Des riverains du quartier dit Maconnais actuellement Adda Boudjellal, outrés par une transaction douteuse et illégale portant sur un terrain relevant du foncier communal mitoyen de la distillerie d’huile Benyelles et de la clôture de la fac centrale, nous ont contacté, afin de dénoncer un immense scandale. En effet ce terrain d’environ  800m2, vient d’être attribué, en toute opacité, au neveu de l’actuel mouhafedh et député FLN, bafouant les lois élémentaires de la République.Voilà comment à Sidi Bel Abbès les tractations et les retours d’ascenseurs se pratiquent . Il est de notoriété publique que l’actuel président d’APC, transfuge du RND, s’est miraculeusement vu propulser en tête de liste du vieux parti, au grand dam des anciens militants aptes à cette investiture quinquennale.  Il n’a donc pas fallu attendre assez longtemps pour remercier d’une manière foncièrement et matériellement trébuchante, cette ascension fulgurante en qualité de premier magistrat de la ville, à travers la dilapidation d’un vaste terrain, dans une ville qui étouffe par le manque d’équipements publics, de santé, d’éducation et de loisirs. Cette affaire dégage une odeur de scandale qui incite à se poser une seule question qui vaille : Où est la tutelle ? et quelle sera la réaction des pouvoirs publics locaux ? Sachant que  l’Assemblée Populaire Communale délibère, en plénière, à travers des consultations, au bénéfice du plus offrant, pour toutes opérations se rapportant à la session du patrimoine communal. Cette affaire ne manquera pas sûrement de faire des vagues à travers ce scandale, si tant est que nous sommes dans une société qui se respecte. Devant des situations où le simple citoyen lambda se fait vulgairement traîner devant la justice pour avoir occupé illégalement quelques centimètres carrés de trottoir à des fins personnelles, voilà qu’en toute impunité une nouvelle race de prédateurs intouchables, se sert, toute honte bue, d’un espace foncier, destiné à la collectivité, pour en faire un vulgaire parking, en tirer des dividendes incontrôlables et, en prime, sans aucun investissement. La crédibilité du premier responsable de la Commune  étant largement entachée par cette honteuse affaire, il y a donc lieu de remettre les pendules à l’heure et d’éviter de créer un fâcheux précédent dans la gestion des affaires de la Commune qui n’en a que trop subi. Le comble pour un maire qui débute son mandat non pas à contribuer à améliorer le cadre de vie de ses administrés mais, à prendre des décisions, tout à fait condamnables, unilatéralement sans associer aucun des quarante deux membres de  l’Assemblée Populaire Communale supposés être élus tout autant que le PAPC. Le plus cocasse dans cette histoire,comble d’ironie, c’est que les riverains ont assisté, médusés, avec un refoulement de révolte, à la viabilisation et au terrassement de ce terrain, par les engins des services de l’APC! (En somme le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière). La moindre logique sera que les pouvoirs publics ,devront s’auto- saisir en toute urgence de cette  affaire afin de mettre toute la lumière sur ces pratiques d’un autre âge que la morale et les lois de la République condamnent et réprouvent.