Festival du RAI: Une soirée à mettre aux oubliettes

La première soirée  de la quatrième édition festival est  à mettre, a tout point de vue aux   oubliettes. Marquée par  la défection remarquée  de  CHEB  ANOUAR,  la star vedette du jour,  ainsi  qu’une  l’affluence plutôt timide d’un public  surexcité, mais aussi et surtout  averti, cette soirée dégageait, à première vue,  l’impression du déjà vu tant sur le  plan d’organisation que des plateaux artistiques proposés. Et pour cause, tous les chanteurs  qui ont   défilé sur la scène  s’arcboutaient  à reprendre les mêmes chansons de la troisième édition,  voire même la première et la deuxième édition et recommençaient  de nouveau comme si le temps s’est arrêté il y a trois ans. Nul   produit nouveau   n’est venu dissocier entre la troisième   la quatrième édition, exception faite  pour Cheb ABBES  qui  a brisé un tant soit peu  la monotonie   avec  son nouveau tube  MAALICH BASSAH DARTIHA   les autres  y  compris CHEIKH  NAAM, KHALLAS,  n’ont pas réussi  non plus à emballer un public  chauffé à  blanc tant que les tubes proposés sont d’une redondance telle que le public a fini par  les chahuter . En effet , le bal qui  a été ouvert  avec un retard d’une heure et demi sur l’horaire prévu  par   CHEIKH HATTAB, l’enfant de SAIDA   dont les chansons  sont aussi  vieilles que le monde  et encenseuse à loisir, des maitres du moment   ont été chahutées et huées  de bout en bout .Il  n’a pas  réussi, il faut le dire , à  capter  l’attention  d’une jeunesse rétive  qui avait  du mal à  suivre ce style  en vogue et populaire  dans les années 60 mais semble avoir pris un sacré coup de moral pour des raisons liées principalement au manque de travail, de sérieux et surtout de recherche …  .  Il sera relayé  quelques minutes plus tard, par le chanteur à l’accordéon CHEB HABRI,  le virtuose  D’ELBAHIA des années 70    semble  entamer, après une absence de plusieurs années   un retour assez  timide   au vue  de sa  prestation tout juste moyenne pour ne pas dire  autres chose. Pris par le poids de l’âge , ELHEBRI  a perdu ,  faute de recherche  a t-il avoué  en marge du festival , son ancrage et promis  de faire retour fracassant l’année prochaine  s’il sera invité bien sur .    Minuit  sonnant,  vient  la grande déception de CHABA DJAMILA DIT   ELARZIWIA.  Légèrement vêtu, « la chanteuse »  se croyait   dans un cabaret.  Elle provoqua par son accoutrement   incommode et indigne d’une chanteuse, les familles dont certaines  ont quitté le spectacle, des sa montée sur scène.   CHABA  Djamila était  à vrai dire dans une rive et le public dans une autre rive.  « ATIHA ELWARD KHALIHA  TCHAOUR »  qui  signifie « donne lui les fleurs et laisse la partir »  fusaient de partout,  une manière au public d’exprimer son dégout et sa colère     contre  de cette chanteuse qui devait être partout, sauf dans un endroit pareil et de surcroit devant  de familles.  Il  est minuit  30  et la soirée  n’a pas  atteint  sa vitesse de croisière. Il fut ensuite  le tour  du constantinois  KHALLAS     drapé dans un  tee shirt frappé de l’emblème  anglais.   Il  reprend presque les mêmes chansons de la dernière édition  et n’a pas changé d’un iota ces chansons connus par tout le monde. Aucune innovation point de création que  des reprises  du défunt HASNI.  Il  en est ainsi pour cheikh NAAM. Le déjà entendu  a dominé sa prestation tout juste moyenne   qui malgré cela reste  TOUJOURS    admiré et respecté par son public. A. 1 heurs du matin, apparait tout en noir le chanteur des studios et non pas des scènes  BENCHENET puisque c’est de lui qu’il s’agit .na pas comme prévu réussi a se hisser  au niveau des attentes de la masse juvénile. Sa prestation était  loin  des attentes d’une jeunesse avide visiblement de détente. Et c’était finalement, la star vedette   de la soirée, CHEB ABBES  qui a pu maintenir   le public jusqu’à aune heure tardive.  Il a pu quand même compenser pour le  public ce qui était  sur le point  de rater  une soirée   Il prendra à bras le corps le public et l’embarqua  avec son riche répertoire vers d’autres cieux plus ou moins enchanteurs. Il marque ainsi d’une façon époustouflante son passage sur scène et mérite un cachet important tandis que les autres ont fait e de la simple configuration.

En marge du festival, les artistes ont accepté de donner leur opinions sur les déclarations de BILLAL:

CHEB ELHABRI.

BILLAL  a travaillé avec moi comme guitariste je le connais très bien. C’est quelqu’un  qui  ne respecte  pas son public. Il aurait du venir et chanter à Sidi Bel Abbes.  Ces mots assassins lui  causeront tôt ou tard beaucoup de peine  et des remords;  et puis le public  de  bel abbés est merveilleux.

 

CHEB KHALLAS

Bilal  l’a dit peut être comme ça sans mesurer l’onde de choc de ses propos. Et s’il l’a dit ça, ce  n’est  pas normal le public soit belabbessien  ou  un autre  mérite respect c’est lui qui est  le baromètre de  tout chanteur …