LES BREVES DE LA WILAYA

Démission du 1er vice-président de l’APC de Ras El Ma

Le premier vice-président de l’APC de Ras El Ma vient de présenter sa démission aux autorités de la wilaya de Sidi Bel Abbès, révèle un document dûment signé par l’élu. Dans sa lettre de démission, ce dernier remet en cause la distribution imminente d’un quota de 130 logements sociaux qui, selon lui, «ne peut aucunement se faire en l’absence du président de l’APC de Ras El Ma se trouvant actuellement à l’étranger». Si l’affectation de logements semble constituer l’unique motif d’une telle démission, cela n’exclut guère l’éventualité de dissensions au sein de l’assemblée populaire communale.
El Watan

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Une étude de faisabilité sera lancée en 2012
L’irrigation agricole par les eaux de la STEP intéresse Sidi Bel-Abbès

La réutilisation à des fins d’irrigation agricole des eaux traitées par la station d’épuration des eaux (STEP) de Sidi Bel-Abbès, fera l’objet, courant 2012, d’une étude technique de faisabilité dont la proposition d’inscription vient d’être retenue par le ministère des Ressources en eau. C’est du moins l’annonce faite par le directeur de l’hydraulique de la wilaya de Sidi Bel-Abbès en réponse à une question posée, mercredi dernier, lors de la première session ordinaire del’APW, par un élu qui ne s’expliquait pas ce pourquoi «plus de 240 milliards de centimes ont été dépensés pour la réfection totale des ouvrages de la STEP avec, de surcroît, l’acquisition d’équipements ultramodernes lui permettant de se conformer aux normes internationales établies en matière d’assainissement, alors que plus de 20 millions de litres d’eau épurée quotidiennement par la station, continuent d’être déversés en pure perte dans l’oued Mekerra.

Dans son intervention devant l’assemblée élue, le directeur de l’hydraulique ne manquera pas de souligner également qu’une commission de wilaya ‘hydraulique-agriculture’ vient de prendre en charge ce dossier et envisage, sur la base des conclusions de l’étude globale prévue en 2012, de récupérer une part importante du volume de la ressource pour la création en aval de la station de grandes aires d’irrigation avec la participation des exploitants agricoles opérant sur le site. Il faut rappeler que dans une précédente formule initiée par un organisme financier, un ambitieux projet d’aménagement d’un périmètre irrigué de plus de 2.000 hectares, était en voie de se concrétiser à Sidi Bel-Abbès. L’opération qui a réussi à mobiliser des fonds de plus de 822 millions de dinars, a buté curieusement sur un obstacle de taille que personne, au niveau local, n’est arrivé à déterminer la nature ni la cause, en dépit du fait qu’il ait obtenu l’accord préalable des ministères concernés. Même les spécialistes du domaine consultés à l’époque, se sont accordés à dire que «la faisabilité technico- économique et la rentabilité financière d’un tel projet, n’étaient plus à démontrer au regard des avantages énormes qu’il allait procurer aux agriculteurs devant intégrer le futur périmètre.» «Outre la création de quelque 2.000 postes d’emploi nouveaux et les impacts attendus avec la culture à l’irrigué de diverses spéculations agricoles (semences de céréales en intensif, luzerne, pomme de terre d’arrière-saison, tomate industrielle, poivron…) le lancement du projet, a-t-on soutenu, «comportait en lui-même une motivation supplémentaire pour les risques engagés et, par conséquent, donnait toutes les justifications en termes d’opportunité technique, économique, environnementale et sociale.»
A. AbbaD
LA VO
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