: Epopée Benbarek – 4° Partie: transfert à L’Atlético de Madrid.

Ben Barek ne tombe pas dans la rancœur, il prépare sa revanche et l’obtient haut la main à l’occasion du match Paris Nord du 1er Novembre 1947,il est rappelé une autre fois pour affronter le Portugal le 23 Novembre à Lisbonne. Larbi joue crispé et timoré en première mi temps ,après la pause. Il reprend sa manière habituelle, il conserve la balle, dribble, feinte, démarque ses partenaires de l’attaque. Il permet à Vaast de marquer un but avant d’obtenir le quatrième et dernier point de la partie, d’un shoot superbe. Il est la vedette du match.Il effectua ensuite quatre matchs avec l’équipe de France, contre l’Italie, la Belgique, la Tchécoslovaquie et l’Écosse avant d’être transféré par le stade Français à l’Athlético de Madrid pour la coquette somme de 8 millions de FF. Larbi débarque à Madrid avec sa nouvelle épouse Parisienne, Louisette. Il est assez amer de quitter une ville qui l’a tant applaudi.
Exilé, le Marocain a vite fait de conquérir les foules du stade Métropolitano, son art est un régal pour les supporters du Club «rouge et blanc».
A l’issue de la première saison, l’Atlético est quatrième derrière Barcelone et le Réal. Il boucle en vainqueur la saison 1949/1950. C’est le premier titre remporté grace à l’apport de BEN BAREK, mais aussi du Suédois Carisson, il totalise à eux deux, la bagatelle de 158 buts. L’Atlético de Madrid effectue une tournée en France, un nouveau plébiscite populaire à Si Larbi à Paris et à Reims. Larbi aimerait retrouver ses premiers amours, mais son contrat avec les rouge et blanc court encore. l’Atlético cède son spectre à Barcelone et rentre quelque peu dans les rangs.
Décembre 1953, Ben Barek suit un stage d’entraîneur à Paris, il rencontre Jean Robin ,le fils du Président de l’OM. Celui ci le convainc de revenir à Marseille ,Pierre le père Robin franchit les Pyrénées et s’en va racheter le contrat du Marocain. Larbi alors, retrouve la Canebière et le Vélodrome. Il n’a rien perdu de son talent pour le grand bien de l’OM et pour le bonheur du Suédois Anderson, qui retrouve d’un coup le punch. En coupe de France, Marseille bat successivement Rouen (3-2)Sedan 2-1 et atteint la finale à quelques jours de ses 37 ans ,lorsqu’il pénètre au Stade Colombes pour la première et dernière finale de sa carrière .
En face de l’OM, L’OGCNice et sa vedette marocaine Mahjoub Abderrahmane. Les Niçois en définitive ont battu l’OM par 2-1, Marseille battue, Larbi ayant tout donné sur le terrain.