Les fuites d’eau victimes d’un travail bâclé

On parle sans cesse de fuites d’eaux, en grand nombre, au point de n’être plus étonné. Des fuites en abondance. L’on peut vous en faire part dans chaque quartier de la ville et partout dans les communes de la wilaya… Qu’est-ce qui ne va pas en fin ? Pourquoi que ces fuites ne sont pas maîtrisées ou réduites à un jugement rationnel loin de toute incrimination ?

Les responsable concernés de la wilaya sont constamment interpellés, mais n’éprouvent aucun souci à la recherche de solutions définitives à cette saignée qui touche notamment la nappe phréatique ainsi que l’entreprise de l’ADE. L’eau se perde en abondance sans aucun souci, alors que certains citoyens démunis sont facturés et peuvent être poursuivis en justice en cas de défaut de payement.

Un peu illogique comme règle ! On opte plus au gaspillage de l’eau que de la donner gratuitement aux citoyens. Ça n’a rien d’une incitation mais de dissuasion qu’il s’agit. La raison demeure bien quelque part. Les interventions sont faites machinalement. Certaines fuites sont répétitives de durées au maximum semestrielles, si ce n’est moins. Cela implique volontiers que les réparations sont bâclées et ne répondent pas aux normes techniques légales.

À la cité El Fourssen à sidi djillali, devant l’entrée, une fuite encouragée par une forte pression coule à flot pendant plusieurs jours perdant des milliers de M3 chaque jour. Elle a été déjà réparée à plusieurs reprises, mais semble-t-il que ce mystère budgétivore dépourvu du sens de responsabilité est telle une logique irrationnelle qui ne reconnait pas que l’eau est source de vie et qu’un travail bien fait oriente vers le jugement idéal.

Djillali T