Les Brèves :Malfaçons sur des immeubles livrés et surcharge des classes

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Sidi Bel Abbès : Leurs doléances n’ont pas eu l’écho escompté
Les locataires des 270 LSL interpellent le wali
Il y a plus d’une année, deux cent soixante-dix (270) familles ont bénéficié de logements sociaux locatifs regroupés dans un ensemble immobilier implanté au quartier Larbi Ben M’Hidi de Sidi Bel Abbés.
Cependant, en occupant ces appartements neufs, ces familles étaient loin de se douter qu’elles allaient vivre le calvaire en raison des nombreuses malfaçons constatées sur plusieurs parties des immeubles et à l’intérieur même des appartements. Le constat a été particulièrement douloureux pour les locataires affectés aux blocs A1, A2 et G1.
Ces derniers ont alors décidé de réagir en interpellant l’OPGI, afin que ses services interviennent pour régler le problème. Cependant, plus d’une année après, cet organisme, qui faut-il le signaler pilote le programme des logements sociaux, n’a toujours pas réagi, accentuant du coup les craintes et les appréhensions des locataires.
Face à ce qu’ils ont qualifié de mutisme de l’OPGI, les «heureux» bénéficiaires de ces unités d’habitations ont donc décidé d’interpeller directement le wali de Sidi Bel Abbès, pour prendre en charge leur situation. Les habitants qui ont tenu une rencontre avec le président de leur association ont décidé de dénoncer le silence des responsables de l’OPGI et soulever leur souffrance au premier responsable de la ville.
Ils ont délégué leur président qui a adressé une pétition au responsable de l’exécutif de la ville dont une copie a été remise à l’Écho d’Oran. Dans cette correspondance, ils indiquent que le manque d’étanchéité laisse les eaux de pluie s’infiltrer à travers les murs lézardés et les toits fissurés.
L’autre casse tête des locataires reste le regard implanté au milieu de l’appartement d’un locataire situé au Rez-de-chaussée qui déborde et laisse dégagé des odeurs nauséabondes. Ces odeurs risquent de se répercuter sur leur santé et leur causer des maladies. Les travaux de nettoiement du regard ont malheureusement endommagé, selon le contenu de la pétition, l’entrée du bâtiment G1. Un état qui fait peur aux locataires qui ne cessent pas de revendiquer une réhabilitation du bloc.
Le pétitionnaire a également soulevé un autre problème, celui des bâches à eau non réparées, ce qui rendra l’eau insalubre. Le pétitionnaire fait rappeler que les travaux d’aménagement des immeubles sont portés à la charge de l’OPGI comme stipule le contrat et n’ont pas été cependant effectués malgré les nombreuses doléances introduites.
Fatima A.

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Sidi Bel Abbés: Face à la surcharge des classes

Rush sur les cours particuliers

Il n’y a pas si longtemps, l’école dans ses différents paliers, était un lieu de savoir où la réussite était garantie, à condition d’être un élève studieux et sérieux. Ce qui fut le cas pour les générations passées. Mais, il semble que les temps ont complètement changé, surtout ces dernières années. Et pour cause ! Les cours de soutien sont devenus monnaie courante et une issue salvatrice, pour beaucoup d’élèves, qui n’hésitent pas à prendre des cours supplémentaires durant les week-ends et autres après-midi du mardi.
Un phénomène, qui ne cesse de s’élargir et concerne presque la majorité des élèves de clases d’examens, (ceux aussi bien du cycle primaire, moyen ou secondaire: 6e, BEM et Bac). Tôt le matin, les vendredis et samedis, on peut distinguer des garçons et filles de tous âges, sacs au dos, en se dirigeant vers une habitation privée, lieu où se tiennent les cours en question.
Un sacrifice pour ces futures générations, au détriment de leur santé, puisqu’en principe, les week-ends devraient être destinés à se reposer d’une longue semaine chargée, entre le travail de classe et les devoirs de maison. Autre fait, des sommes importantes sont dépensées par les parents d’élèves pour ces cours de soutien. Après investigation, on a relevé une moyenne de mille (1.000) dinars pour un cours de trois heures par semaine et généralement présenté en une demi journée. Pour certains élèves, qui ont par exemple des lacunes dans trois matières, ils suivent donc des cours supplémentaires dans les trois disciplines, soit une charge budgétaire de trois milles dinars par mois pour leurs parents.
Ces derniers ne reculent devant rien et estiment: «pour la réussite de nos enfants, nous sommes décidés à des sacrifices». Mais, quelles sont donc les raisons d’une telle situation ? Les causes sont multiples. Le premier facteur qui pousse l’élève à chercher des leçons, en dehors de son établissement scolaire, reste la surcharge de sa classe. Les enseignants estiment, qu’une division scolaire composée de plus de quarante élèves, est difficile à gérer. Les élèves peinent et n’arrivent pas parfois à assimiler leurs leçons. Quant à la discipline, elle reste l’un des facteurs décisifs, puisque l’anarchie est souvent régnante, dans de telles salles de cours. Face au laxisme de certaines administrations locales, c’est le désordre total. Autre fait, l’inexpérience des nouveaux enseignants ainsi que celle de certains directeurs d’établissements scolaires, est souvent fatale pour le bon déroulement de la saison scolaire. En attendant, les cours supplémentaires sont devenus un revenu non négligeable pour les enseignants. Et le pire est le fait, que même les élèves de la première année primaire sont concernés.

M.Bekkar

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