La CNCD dénonce les faux-fuyants de l’APC

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la CNCD-Oran dénonce le comportement « scandaleux » du président de l’APC de la ville de Sidi Bel Abbès et de son administration, et ce, pour n’avoir pas octroyé une salle pour la tenue d’un meeting.

Ce dernier, prévu initialement le 21 mai dernier, n’a pas eu lieu à cause du refus de l’APC de Sidi Bel Abbès de répondre à la demande qui est, semble-t-il, « encore à l’étude ». « Le ridicule de ce comportement indique clairement que les élus de l’APC de la ville de Sidi Bel Abbès sont de ceux qui craignent le plus l’application de la réglementation et le respect du droit à l’expression libre des citoyennes et citoyens », lit-on dans le communiqué.

Il est aussi signalé que ni la CNCD-Oran ni les militants de Sidi Bel Abbès ne comptent baisser les bras, ils ont, au contraire, l’intention de déposer une deuxième demande. Et au cas où « pareille attitude » se reproduirait, le communiqué prévient qu’un rassemblement pacifique se tiendra dans la ville de Sidi Bel Abbès. Dans un autre registre, la CNCD-Oran exprime sa solidarité totale avec les délégués du Comité national pour la défense des droits des chômeurs, vu la répression qui les cible au niveau national.

« La CNCD-Oran considère que les chômeurs sont doublement pénalisés, premièrement parce qu’ils sont chômeurs et n’ont aucune perspective dans la vie, et deuxièmement parce qu’ils subissent une répression particulière, car considérés comme les représentants d’une catégorie sociale sans défense. » Selon la CNCD-Oran, le refus de permettre à ce comité d’activer a une explication logique : son existence même met au jour les aspects « inégalitaires » de la distribution des richesses en Algérie, « et met à mal toutes les pseudo statistiques sur la diminution du taux de chômage ».

Akram El Kébir
El Watan