L’on apprend que c’est suite à une altercation que l’accident est survenu. Un client s’est présenté le mercredi soir à la recette principale pour se faire payer un chèque, il présenta une pièce d’identité que l’agent de guichet aurait refusé.
L’on fait part, après enquête préliminaire du chargé de la sécurité de l’unité postale de sidi bel abbes, que la photo laissait apparaitre qu’elle a été décollée de sa place initiale et reposée de nouveau sans cachet dessus, ce qui entacha la pièce de suspicions et de présage, vu les nombreux vols et trafique de pièces d’identité pour effectuer des opérations de payement frauduleuses au niveau des différents bureaux de poste du territoire faisant de nombreuses victimes de titulaires de CCP.
L’insatisfaction du client l’a mis dans un état de nerf incontrôlable et commença à proférer des insultes, l’inspecteur est intervenu pour en connaitre la cause essayant de remettre de l’ordre, après vérification de la pièce d’identité, la réponse de l’inspecteur était négativement identique. N’ayant pu supporté cette décision, l’usager se pencha vers sa chaussure, sortit un couteau et sans hésiter frappa à la main droite sa victime en plein exercice de ses fonctions. l’on apprend par des ouï-dire que la victime est atteinte de diabète et que la blessure lui pourrait être fatale.
La victime fut transportée à l’hôpital, sa blessure a nécessité trois points de sutures, un certificat de 8 jours fut délivrée par le médecin traitant et une plainte sera suivie, apprend-t-on.
L’employé dans les administrations publiques est exposé à un danger permanent, les gens circulent même à l’intérieur des administrations armés prêt à dégainer au moindre mécontentement. Ce comportement n’est pas l’apanage d’une frange bien déterminée, l’on apprend que l’agresseur est un agent de la protection civile.
Cela laisse à dire que l’autorité est en devoir de trouver une solution urgente, la technologie a connu un élan extraordinaire, pour un début, les cameras et les détecteurs de métaux au moins dans les lieux publiques. Les crimes, les agressions y afférentes sont alarmants et porter une arme blanche est devenu un acte facile, incontrôlable, d’aucune crainte et d’un laxisme très encourageant, souvent justifié grossièrement par le fait de se défendre des autres, pourtant rien que le port d’arme est passible de prison.
Djillali T