LES BREVES DE LA WILAYA (par Samia/Se)

Deux hectares de forêt ravagés par le feu à Moulay Slissen

Deux hectares de forêt ont été ravagés cette semaine par le feu dans la commune de Moulay Slissen, au sud de la wilaya de Sidi Bel-Abbès.D’après les services concernés de la Conservation des forêts, l’incendie s’était déclaré lundi juste après le f’tour, lorsque les citoyens ont remarqué un nuage de fumée à quelques kilomètres de la grande forêt de cette commune. Les brigades d’intervention de la Protection civile ont pu éteindre en un laps de temps, grâce à la participation de la population locale, l’incendie, sauvant ainsi et de justesse une grande partie de la forêt.Il faut rappeler que cette région est classée parmi les zones les plus menacées par les incendies durant la saison estivale. Notons que le bilan de l’an dernier relève des pertes considérables de plusieurs hectares qui ont été ravagés par les feux.

 D. S.

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Sidi Bel-Abbès :  Les marchés n’ayant pas été approvisionnés par la Syrie et Dubaï
Des habits de l’Aïd 100% made in Algeria
A peine une semaine d’écouler du mois sacré, et déjà les achats des vêtements de l’aïd el Fitr vont prendre fin pour une grande partie des familles.
Cette occasion est attendue impatiemment les enfants pour se montrer dans leurs beaux habits, épuisant forcément les bourses des parents. Comme les centres commerciaux de la ville n’ouvrent pas, pendant le ramadhan qu’après le «f’tour», les acheteurs, malgré la canicule, font leur tour en pleine journée et, en la soirée, les familles se dirigent droit au centre-ville pour prendre d’assaut les magasins. Cette année, il n’y a pas trop de belles choses, avec une absence quasi- totale d’habits de Syrie et de Dubaï, sans oublier les chaussures et, bien sûr, une bonne occasion pour augmenter les prix de la marchandise locale. D’ailleurs, ni les enfants ni leurs parents ne sont satisfaits de la qualité du produit proposé. Mais, «c’est à prendre ou à laisser». Ils sont contraints de prendre. Les plus aisés fréquentent les magasins de haute classe et payent les prix exorbitants affichés.
Ils ont la capacité de payer et leurs enfants sont plus chanceux. Ils vont s’habiller avec de belles tenues venues de France ou d’Espagne. Malheureuses sont les familles, qui ont à la charge trois ou quatre enfants. Comment arriveront-elles à s’en sortir ? Même les commerçants occasionnels de la rue des articles, de «Tahtaha» et de la coupole, qui écoulaient leurs marchandises moins chères les années passées, profitent de l’absence de la concurrence pour hausser à outrance les prix au maximum. Ils font tout pour attirer les petits clients et contraindre les parents à acheter devant l’insistance de leurs enfants.
Par ailleurs, l’achat des vêtements de l’aïd n’est pas l’unique préoccupation des ménagères. Elles ont d’autres préparatifs, les gâteaux, et, pour cette raison, il leur reste quelques jours pour aussi envahir les épiceries et les pâtisseries afin de se ravitailler en pâtisseries traditionnelles ou en ingrédients pour celles qui préfèrent préparer les gâteaux elles-mêmes.
Que faire et où donner de la tête ? La rentrée scolaire s’annonce également.  Les tabliers et les autres effets scolaires sont sur les étals et leurs prix aussi coupent le souffle.
Fatima A
L’écho d’Oran

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Réseau d’assainissement de la Rue Bouadjra Daho à Sidi Bel-Abbès
Les travaux à l’arrêt depuis près de deux mois

Depuis près de deux mois,les habitants de la rue Bouadjra Daho ne décolèrent  pas. Et pour cause: les travaux engagés pour le renouvellement du réseau d’assainissement sont à l’arrêt et rien n’indique qu’ils reprendront de sitôt en ce mois de Ramadhan particulièrement chaud.
«Sans explication aucune, l’entreprise en charge de l’opération a retiré,  en juin dernier, ses engins et ses ouvriers,laissant le site à l’état de véritable  chantier avec les désagréments multiples que cela engendre pour les familles  riveraines», déplore un citoyen dont les parents habitent la rue Bouadjra Daho  (rue des bijoutiers prolongée), située à proximité du vieux cimetière juif, à la  limite Nord-Est du quartier Graba.
«Chaque jour, des enfants tombent accidentellement dans les trous et les  tranchées devenus un réceptacle à ciel ouvert d’eaux usées et de toutes sortes  de détritus. Même les rats se sont mis de la partie en colonisant les lieux avec  toutes les menaces qu’ils font peser sur la population quant à une résurgence  d’une infection par hantavirus, comme ce fut le cas l’été 2007», poursuit encore  notre interlocuteur tout en signalant, dans la lancée, qu’un groupe d’habitants  n’a pas manqué de signaler le fait au chef de daïra de Sidi Bel-Abbès qui  leur promis qu’une commission allait se rendre sur le site abandonné… Mais  depuis lors, rien n’a été fait. Des démarches ont été entreprises également  auprès des services techniques mais sans apporter de solution concrète à cet  épineux problème. Ce mois de Ramadhan,avec l’odeur nauséabonde qui  se dégage, de jour comme de nuit, de ces excavations, les riverains de la rue  Bouadjra vivent un véritable calvaire»,relève, non sans grand dépit, le même  citoyen qui ne manquera pas, par l’entremise de La Voix de l’Oranie, de  lancer un appel aux responsables locaux,maîtres d’oeuvre de l’opération, afin de mettre  en demeure l’entreprise de réalisation concernée à l’effet de parachever les travauxsouffrance sur le site.

A. ABBAD
LA VO