HISTOIRE, HISTORICITÉ ET HISTORIETTES.

Suite à la parution de l’article « l’Emir Abdelkader vaincu par les trahisons »  sur les deux journaux électroniques de la ville ainsi que sur la « Voix de l’Oranie » des 11, 12 et 13 octobre 2011, nous apportons quelques remarques concernant certains aspects précis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès l’entame du texte, le signataire de l’article situe le problème qu’il veut aborder tout en faisant référence aux trois conférences données, les 11, 18 et 25 août 2011 au siège de la section locale de la Fondation Emir Abd-El-Kader  et dont le thème était : «  La vie, l’œuvre et la composante de la personnalité de l’Emir », thème , comme on le voit, parfaitement circonscrit et qui excluait de fait une intervention abordant le même sujet que celui qu’il nous a présenté pour la simple raison qu’il n’était pas prévu par les conférenciers de la Fondation. Il dit ensuite : « C’est avec la traduction de son autobiographie, et quelques ouvrages bien choisis, que je tente de repositionner un débat qui m’a paru manquer de clarté au cours des différentes conférences… ». On ne saisit pas comment un débat-et d’abord quel débat ?- peut manquer de clarté pour un sujet qui a n’a pas été abordé par les  trois intervenants  mais toutefois effleuré par quelques assistants. Se baser sur l’autobiographie est une excellente chose mais le faire sur une traduction discutable et des « ouvrages bien choisis » du seul point de vue de l’auteur, appelle immanquablement des remarques. Nous avons relevé quatorze points qui méritent, différemment certes, d’être retenus. Appelant  des réponses circonstanciées certaines d’entre elles (douze) figureront dans un  document sur lequel nous sommes actuellement penché et où ces réponses s’insèreront de fait. Aussi  ne limiterons-nous qu’au relevé de deux points essentiels : les « historiens » retenus et  la traduction de l’autobiographie. D’autres aspects sont relevés mais leur poids dans le texte n’étant pas déterminant, nous nous sommes abstenu de les commenter.

1. Ouvrages choisis. Quatre sources en Histoire qu’on qualifierait d’originales sont citées.  Le traducteur de l’autobiographie de l’Emir, Monsieur Hacène Benmansour, ne pouvant avoir qu’un impact indirect sur le contenu de l’article puisqu’il « parle » à la place de l’Emir, en est exclu. Seules la qualité et la fiabilité de sa traduction peuvent être discutées.

Quant à Marie d’Aire, née Boissonnet, signalons qu’elle  est apparentée à la famille Chevalier dont le futur maire d’Alger, découvrant par hasard dans sa cave le manuscrit de l’autobiographie de l’Emir, en fit don, dans les années 1960, au Ministère des Anciens Moudjahidine. Sa « contribution » se retrouve éparpillée en divers endroits de la très discutable encyclopédie Wikipedia où il nous a été donné de constater que les thèmes ayant trait à la colonisation et particulièrement à l’Algérie sont confiés à des Pieds-noirs aux relents nostalgiques nauséabonds. Nous avons été deux algériens à avoir affaire, solidairement, à cette « encyclopédie » et sommes parvenus ensemble à dénicher l’auteur du rejet par cette encyclopédie de tous les textes vrais qui entravaient « sa » vérité. l’auteur cite l’oncle de  Marie d’Aire, Boissonnet Estève de la Touche. Voila ce qu’en écrit Wikipedia : « Il est promu directeur du Cabinet Arabe du Duc d’Aumale, Gouverneur de l’Algérie jusqu’à ce que la Révolution de 48 mette un terme à cette collaboration et qu’il rentre à Paris avec le Prince. Celui-ci avait promis la liberté de l’Emir Abd-El-Kader mais la République ne se sent pas lié (sic) par ses promesses et le fait prisonnier. Le capitaine Boissonnet est chargé de le surveiller à Pau puis à Amboise avec le titre de Commandant Supérieur du Château. Il se liera d’amitié avec l’illustre prisonnier et, mieux, en fera un ami de la France. Il obtiendra sa libération du Prince-Président, fera avec lui un voyage triomphal puis le raccompagnera en Algérie. ». Le cliché qui constituera l’épine dorsale de la propagande du colonialisme est lâché. De plus, le capitaine Boissonnet n’est pour rien dans la libération de l’Emir qui, elle, a ses véritables origines en Angleterre sans l’ombre d’un doute. Mais ceci est un problème sur lequel nous reviendrons au cours d’une autre occasion.

Un autre auteur algérien cité a  parlé de l’Emir et même bien mais ce dernier ne semble apparaître que comme alibi pour permettre une insertion d’un pan d’histoire de nature à crédibiliser cet auteur en dépit de la maladroite esquive observée dans la dernière partie de son livre. Comme ses citations n’apparaissent à aucun moment convaincantes eu égard au corps de l’article, il n’y a pas lieu de s’y attarder si ce n’est pour noter que la date d’embarquement pour Toulon n’est pas celle du 25/12/1847 à partir de Ghazaouet que l’Emir quitta le vendredi 24 à bord du « Solon » pour Oran d’où il fut transbordé le 25 sur la frégate « l’Asmodée » en direction de Toulon en compagnie de 97 compagnons.

Enfin, Martine le Coz  qui vit à Amboise a été retenue  comme historienne  alors qu’elle est romancière et « Le Jardin d’Orient » (publié aux Editions Michalon en 2008) où elle parle de l’Emir (à l’occasion du bicentenaire de sa naissance) est son treizième roman à côté de deux essais,  de textes poétiques et elle a même publié un document sur “l’hypnose et la graphologie”.  Selon elle, le livre sur l’Emir lui a été inspiré par la lecture d’ouvrages diversifiés où sur les huit qu’elle cite, un seul a été écrit par un historien, toujours  très tendancieux quand il s’agit de l’Emir et de l’Islam. Il s’agit de Bruno Etienne ; les autres concernent le soufisme, la sociologie et l’islamologie. Le roman de Martine le Coz, agréable à lire, relève plutôt de ces romans qu’on qualifie de « romans-vrais », c’est-à-dire d’œuvres qui, partant de faits réels, sont romancées pour accrocher le lecteur. Il en est ainsi de « La Sarbacane » de Roger Mauge (Editions Grasset 1979) où, à partir de l’itinéraire du « terroriste Carlos », le roman est écrit ; de Da Vinci Code de Dan Brown qui, à partir de l’histoire première du Christianisme élabore un roman-fiction sur le Saint Graal, le romancier américain  se définissant lui-même « comme critique d’art ».  Mais  citer celui de Martine le Coz comme source, pour  rédiger un article d’Histoire, a de quoi laisser perplexe.

L’ensemble de ces « historiens » si tant est qu’ils le fussent réellement, n’ont pas abordé la période qui constitue l’âme de l’article, c’est-à-dire les derniers jours de l’Emir en Algérie sur laquelle l’auteur a porté toute son attention. Pourtant une légion de titres connus et reconnus existe pour s’en faire une idée. A moins d’avoir fait une mauvaise lecture de l’article, on se questionne sur leur présence comme références. Un élément reste à piocher : l’analyse susceptible d’être faite par un spécialiste sur l’état d’esprit qui pourrait avoir été celui de l’Emir après un combat ininterrompu de quelque treize jours, dans des conditions climatiques exécrables, face à 50 000 Marocains soutenus par l’artillerie du Général Lamoricière qui a fait la différence.

2. La traduction de l’autobiographie de l’Emir par Monsieur Hacène Benmansour.                                 

Je voudrais, au préalable,  rappeler le contenu du commentaire  que j’avais adressé, sur BAI  le 25/09/2011 à 13h16 mn, à l’auteur dudit article : « Comme vous avez eu à le vérifier, tous les jours qui ont précédé la parution de votre article sur BAI et dont j’ai été honoré d’être mis à contribution par des échanges qui m’ont paru revêtus de la sérénité nécessaire » … « J’aurais souhaité vous voir promptement réagir à mon article Les points manquants aux (i) de l’Histoire qui vous concernait  et pour lesquels d’autres éléments sont en attente comme d’ailleurs annoncés dans l’article. »

Lors des visites qu’il a commencé à me rendre dès le lendemain de la parution de ce commentaire , il  a été question surtout de la lettre envoyée par l’Emir à Lamoricière que je lui ai traduite, à main levée en français, et réécrite en arabe (écriture moderne) en lui lisant le texte introductif, déterminant pour la compréhension de celui de l’autobiographie,  rédigé par le Professeur Abdelmadjid Meziane qui a bien expliqué certains mots usités à l’époque de l’Emir  et notamment « sersour » qui voulait dire « chasseurs ». Pour des motifs qu’il ne m’appartient pas d’apprécier, il a jugé opportun de ne pas en tenir compte et devait avoir sûrement ses raisons de ne pas l’avoir fait. Il serait malvenu de ma part de contester cela mais j’en prends acte au passage. Je sais qu’il ne niera pas ces fréquentes rencontres pour la simple raison que s’il avait eu une quelconque contestation à exprimer, il  n’aurait pas hésité à le faire dès la parution de mon commentaire précédemment cité . Or mon commentaire est paru il y a plus d’un mois suite à mon article « La bataille de Sidi Brahim » sur laquelle il n’a pas manqué de s’exprimer à l’instar de beaucoup d’autres. Il a tenu compte-et c’est son droit le plus absolu-de la très contestable traduction de Monsieur Benmansour, alors que  nous sommes tous concernés par la traque de la vérité mais, en dépit de tout cela,  « sersour » apparaît dans le texte comme le nom d’un lieu au point où l’on se questionne légitimement  il se situe par rapport à Sidi Brahim. Il cite le traducteur : « Quand nous sommes arrivés à Sidi Brahim, nous fûmes accueillis par certains chefs français à Sersour ». Que penser d’un traducteur qui ferait que l’Emir jouissait d’un don d’ubiquité c’est-à-dire celui de  se retrouver en plusieurs endroits en même temps ? C’est pourquoi il est absolument faux que  Sersour soit un lieu.  Le sens de l’historicité semble échapper complètement au traducteur. Ceci  entraîne de fait un dérapage par rapport à l’objectif premier qui doit prévaloir dans toute narration historique : la conformité du récit à la réalité pour peu que cette dernière soit corroborée ; si elle ne peut l’être, la certitude cède alors la place aux hypothèses qui, lorsqu’elles sont bien étalées, peuvent faire germer une forte motivation chez d’autres chercheurs et les mettre sur la voie. C’est notre plus cher souhait. Pour soutenir ce que nous avançons  nous  demandons à nos aimables lecteurs de lire attentivement ce qui suit :

Pour rappel, nous signalons que le corps des chasseurs « a été créé par ordonnance du 28 septembre 1840, sous la dénomination de « chasseurs à pied » ; une autre ordonnance, du 19 juillet 1842, leur a conféré leur dénomination de chasseurs d’Orléans ». « Le 17 novembre 1831 deux régiments de cavalerie légère furent créés sous la dénomination de chasseurs d’Afrique (L’Algérie ancienne et moderne. Par Léon Galibert. Editions Furne et Cie, Libraires-Editeurs. Paris. 1844.Pages 611 et 625). Mais revoilà l’Emir qui nous éclaire : en  ne  reprenant qu’une partie du  contenu de la seule page 98 de son autobiographie (version du fac-similé)  dans laquelle il décrit les batailles livrées à Sidi Youcef aux Français (en novembre 1843) et celles livrées aux Hsasnas et Ouled Slimane (cette dernière étant citée en page 101) entre autres, nous remarquons que le mot  « sersour » y est cité quatre (4) fois en six lignes successives. Voyons le texte en détail:

   …حتى صاح بهم قوم المذكورين فأسرجوا وشرعوا في قتلهم وردهم من حيث جاءوا بموت كثيرة وإذا السرسوروالجيش وراءهم فانهزم الجيش…ثم عادوا غزوة أخرى فأتــوا بالسر سور وجيشنا بسيدي يوسف نذروا بهم فاصطفوا  وجعلوا فرجة بين الصفوف وحمل السرسور حملة واحدة حتى تكاملوا وسط الصفوف فرجة المكيدة أطلقت التو ارق دفعة. فانقلبت السرسور لعسكرهم . وأما الحساسنة فما دروا أين ينقلبون                            

Nous en donnons la traduction suivante qui gagnerait, nous en sommes pleinement conscient, à être plus fignolée :

« …les gens précités donnèrent l’alerte, sellèrent leurs montures et commencèrent à les combattre en  les repoussant d’où ils étaient venus  faisant de nombreuses victimes, quand apparurent, derrière eux les chasseurs et l’armée qui fut, elle, battue. Puis ils revinrent à la charge une nouvelle fois avec les chasseurs alors que nos troupes étaient à Sidi Youcef, les menaçant. Elles se sont alignées laissant une brèche où se lancèrent les chasseurs en une seule charge jusqu’à ce qu’ils s’infiltrèrent entre les rangs où cette brèche fut conçue par ruse ; c’est alors qu’ils furent mitraillés et les chasseurs durent s’en retourner vers leur camp. Quant aux Hsasnas, ils ne surent où aller.»

Nous nous devons de signaler qu’un passage de Monsieur Benmansour qui se retrouve dans le texte est très discutable puisqu’à quelques éléments près il n’existe pas dans l’original de l’autobiographie de l’Emir. Nous sommes à quelques années – lumière de « l’exigence de la traduction » préconisée par Jahiz (163/780-255/869) et que nous livrerons de bon gré aux lecteurs de BAI.

Que nous aurait réservé la lecture intégrale de l’autobiographie de l’Emir qui a été écrite en 1848 et non en 1849 n’en déplaise à Monsieur Benmansour  qui semble avoir pris la liberté d’arranger le texte à son gré?

Remarque  : Les trois vignettes figurant au texte ont été toutes dessinées avant 1844 par Raffet et Rouargue frères.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(15 commentaires)

  1. Salut Abdelwahid,nous sommes entrain de former une pierre angulaire autour d’un projet qui s’appelle SBA le “Grandparis”,mais,il faudra que nos concitoyens sortent de leurs bulles,et appliquent la regle des 3P:positiver sa pensée en permanence,n’entrons pas dans des polémiques inutiles,c’est vrai que moi-meme,j’ai abordé le sujet du regionalisme,mais,c’etait dans le but de dire à mes concitoyens reflichissez autrement,mes amis ,j’ai toujours defendu toute l’Algerie,l’affaire de l’egypte m’ont est temoin,(et ça c’est un autre debat),mais l’evolution est locale,et surtout collective,on doit participer au progrés de la ville,ou on vit,meme si on n’est pas originaire de cette ville.A+

  2. Salut tout le monde,un jour j’avais parlé avec Dr FEHAM,que je remercie à l’occasion,je lui ai demandé pourquoi on n’a pas à sba un journal local,voire regional,,on avait discuté amplement sur cette problématique de financements,de volontés locales,,,c’etait en 2000,,actuellement ,nous avons plus que ça,nous avons un journal electronique plus rapide,plus efficace et surtout plus libre,je remercie tous ceux qui ont participé de loin ou de prés à l’élaboration de ce projet,que moi meme je revais de réaliser,
    SBA info est actuellement une tribune incontournable qu’il faudra savoir utiliser sans pour autant tomber dans le negativisme,le mensonge,,,nous ouevrons pour une elite locale saine,c’est vrai que le bati est important,mais le mental des gens est encore plus important,si nous arrivons à un relationnel sincere ,amical et surtout fraternel,on mettra la main dans la main pour sortir de ce marasme social qui nous range,

    1. salam alika tres cher ami TESSA
      ravi de te retrouver ici ya sadiki el aziz…c’est vrai en 2000 je remplaçais mon frere le dr feham bouazza à sba et je comptais même m’installer comme tabib privé dans cette si belle ville qui a bercé mon enfance et mes annés de collégien ,puis lycéen…
      ce que tu dis à propos de la réalisation d’un journal loco-régional est fort juste et nous en avions longuement parlé toi et moi…
      hélas il nous manquait les subsides pour sa confection et l’état n’etait pas disposé en ce temps-là de nous accorder un quelconque financement ,eu égard à la “non-liberté” de penser.
      je t’avoue que naima et mohamed m’avaient dit que tu avais fait paraitre un “canard”…et quetu disposais de locaux pour sa diffusion…
      today ,il y a notre bon BAI qui fait de gros efforts pour assurer l’information…remercions donc ses responsables ,hakim djillali et les autres que je n’ai pas eu l’honneur de rencontrer..
      pour la caricature ,c’est mon gamin qui dessine et je ne puis que l’admirer…ça nous fera un “abbassi” de + dans notre chère wilaya.
      parle moi de tes projets et dis moi ce que tu deviens yal radjel ezzine
      amitiés

      1. cher ami,cher confrere,je penses que tu trompes sur la personne,je ne connais ni mohamed,ni naima,,,,mais peut-etre,fait du hasard,que nous avons discuté de la meme chose,mais je n’ai pas et je n’avais pas les moyens à l’epoque pour lancer un journal”petitparisien”,un jour on se verrai et peut-etre que tu vas te rappeler de moi,j’esaye de rester dans l’anonymat,parce que je mene un combat pour notre wilaya,mes deplacements frequents entre sba,oran et alger,m’ont fait decouvrir la réalité algerienne,le regionalisme nous detruit,et malheuresement une elite l’a hissé comme etandard,comment peut-on accepter que des gens censés etre des intellectuels reflichissent ainsi,quand on voit des ecrivains detruire volontairement la réputation d’une ville,en ne ménageant personne,quand on voit traiter un ministre de tous les maux parce qu’il a redonné à une ville sa place qu’elle merite,et que des pesudonotables d’une wilaya limitrophe nous traite de tous les mots,mais en cachette,,,je m’excuse Dr FEHAM,je n’aime pa abordé ce debat,mais,je me suis retrouvé dans des situations delicates,ou il fallait réagir,,,on est là,et on defendra notre ville,en travaillant beaucoup plus,en ecartant aucune competence quelque soit son origine,sba est une ouverte,et on est envié pour ça,le savoir,est oplus important que le bati,on peut avoir des hotels,un aeroport ,un boulevard d’excellencen,un hypermarché,une zone de showroom,mais tout cela ne vaut rien,si on n’a pas le citoyen”citadin” respectueux de l’autre,,,certains diront que c’est un reve!!!mais on a le droit d’esperer,,,,on est musulman.A+

        1. cher ami et confrère
          je m’excuse pour cette erreur d’identification sur ta personne ,mais de toi à moi je n’arrive pas à te “cadrer”.
          en tout cas bravo pour tout ce que tu penses faire ,intellectuellement parlant ,pour notre belle SBA-CITY…
          ALLAH yekhlèf ala nèss comme elmarhoumine ,djillali LLIABES ,tayebi LARBI ,si MOKRANE ,LASSOULI ,AMIR….Et bien d’autres encore qui ont franchement fait beaucoup pour notre wilaya….
          il est dommage que ton projet de journal n’ait pas abouti totalement…
          très bonne journée à toi et à ta famille.
          doc feham

          1. Salut,je voudrai remercier simultanément Dr Feham,et Mr Epsilone,(le mathematicien!!)pour leurs encouragements,le temps nous fait default,mais,consacrer 5 minutes pour lire et repondre ,ça rechauffe le coeur,nous ne pouvons manger,boire et dormir,sans pour autant avoir un objectif dans la vie,,,la 1e fois quand j’ai débarqué à Alger,les gens m’appelaient elwahrani,il m’a fallu beaucoup de temps pour expliquer que je suis belabessien,,,ce qui me faisait mal,c’est le fait de rencontrer des belabbessiens qui accepter ce sobriquet,j’ai toujours dit aux taxieurs,aux hotelirs,aux serveurs que je suis belabbessien et fier de l’etre,,,et sba est à 80 km d’oran,,,un ami qui fait du materiel informatique m’avait dit qu’un jour,en entrant chez la secretaire d’un importateur algerois,elle m’a posée la question suivante :sba ,c’est quelle wilaya??il avait repondu mostaganem,en rigolant!c’est pourquoi,je mene une campagne de sensibilisation,et d’information sur la wilaya,
            Mes amis,les années sont passées,et si maintenant vous allez à Alger,ils vous appeleront elabbassi,,,bonne continuation…….

            1. Non,je ne suis pas Mathématicienne,je préfère de loin la littérature et l’histoire mais je suis entourée d’hommes de sciences qui adorent les exponentiels etc,je suis une vieille mamie en retraite ,j’aime les mots quand ils sont à leur place et surtout gentils et quand ils servent à quelque chose . Bonne soirée à tous

              1. Salut epsilone,je te remercie pour cette reponce spontanée,mais ton identifiant me rappelle les mathématiques que j’aimées tant,et le destin a fait que je m’oriente vers les sciences medicales,,,un jour j’avais lu un livre sur la medecine française de l’epoque,et dans le preface,je decouvrait cette phrase,pour etre medecin,il faut etre mathematicien,dés lors,j’ai compris qu’il faut etre raisonnable et methodique pour exercer ce metier,,,
                moi mon identifiant est tout simplement celui de la regne des montagnes de tessala,dont malheureusement,on a peu de documents sur son histoire,j’aurai aimé qu’une association d’archeologues levent le mystere sur les vestiges de tessala,de sidi ali benyoub,de sfisef,et d’autres,,A+

            2. Oui, rien de plus important et de plus merveilleux dans la vie que de militer pour une cause noble. Tessa et Epsilone ont parfaitement raison: cette ville qui nous a vus naître, nous devons l’aimer plus que tout. Avec ce qu’elle a de positif pour le renforcer et le faire connaître et ce qu’elle a de négatif afin d’y remédier. Ce ne sera pas chose facile: nous devrons vaincre notre égoïsme, nous armer de patience et faire preuve de persévérance. Sidi-Bel-Abbès de demain, telle que nous l’imaginons, telle que nous voudrions qu’elle soit dans quelques années, décrivons-la dans les colonnes de BAI! Que chaque idée, chaque plan, chaque critique, chaque suggestion, chaque information, chaque commentaire, chaque façon de voir … soient donc les bienvenus. BAI est là pour nous unir autour de ce projet qui doit nous être si cher. Merci à tous!

        2. Mr TESSA je vous encourage pour votre combat qui doit être bien difficile de nos jours car les temps ont changé ainsi les générations.Pour aimer sa ville il faut être sur place et rester sur place cela demande un militantisme permanent et vorace ,c’est vrai nous sommes hospitaliers, ouvert et direct je veux dire franc parlé ceci est une spécificité de la région voyez vous nous n’avons rien à cacher.Je vais vous raconter une histoire véridique qui s’est passée il y a très très longtemps dans une région bien loin de la notre et je ne veux pas citer le lieu (par respect) un jour un commerçant s’est installé dans cette ville il était le seul étranger à exercer,tout le temps qu’il a ouvert sa boutique personne n’est venu acheter quoique ce soit,un jour un habitant est entré dans la boutique s’est adressé au marchant et lui dit “Je veux UNE (1) aiguille à coudre,le marchand compris le message plia bagage le lendemain quitta la ville pour un autre lieu.Comme a dit JacquesBrel chez ses gens là on ne parle pas Monsieur

  3. Salam à toi, bien cher ami Hadj Senni.

    Dans mon dernier couriel j’ai oublié de te préciser qui sont les gens qui font partie de ‘’hizb frança’’.
    Ce sont tous ceux qui pensent que ‘’Sincèrement…il (en parlant de Hadj Abd-El-Kader Bnou Mohieddine El-Hassani) aurait dû l’accepter (la…’’reddition’’). ‘’Il a tardé (à se…’’rendre’’), il aurait dû penser bien avant’’.
    Les gens qui y font partie sont ceux qui continuent à trahir la mémoire du Fondateur de l’Etat Algérien dans le sens le plus moderne du terme et Symbole de notre Unité Nationale.
    Au lieu de se focaliser et de nous apporter du nouveau sur le PARJURE français du 23 Décembre 1847, ils continuent à être les thuriféraires de leurs maitres de là-bas pour qui l’Emir a ‘’capitulé’’ ce jour là en ‘’déposant purement et simplement les armes’’.
    Mon Dieu ! ALLAHOU AKBAR !
    L’Emir a subjugué Lord Vane Londonderry au point où celui-ci a menacé le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte de dévoiler au monde entier les correspondances prouvant le PARJURE français.
    Lord Londonderry. Un anglais !
    Et que dire du Président américain Lincoln qui a admiré notre Héros National : (‘’ Admired by President Lincoln, the Algerian leader’s significance transcends history….).
    Quant à Susan Eisenhower, auteur de ‘’Mrs Ike’’ voilà ce qu’elle écrit sur notre Emir : ‘’ A fascinating figure, Abd el-Kader was a man of God who put his religion into practice and served as a bridge between the European and Islamic worlds. We have much to learn from his life’’. (Susan Eisenhower, author of Mrs. Ike).
    Le prince de Jordanie n’est pas en reste puisqu’il écrit ceci :’’ Muslims and non-Muslims alike need to be reminded of the courage, compassion and intellect of Emir Abd el-Kader. His conduct in war, in prison and in exile represent the true concept of jihad [which] provides Muslims with a much-needed antidote to the toxic false jihads of today dominated by anger, violence and politics’’. (Hassan bin Talal, Prince of Jordan).
    Je te rappelle ce que tu sais déjà, cher ami Hadj Senni et revenons en Algérie pour voir ce que disait déjà la Charte d’Alger du 16-21 Avril 1964 et celle de 1976 : ‘’…sa volonté de moderniser le pays en posant les fondements d’une économie moderne se heurte aux tendances anti nationales des féodaux et aux préjugés des chefs locaux comme le bey Ahmed de Constantine, qui malgré une résistance acharnée à l’invasion n’accède pas à la conscience de la nécessité d’une action unifiée contre l’envahisseur…’’ …’’Au bout de 17 années de lutte opiniâtre, la résistance armée ne prend pas fin pour autant’’.
    C’est être un incroyant que de penser que c’est Hadj Abd-El-Kader qui a choisi la date du 23 Décembre 1847 pour négocier l’arrêt des combats : c’est Dieu qui a voulu ce jour.
    La France (première puissance mondiale de l’époque) ne pouvait jamais venir à bout de l’Emir et de ses djounouds comme l’Emir ne pouvait jamais venir à bout des troupes coloniales françaises.
    17 années, c’est le temps mis pour que l’idée de résistance soit incrustée dans les consciences algériennes.
    La suite nous la connaissons tous : ‘’des noms glorieux comme ceux de Boumaza, de Selman El-Djellabi, de Bou Baghla, de Cheikh El-Haddad et de Mokrani témoignent encore de l’endurance et de la volonté de lutte des masses algériennes de leur aspiration sans cesse renaissante à s’unir pour mettre en échec l’effort militaire français et ses méthodes d’extermination ainsi que les facteurs de régression et de division incarnés par les féodaux’’.

    Bien cher ami, j’ai tellement de choses à te rappeler à ce sujet qu’il nous faudrait plusieurs jours de discussions et comme nous sommes sur la même longueur d’onde nous deux et comme tu le sais déjà aussi, ‘’s’ils reviennent, nous reviendrons’’.

    Ton grand ami et néammoins cousin Dr Chamyl Boutaleb El-Hassani

  4. Salam, cher ami Hadj Senni,
    Je ne voulais plus m’immiscer dans ces ”historiettes” mais que veux-tu, c’est plus fort que moi, car je suis un farouche défenseur de la VERITE sur Hadj Abd-El-Kader Bnou Mohieddine El-Hassani.

    J’ai toujours dis, en reprenant ton célèbre mot : ’’avant d’écrire ou de parler de Hadj Abd-El-Kader, il faut être en état de purification (3ala wodo’e)’’.

    Quand on m’annonce la parution d’un nouveau livre sur l’Emir Abd-El-Kader, je vais directement à la fin qui en général (99°/°) se termine par la ‘’reddition’’ de notre héros national, fondateur de notre état dans le sens le plus moderne du terme et symbole de notre unité nationale.
    Je classe cet auteur (quel qu’il soit) dans la catégorie des ‘’plagieurs’’, ou autres thuriféraires de leur maitres d’ici ou de là-bas, faisant partie de ‘’hizb frança’’ en quelque sorte.

    Ayant eu à étudier cet Homme Universel (son ascendance chérifienne, sa vie, son œuvre jusqu’à ses ‘’mawaqifs’’) je reprends la célèbre phrase de Mohammed-Cherif Sahli sur Hadj Abd-El-Kader : ‘’ De quelque point de vue que l’on considère l’Emir, on ne découvre rien de mesquin ni de médiocre en sa personne. Idées, sentiments, gestes et actions, tout en lui porte le signe privilégié de la noblesse et de la grandeur. Il est de ces êtres rares, qui de siècle en siècle, de millénaire en millénaire, offrent au genre humain une idée de perfection, un modèle exemplaire. Par sa vie, son caractère et ses œuvres, Abd-El-Kader honore son pays, sa foi et l’humanité tout entière’’.

    Quant aux négociations entre l’Emir Abd-El-Kader et Lamoricière, concrétisées par un accord mettant fin aux hostilités, et dont les tractations qui ont durées plus de quatre jours, ont été finalisées enfin par des engagements pris par Lamoricière de respecter les conditions de l’Emir Abd-EL-Kader par la parole donnée. Déjà dès 1842 Bugeaud offrira ElAman à l’Emir en l’engageant à cesser la guerre contre la proposition d’aller vivre près de la Mecque et un dédommagement. L’Emir répondra d’ailleurs : “si vous voulez mettre un terme aux maux de la guerre, faites-moi des propositions acceptables ; Je suis prêt à les écouter’’. Nouvelle proposition d’Aman en 1844. L’Emir Abd-EL-Kader répondra : “une heure passée à combattre l’infidèle est préférable pour un soldat à 70 ans passés à la Mecque’’.

    Bugeaud n’aura jamais le privilège d’assister à la fin des hostilités comme il l’a toujours souhaité. Il avait d’ailleurs avoué son incapacité de venir à bout de son adversaire ; il préférera s’occuper de la Kabylie qu’il avait l’intention de coloniser après l’avoir conquise. L’Emir pourchassé de partout ne sera ni capturé, ni tué, comme l’avait souhaité Guizot qui a écrit dans ses mémoires : “On ne détruit pas tant qu’on ne l’a pas tué ou pris un grand homme à la tête de sa nation’’. Ce sera alors la diplomatie, à défaut de la guerre, qui sera à l’origine de la fin de la résistance de Hadj Abd-EL-Kader.

    Et ce qui chagrine le plus c’est cette phrase aussi péjorative qu’incorrecte, aussi gratuite que dénotant une certaine compréhension incomplète de la part de ceux qui ont le devoir de tout faire pour ne pas ternir la mémoire du fondateur de l’état-nation moderne Algérien et symbole de l’unité nationale ; Et c’est une erreur monumentale que de dire ou écrire : “l’Emir RENDA !”
    Ainsi après de longues années de lutte acharnée et malgré les moyens gigantesques mis à leur disposition, les chefs militaires français ne purent ni capturer ni tuer l’homme qui fit subir à la France les plus sanglantes difficultés.
    Alors la France reprochera aux derniers en date de ses chefs, d’avoir accepté l’honorable arrêt des hostilités d’un homme avec qui la France avait pourtant signé deux traités tout en le reconnaissant comme Emir.
    Il eut fallu que leur victoire, pour qu’elle soit complète, soit le fait d’une capitulation inconditionnelle de la part d’un grand homme à la tête de sa Nation et n’ayant pu l’obtenir ils préfèrent le garder comme otage et lui faire accepter par épuisement de résider en France.
    Après une captivité aussi dure qu’injuste, le 16 octobre 1852, Hadj Abd-El-Kader et ses compagnons furent libérés par Louis-Napoléon Bonaparte.

    Quant à ceux qui pensent ou qui écrivent que l’Emir aurait été ”vaincu par les trahisons”, ce sont ceux là-même qui continuent à trahir sa mémoire car ils se trompent sur ce personnage hors du commun.

    L’Emir Abd-El-Kader ne s’est JAMAIS RENDU.
    Il a signé une ARMISTICE avec les généraux français.
    Il y a eu ensuite PARJURE de la part de la france coloniale.

    C’est celà la pure VERITE n’en déplaise à HIZB FRANçA.

    POINT BARRE.

    Dr Chamyl Boutaleb El-Hassani

  5. Sbah-el-kheïr,

    la bataille fait rage pour des mal-entendus concernant l’histoire notre “histoire” mais de nos jours ce n’est pas ça notre problème,c’est le quotidien aux pluriels! je constate une chose qui m’horripile c’est à chacun qui mets sa profession en exergue,et malgré votre savoir faire il manque ce qui est à mon humble avis beaucoup d’humilité!!! cessez cette guéguerre à deux sous, nous ne sommes pas des intellectuels,ni académiciens et encore moins littéraires je vous le dis sans animosité,ni haine.Ce qui prime c’est comment doit-on s’en sortir de ce marasme,de ce mal-être la mal-vie.Nous sommes tous/tes des malades potentiels psychologiquement négatifs,alors l’histoire laissez là aux historiens la majorités de nos compatriotes ce qui les préoccupent quotidiennement c’est(El goufa) comment joindre les deux bouts quand on a toute une smala qui attends à la maison, c’est ça la réalité.Je lis des commentaires ici et là de tous bords non messieurs il faut positiver,on a un espace précieux qui nous permets de s’exprimer mais pas s’insulter politiquement correct soyons cohérent avec nous-même, Dieu seul le sait combien je me retiens pour dire ce que je pense de tout ce tintamarre,je me suis abstenue pendant une décénie, mais je remercie pas mal de frères qui m’ont dissuadé de me remettre à l’ouvrage et partager peu où prou mes idées jusqu’à preuve du contraire,je n’ai jamais blessé quique ce soi,il est fort possible que dèsfois je suis virulent dans mes propos,comme c’est écrit dans le Saint Qur’an, la vérité doit être dite même si c’est dur à entendre,à bon entendeur salam.

    1. Ah! cette histoire qui vous cause des histoires et pourtant je constate que chacun veut citer son histoire pourquoi?
      Donc Messieurs soyez modeste et puis peu importe qui dit quoi le principal c’est raconter et non prouver.

      Fan de CAMUS je me permet de citer une phrase qu’il a dite alors qu’il recevait son prix nobel en 1957 “”–QUE L’ECRIVAIN NE PEU SE METTRE AUJOURD’HUI AU SERVICE DE CEUX QUI FONT L’HISTOIRE ;IL EST AU SERVICE DE CEUX QUI LA SUBISSENT.

      Par ailleurs ,un écrivain algérien de notre époque Khaled SANSAL,avait dit ,””–FAITES DE LA LITTERATURE PAS LA GUERRE.

      Sans rancunes et toutes mes amùitiées à nos 2 Belligérant de cette histoires……………Adil

    2. Mon cher hakim voici les 2 alphabets qui ont existé dans l’histoire de notre pays .Et si tu lis bien les prononciation tu remarqueras que l’approche avec notre alphabet arabe ,le phénicien n’était pas très loin .
      INTELLIGENTI PAUCA ,à qui sait comprendre peu de mot suffisent
      Phénicien Grec
      ʼāleph Α alpha
      bēth Β bêta
      gīmel Γ gamma
      dāleth Δ delta
      hē Ε epsilon
      wāw Ϝ digamma
      Υ upsilon
      zayin Ζ zeta
      ḥēth Η êta
      ṭēth Θ thet
      yödh O iota
      kaph Κ kappa
      lāmedh Λ lambda
      mëme M mu
      nun Ν nu
      sāmekh Ξ xi
      ayin Ο omicron
      pē Π pi
      ṣādē Ϻ san
      qōph Ϙ qoppa
      rēš Ρ rho
      šin Σ sigma
      tāw Τ tau
      Φ phi
      Χ chi
      Ψ psi
      Ω omega

      BONNE LECTURE HAKIM

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