Les Brèves:Marché des voitures et CCLS

Sidi Bel Abbès: Grand rush vers Soug Louata

L’affaire des ventes sans commande

Sis à la sortie Est de la ville de Sidi Bel Abbés, le marché de véhicules, dit Soug Louatas, connaît chaque vendredi matin, des milliers de véhicules exposés à la vente.Parallèlement au Salon de l‘automobile d’Oran, ce sont des milliers de voitures particulières, touristiques et même de gros engins, tels les camions, venant de toute la région ouest du pays, qui y sont exposés. On distingue des plaques d’immatriculation diverses, à l’instar de celle de la ville hôte, des voitures immatriculées à Oran, Relizane, Saida, Mostaganem, Témouchent, Mascara, Tlemcen et même Tizi-Ouzou et Alger. La renommée de «Soug Louata de SBA», on l’avait déjà signalée il y a un an, reste un succès sans précédant. Il faut dire, que le premier critère est celui lié au ticket d’entrée autour des cent dinars, moins cher que les autres marchés automobiles de l’Oranie, qui avoisinent les mille dinars.
Aussi, l’espace réservé est loin de contenir ces milliers de voitures de particuliers, puisqu’on a constaté vendredi dernier, que l’entrée est devenue un second lieu d’exposition. Quant à la marchandise proposée à la vente, elle varie entre les vieilles carrosseries jusqu’aux voitures flambant neuves. Le client a donc l’embarras du choix, selon ses moyens financiers. Mais la chose qui retient le plus l’attention, c’est le fait que les prix connaissent des augmentations sans limites. Et la majorité des visiteurs de Soug Louata trouvent, que les vendeurs exagèrent sur les prix.
On y a relevé quelques coûts, qui restent loin de la réalité. La raison invoquée par tous est que les prix changent vers la hausse, selon les tarifs des concessionnaires, qui n’hésitent pas à augmenter les prix plusieurs fois dans la même année.
A titre d’exemple, une Chevrolet Optra, immatriculée de l’année 2006, est vendue à plus de soixante-dix millions de centimes, une autre Chevrolet de modèle Aveo 2009, est à plus de 86 millions, une Citroën C3 de 2010 essence à 90 millions, une Golf série 4 datée de 1999 est à 71 millions, alors que Renault-Dacia Logan de 2011 est à plus de 100 millions.
Mais, la nouveauté dans ce marché juteux, reste les nouvelles berlines, à l’instar de la Renault Symbole toutes options, ou la Hyundai Accent GLS 2011, qui sont proposées à des prix supérieurs à ceux proposés par les concessionnaires.
Façon d’éviter l’attente durant de longs mois, pour la livraison des véhicules au niveau des maisons. Cela se passe seulement dans notre pays hélas !
M.Bekkar
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Telagh (Sidi Bel-Abbès):Des dizaines de céréaliers toujours
non régularisés par la CCLS
Cela fait exactement 05 ans que des dizaines de céréaliers du sud de la wilaya de Sidi Bel-Abbès vivent dans l’expectative et se sentent lésés dans leurs droits, contrairement à leurs pairs d’autres régions du pays qui se déclarent, eux, satisfaits. «En 2007, la Coopérative des céréales et légumes secs (CCLS) de Telagh, rappellent certains agriculteurs de Mérine très déçus, nous avait imposé des conditions draconiennes afin de nous acquitter du prix de nos récoltes, notamment la présentation de la carte de fellah. Depuis lors, nous nous retrouvons dans l’impasse en raison de ce litige qui nous
oppose à la coopérative en question et, à un degré moindre, à la CRMA dont les
responsables se jettent la balle pour décliner la responsabilité.» «Ils n’ont toujours
pu honorer leurs engagements à payer nos récoltes que nous avions déposées au sein de la CCLS en 2007,» lancent si Hadj Kaddour et consorts. Ces professionnels de la céréaliculture activant dans ces terres paradisiaques, ne savent pas pour le moment à quel saint se prosterner. «Sauf que, diront-ils avec regrets, nous accordons toute notre confiance à la justice qui traite l’affaire.» D’autres affirment «qu’ils ont reçu les 50% de leurs dus…» «Mais, précisent-ils, la carte de fellah reste, jusqu’à nos jours, exigée. Un
comportement pour le moins bizarre dont font preuve les responsables de la CCLS et la CRMA du fait que cette situation n’a été jamais vécue par nos ancêtres ».
«Les parcelles de terre que nous exploitons, expliquent-ils, sont de la nature
«Sabga», autrement dit, elles relèvent du statut ARCH. Aujourd’hui, et après cinq
longues années et contre toute attente, nos productions sont toujours détenues
en otage. Les responsables nous recommandent d’établir soit un titre de propriété
soit un bail de concession ou, à défaut, un arrêté, pour avoir droit à la carte de fellah, afin de récupérer éventuellement le fruit de notre labeur, voire même notre sueur.»
«Nous attendons impatiemment un heureux dénouement à ce litige qui semble s’éterniser.» Un litige ou plutôt une crise résultant d’instructions anarchiques
révolues et ayant eu, comme conséquence, que de fragiliser les bonnes relations ancestrales nouées depuis longtemps avec ses établissements agricoles mais avec d’autres hommes plus fiables.