OÙ SONT NOS DÉPUTÉS (BIS)?

Notre Slim national a mis le pied dans le plat éclaboussant toute la table, qui risque d’être desservie! La  concomitance du problème soulevé et les élections législatives donne plus de piquant au phénomène de lobbyisme prévalant en Algérie pour l’affectation des projets et la fixation des priorités.

Savez-vous pourquoi la Wilaya de Naama porte l’immatriculation n° 45?  Cette immatriculation basée sur l’ordre alphabétique arabe place Naama entre Ain Defla  (44) et Ain Témouchent (46) alors qu’elle commence par la lettre “Noun” qui devait la placer entre Mascara (29) et Ouargla (30) Cela veut dire tout simplement que le découpage a été arrêté et finalisé avec l’affectation des immatriculations avec Ain Sefra comme chef-lieu de Wilaya. En effet, Ain Sefra commençant par la même lettre se place automatiquement entre Ain Defla et Ain Temouchent, se qui justifie l’affectation du n° 45! Mais le conflit entre les puissants lobby de Mecheria et de Ain Sefra n’ayant pu se départager, ce fut alors Naama  qui en profita.

Par ailleurs, tout le monde sait que le Complexe de l’ENIE était initialement prévu à El Achour. C’est grâce en particulier à Feu Tayebi Larbi qu’il a été délocalisé à Sidi-Bel-Abbès.

Si nous rappelons tout cela, c’est pour dire combien le lobbyisme a fonctionné dans l’affectation des projets et la définition des priorités. Alors, pour le gaz l’électricité, l’eau, où sont nos députés?  pour paraphraser notre Slim national. Où sont nos sénateurs?

A l’heure où l’état  dispose d’un matelas financier conséquent à savoir plus de 180 milliards de dollars qui dorment dans le trésor Américain, il est inadmissible qu’en début de ce 21 eme siècle plusieurs localités de la wilaya ne disposent même  pas encore d’eau potable ou encore moins de gaz naturel et qui peuvent être financé par le taux d’intérêt découlant de cette masse d’argent. En effet, l’exemple est frappant par exemple à Zérouala ex Deligny ,une commune aussi ancienne que la ville de Sidi Bel-Abbes qui n’a pas vu d’eau potable couler dans les robinets des ménage d’une manière stable et régulière depuis l’indépendance ,En 1962, la France a laissé des fontaines publics dont quelques unes ont été refaites dans les années 70 et continuent d’alimenter toute une population estimée à plus de 10 000 âmes ceci sans parler du gaz naturel dont les conduites de haute pression passent juste  à moins de Six kilomètres de cette localités sans qu’elle puisse en profiter.La seule conduite qui provient de Sidi Brahim est défaillante à quelques centaines de mètres avant d’arriver au cimetière sur l’ancien chemin et ce,depuis plus d’une dizaine de jours et la population ne sait à quel saint se vouer et surtout à l’approche des élections.Cette même conduite (ici à l’image) est semble-t-il piratée quelques parts ici et alimente toute un champ sans que les autorités s’inquiètent. Les responsables de l’ADE se doivent de jeter un coup d’œil.

D’autres localités et douars souffrent énormément d’une mal gouvernance d’élus ou tout simplement d’un manque de vision et de programmes de développement . Des écoliers continuent d’aller à pied aux écoles sans que cela fasse bouger les élus de telles localités ou autres. Pourtant , l’industrie de fabrication de bus  fonctionne bel et bien   sans que ces petits enfants n’en profitent.Ils affrontent le rude hiver à pied et parfois mal vêtus par manque de moyens financiers de parents.Hier , comme rapporté ici même dans nos colonnes ,la butane coutait plus de 350 Dinars au niveau de Ain Eden , localités juste à une dizaine de kilomètres de Sfisef qui vient d’être alimenté en gaz naturel.Toute une série de village à l’Ouest comme à l’Est de la wilaya tel Boukhanefis, Tabia et autres villages souffrent considérablement du manque de gaz naturel et donc dépendent de l’approvisionnement du gaz Butane.

Boukanefis par exemple comme vient de nous le signaler notre ami Slim, vit depuis plusieurs années avec les promesses.

Eau, Gaz, Électricité: trois éléments cruciaux et fondamentaux dans le bien-être du citoyen font défaut au niveau de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès. Si au niveau de Sonelgaz, on vous répondra que le plan de raccordement national au gaz et celui de l’électrification suit son application en vous exhibant des statistiques étourdissantes, il n’en demeure pas moins que les priorités  sont établies par les lobbying des députés et Ministres, qu’on le veuille ou pas. Naama chef-lieu de Wilaya l’a démontré, le raccordement du gaz de ville le confirme, en laissant notre Wilaya à la traîne.

Alors, lors des prochaines élections, nous voulons des engagements fermes avec des échéanciers!