Faculté de médecine Taleb Mourad (UDL): Marche silencieuse de solidarité aux internes de Sétif

Il était 8h30 ce matin , lorsque la longue file composée en majorité d’étudiants en médecine s’ébranla depuis la faculté de Médecine Taleb Mourad pour se diriger vers le CHU Dr Hassani Abddelkader . Ils étaient plus deux cents étudiants en blouse blanche , dit-on , qui ont prit part à cette action de solidarité aux autres facultés de médecine du pays. En effet, à travers cette action, ils ont exprimé leur sympathie et affection envers les médecins internes victimes de Sétif d’une part mais aussi pour dénoncer les mauvaises conditions de travail dans les hôpitaux.

Pour rappel, deux médecins internes Nabil Chérifi et Hafidha Sellami , du service de pédiatrie du Centre hospitalo-universitaire Saadna Mohamed Abdenour de Sétif ont perdu leur vie dans un accident tragique survenu mardi 8 mars dernier dans la région de Lakhdaria, (wilaya de Bouira) alors qu’ils évacuaient un bébé vers Alger à bord d’une ambulance. Le chauffeur de l’ambulance, B. Rédha, est décédé quelques heures plus tard alors que le nourrisson a succombé également dans ce drame qui a ébranlé toute la ville de Sétif et mis en émoi non seulement le corps de la santé de la wilaya mais aussi les facultés de médecine des autres universités du pays.

Selon nos informations, cette action intervient après le mot d’ordre lancé dans les réseaux sociaux il ya quelques jours et vise à exiger toute la vérité sur les contours de ce drame et surtout de dégager les responsabilités inhérentes aux médecins internes et leurs prérogatives. Tous ont été unanimes, l’envoi de médecins internes en accompagnateurs avec un malade n’est pas prescrit dans leurs compétences. Le long cortège des blouses blanches de la faculté de médecine Taleb Mourad a observé une minute de silence à la mémoire des victimes de l’université de Sétif lors de son passage au CHU Dr Hassani ensuite la longue file a rejoint la faculté où les initiateurs dont quelques syndicalistes ont pris la parole et soulevé quelques revendications touchant leur cursus en fin de cycle.

Un commentaire

  1. Aujourd’hui, Djillali Liabes aurait eu 68 ans, si des mains criminelles ne lui avaient lâchement ôté la vie, un beau matin ensoleillé de mars, dans la fleur de l’âge, à 44 ans.

    Depuis ses études primaires et secondaires au Lycée Azza Abdelkader dans sa ville natale de Sidi Bel Abbès à ses études supérieures à l’université d’Alger lui ont permis d’obtenir une licence en philosophie et en sciences sociales, un doctorat 3ème cycle et un doctorat d’état en littérature et sciences humaines, tout a été dit – ou presque – sur celui dont la notoriété et la personnalité avaient fortement marqué de leurs empreintes la communauté scientifique et universitaire en Algérie, et bien au-delà , et qui continue d’être, dans nos cœurs et nos mémoires, une Fierté Belabbésienne.

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