«Les billets de 200 DA imprimés en 1983 seront retirés définitivement de la circulation à partir du 31 décembre 2014 tout en maintenant leur force libératoire pour une durée de 10 ans, ce qui implique la possibilité de les échanger contre des billets imprimés en 1992 ou des pièces de monnaie de la même valeur auprès des agences relevant de la Banque d’Algérie», a déclaré à ce propos le gouverneur de la banque centrale. Il faut dire que le retrait de ces billets était devenu une nécessité au vu de leur état. Certains bureaux de postes et agences bancaires ont «réquisitionné» un employé pour qu’il se charge de «scotcher» ces billets de 200 dinars. Autre,part des commerçants par exemple, ne les acceptent plus. Force est de constater aussi que malheureusement les services publics et particulièrement les agences postales, ne les acceptent pas , alors qu’une note affichée aux niveaux de ces dernières est bien claire, elle n’interdit pas d’accepter ce billets auprès des usagers mais bien au contraire, de ne pas continuer à les servir , et de les reverser à la banque centrale , aux fins de retrait définitif.Des citoyens désemparés nous ont signalé qu’ils ont en fait l’amère expérience , particulièrement auprès de l’agence postale dite du CPR, à Sidi bel abbes qui refuse formellement , d’accepter les billets en question. Alors qu’aucun texte législatif n’interdit , ou met fin à leur valeur fiduciaire. Cessons donc de prendre toujours le pauvre citoyen , le maillon faible du système en otage, ce n’est donc pas lui qui doit payer les défaillances , et les insuffisances des services de la banque centrale, d’Algérie , et de ses relais.