La journée mondiale de l’environnement sous un nouvel cri

C’est sous le slogan ‘’élevez votre voix pour que le niveau de l’eau ne s’élève pas’’ que fut exprimé le souci de cette année. La ville de sidi bel abbes ne voulant se démêler des objectifs communs, a marqué de son coté un arrêt pour s’impliquer dans ce grand souci de l’humanité toute entière célébré chaque année le 5 du mois de juin. Et comme la ville de Mekera n’est pas une ville côtière, c’est le prodigieux jardin public qui fut choisi comme emplacement idéal pour donner de l’écho à cette expression fondamentale de sensibilisation.

Tout un programme a été prévu. Le wali, assisté des autorités militaires et civiles ont d’abord visité l’exposition prévue en la circonstance par l’association el Hayet en collaboration avec l’association des jeunes volontaires assistés d’une psychologue département environnement social.

D’autres activités ont été à l’ordre du jour, des cantiques sur le sujet de l’environnement et sa protection proposés par les élèves de l’école Talbi Ahmed, une présentation théâtrale des élèves du complexe sportive de proximité Chahed Slimene, s’en suit une étude sur la réhabilitation du jardin public et le lac de sidi mohamed ben Ali respectivement par les bureaux d’études ‘’Green Hill’’ et  ‘’Eco vert’’, qui tous avaient un objectif à travers des messages différents afin d’interpeller l’ensemble des acteurs et citoyens sur la nécessité d’agir en urgence pour faire face aux défis du changement climatiques.

Le wali a tenu dans une intervention organisée de mettre l’accent sur la nécessité de coordonner les efforts, il a appelé ainsi les différents acteurs qui relèvent de son autorité de travailler conjointement avec les associations et toute autre personne morale ou physique pouvant promouvoir ce projet humanitaire.

Des cadeaux ont été distribués en guise d’encouragement à la meilleure propre cité et le meilleur balcon fleuri, les meilleures écoles aussi ont été récompensés ayant participé dans le concours de ‘’meilleure propre école’’, ainsi que les associations qui ont eu le privilège de participer à l’organisation de cet événement.

En fin une convention a été signée entre le centre d’enfouissement technique et l’association de la cité 75 logements qui se charge de l’opération du tri sélectif des déchets.

Djillali T

(4 commentaires)

  1. Ces cérémonies de célébration de journées universelles se succèdent chez nous et se ressemblent. Une bonne occasion pour faire la fête dans un endroit préparé à l’avance pour la circonstance. Quel gâchis! Que de gaspillage d’argent pour rien.
    Pour cette n-ième journée sur l’environnement, il aurait suffi à cette illustre délégation de faire un tour dans la ville , même en dehors et dans les différents quartiers pour se rendre compte de l’état lamentable de l’environnement. La pollution visuelle se mêle à celle auditive, à celle olfactive pour faire partie de notre quotidien. C’est insupportable!
    Messieurs les responsables, il existe une panoplie de lois sur l’environnement, ayez la volonté de les appliquer, c’est votre devoir si toute la société ( pas uniquement civile) n’est pas consciente du dégât qu’elle impose à notre environnement.

  2. Economie verte, en faisons-nous partie ?

    Le développement économique est souvent pointé du doigt par les instances internationales qui tentent de promouvoir un développement raisonné respectueux de la planète. Notre fameux développement durable…

    Le décalage entre les pays dits développés et les pays en voie de développement est criant. Si les économies européennes prennent de plus en plus en compte ces problématiques dans leur développement, que dire d’une économie US encore très en retrait sur toutes ces questions et celle de certains pays du sud-est asiatique où ces recommandations sont surtout l’expression de l’égoïsme des pays riches.

    Message d’espoir

    Le message envoyée par Irina Bokova, la directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement 2012, est riche de promesses : “Nous voulons un avenir où nous pourrons vivre dans un environnement sain en entretenant des liens solides avec la nature et des relations sociales riches et diversifiées. Pour cela, nous devons créer un environnement florissant. Nous devons créer des économies vertes”.

  3. L’humanité actuelle opère une violence contre la nature. L’industrialisation furieuse a commencé en occident et avec la pollution de la planète. Le tiers monde a adopté, bon gré malgré, les habitudes de vie de l’occident et avec les modes de pollution. En occident, il y a une prise de conscience et une sensibilité aux dangers écologiques : ramassage différencié des déchets : papiers, verre, plastique …Il y a prise de conscience et une certaine discipline pour ne pas arriver à un point de non retours ou la vie serait difficile, voire impossible sur terre .Comme avant goût de ce qui nous attend à travers l’expérience de pays comme le japon, on commence à vendre des bouteilles d’oxygène pour usage individuel. Le recyclage est devenu un parcours incontournable et on calcule aujourd’hui les coûts énergétiques pour un produit manufacturé et son impact sur l‘environnement en termes de gaz à effet de serre…..
    Comme ailleurs, nous avons importé des technologies sans avoir aucun moyen de contrôle sur leurs impacts. Parmi ces dangers, le sachet en plastique qui n’est pas dégradable et qui menace la couche superficielle du sol algérien et qui l’étouffera à terme. On est entrain de transformer une terre généreuse en une terre hostile et stérile …. Ainsi nous devons hiérarchiser notre réaction et éduquer nos enfants sur la fragilité de système écologique terrestre. La vie sur terre est un miracle et une bonté divine qu’il faut préserver. Une journée nationale contre le sachet en plastique et des moyens de lutte contre les espèces polluantes seraient une initiative.

  4. Bonjour.

    Ah bon, on peut élever notre voix pour dénoncer l’ingratitude humaine vis à vis de l’environnement? Le slogan est porteur d’un message significatif vis à vis de l’avenir de notre planète. Malheureusement,on constate que les problèmes de l’environnement ne sont évoqués que lors de la célébration des journées nationales ou internationales pour sa préservation accompagnées de discours démagogiques.
    Oui, l’implication de la société civile(quand elle existe) est plus que nécessaire dans le solutionnement des problèmes que vit quotidiennement la société, particulièrement ceux qui ont trait à l’environnement.
    Le jardin public, le barrage Sarno, la retenue de sidi m’hamed benali, les déchets biomédicaux, la gestion du CET….
    Une commission permanente, dotée des moyens humains et matériels, regroupant les représentants des associations pour la préservation de l’environnement, architectes, élus(APC-APW), représentant du département de biologie et de l’environnement de l’UDL, direction de l’environnement, direction de l’hydraulique et militants des droits de l’homme doit être mise en place pour l’appréciation des problèmes et possibilités de solutions y afférentes, Cette commission demeure consultative en matière de protection de l’environnement. Ainsi, on pourra avancer. Ce n’est qu’une proposition dénuée de tout intéressement. J’insiste sur une société civile militante, et non pas celle qui vit continuellement sous perfusion.
    Mes amitiés

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