Ce jour le 22 avril 2012, l’université Djillali Liabes de la ville de Sidi Bel Abbès a accueilli l’un des prestigieux écrivains Algériens qui a marqué de son empreinte le monde de la littérature Française. Invité par l’association « Paroles et écritures » dirigée par l’écrivaine Maissa Bey, le plus distingué à travers le monde, Yasmina Khadra (Mouleshoul Mohamed) a donné une conférence suivi d’un débat aux étudiants et membres de la société civile, venus nombreux de tout le pays . Après la bienvenue souhaitée par Madame Mokadem, chef de département de Français au niveau de la faculté des sciences humaines, madame Maissa Bey a lu la biographie de l’invité, corrigée de temps à autre par ce dernier, l’obligeant à intervenir avec tact pour éclaircir le cheminement de son long parcours. Il insista longuement sur son passage à l’école nationale des cadets de la révolution. Son enfance et son adolescence ne peuvent s’échapper à la formation militaire qui l’a marquée, et dont la trace ne peut s’effacer ni à travers l’âge ni dans les ténèbres. On sentait que notre écrivain était marqué par cette période jusqu’à évoquer le degré de sensibilité dont il était imprégné. Une femme marqua son parcours au moment où il en avait besoin de soutien, c’était Yasmina Khadra, son épouse. Le débat était très détendu et tournait autour de ses œuvres, et de son parcours parsemé d’embuches surtout dans le milieu des hommes de lettres d’outre mer. Ses capacités, et sa personnalité ont anéanti toutes les tentatives à visée destructive, et parfois racistes entretenues par une « mafia »(pas celle de Chigaco, comme il l’a bien précisé) mais du cercle des maisons d’édition. A une question sur ces inspirations littéraires, il rétorqua sans hésitation aucune,l’écrivain Malek Haddad mais n’omettra pas Reda Houhou,Kateb Yacine, Mohamed Dib et autres . Son teint et ses origines ont été le frein au début de son parcours. Le « milieu » n’arrivait pas à accepter l’intrusion méritée d’un individu venu d’une terre colonisée.
Concernant, le projet de son film « Ce que le jour doit à la nuit » dont le tournage était prévu dans la région de Ain Témouchent, particulièrement à Rio Salado (El Malah), il a répondu avec clarté que le gouvernement s’y est opposé à ce projet, ce qui amena le producteur à orienté son choix vers la Tunisie.
En marge de cette rencontre, une vente dédicacée a été organisée pour son dernier ouvrage « Le chant des cannibales. Aussi, nous avons enregistré la déclaration de son ami de parcours à l’école des cadets de la révolution, le docteur Driss Reffas : « Mohamed, c’est un frère et nous avons vécu ensemble notre enfance et adolescence à l’école des cadets. Je peux affirmer que Mohamed s’intéresser beaucoup à l’écriture du roman. Il passait son temps à écrire et à lire.D’ailleurs, souvent il était surpris par le professeur de mathématiques entrain de lire au lieu de suivre le cours. Je suis très fier du parcours de mon ami.Nous sommes en contact permanent, d’ailleurs il m’a donné son avis sur mon roman de Robba la berbère Donatiste ».
Y a-t-il des races ou des communautés plus intelligentes que d’autres? Qui sont les plus intelligents? Les Juifs qui remportent le plus le prix Nobel? Les Asiatiques qui prennent les meilleures notes dans las universités américaines? Pourquoi certains pays comptent-ils plus d’ingénieurs que d’autres? Le niveau d’intelligence a-t-il une explication génétique? Comment peut-on améliorer l’intelligence des enfants?
Afin de pouvoir répondre à toutes ces questions, un professeur de psychologie à l’université (américaine) du Michigan, Richard Nisbett, a consacré dix ans à étudier l’intelligence chez les femmes et les hommes de toutes les couleurs et de toutes les communautés.
«Intelligence and How to Get It. Why Schools and Cultures Count» est le titre du livre dans lequel il a rassemblé ses travaux. Il explique très clairement ce qu’est l’intelligence et, grâce aux conclusions auxquelles il est parvenu, il brise tous les préjugés raciaux.
La conclusion principale à laquelle ses travaux ont abouti est celle-ci:
Généralement, l’intelligence ne doit rien à l’hérédité génétique. On peut cependant l’améliorer par l’éducation et l’effort de soi-même. En fait c’est par une recherche soutenue qu’on peut devenir de plus en plus intelligent et qu’on peut surpasser notre condition de départ.
D’après Nisbett l’intelligence se définit ainsi: c’est la capacité mentale qui nous permet de raisonner, de planifier, de résoudre des problèmes, de saisir les abstractions, de comprendre les idées complexes, d’apprendre vite et de retenir les leçons de l’expérience.
Ses recherches nous apportent les confirmations suivantes:
– l’école améliore le quotient intellectuel : une année d’école a, sur le quotient intellectuel, le même effet positif que peuvent avoir deux ans sans école.
– les gènes ne comptent pas pour expliquer les différences de quotient intellectuel entre Noirs, Blancs et Asiatiques.
– L’intelligence dépend du milieu dans lequel on vit. Un exemple : les parents peuvent mener leurs enfants aux plus grandes réussites s’ils sont exigeants et leur demandent constamment de faire des efforts afin de se surpasser.
– C’est seulement en éduquant nos enfants et en cultivant chez eux cette volonté tenace de s’élever, de réussir et d’être les meilleurs qu’on arrivera à les faire distinguer des autres.
Vraiment réjouissant ce que nous apprennent les recherches de Nisbett à savoir qu’il n’y a pas de race supérieure puisqu’à leur naissance, tous les êtres humains sont égaux! Quelle que soit la couleur de leur peau et quelle que soit leur nationalité.
En rendant l’éducation accessible à tous, on réduit donc l’inégalité des chances. Femmes et hommes de toutes les races et de toutes les origines, s’ils bénéficient d’une bonne éducation, peuvent devenir… plus intelligents !
Bref, en matière d’intelligence, la nature ne favorise point certains par rapport à d’autres!
Jawad
Il a dit aussi: »L’Algérie n’est pas morte et elle restera toujours vivante. Elle est capable d’étonner et d’émerveiller. Si ce pays pouvait récupérer tous ses talents, génies et chercheurs qui sont à l’étranger, il pourra s’en sortir. Voyez la cheville ouvrière de Google, c’est un Algérien! Aussi, aux Algériens de France je leur dis, songez à rentrer(..)La seule et vraie solution qui sauvera l’Algérie, viendra des femmes. Si l’homme en était capable on l’aurait su depuis 50 ans déjà. Je suis certain que le salut viendra des femmes. »
La seule et vraie solution qui sauvera l’Algérie viendra d’un groupe de «cerveaux» ou d’un groupe de vrais croyants. Hommes ou femmes? Difficile à dire. Bien sûr, ce groupe pourrait bien être mixte.
Hebri
Monsieur Hebri;Les cerveaux se cachent pour mourir…….mourir dans le confort que leur offre l’occident……ce sont des corrompus eux aussi…..encore heureux que nos glorieux chouhadas n’étaient pas exigeants mais seulement VALEUREUX,autrement nous serions encore des indigènes vous et moi.
Quelqu’un peut-il m’éclairer:
comment un officier de l’ANP, formé depuis son enfance à 9 ans à l’ENCR et à l’Académie Militaire de Cherchel, prestigieuses Ecoles Nationales, soit sorti de culture non arabe ?
Je ne crois pas que c’était la vocation de ces Ecoles !
—-Aussi, nous avons enregistré la déclaration de son ami de parcours à l’école des cadets de la révolution, le docteur Driss Reffas ——
salem , aprés 50 ans d’indépendance tatillonne , voilà que les cadets (Mouleshoul Mohamed et Driss Reffas ) se retrouvent sur le podium de l’éveil et de l’intelligence ayant pour socle la noblesse des lettres et la vérité de l’histoire algérienne démontrant ainsi que l’école des cadets a bien servie la révolution et même mieux que l’ENA des nantis de la nomenclatura ( youyaya )qui perdure mortellement dans la bêtise ( pouvoir et puissance d’argent) au détriment de la vraie trajectoire de notre glorieuse révolution .
Bonjour Mijo !
Probablement vous avez raison,cependant il faut souligner ici que notre titre était inspiré surtout de sa conférence,globalement où il ne cessait de mettre en exergue cette sensibilité tout au long de son fabuleux parcours, aussi nous croyons que le clip vidéo fait partie de ce bref aperçu sur la conférence de M. Yasmina et donc rattachée d’une manière indirecte au titre proposé ceci d’une part et tout ce que vous avez relaté ci-dessus et beaucoup plus ont été étalés aux étudiants et invités par Moulessehoul Mohamed lors de son intervention que nous avons jugé inutile de le redire puisque google fournit des millions d’informations au simple « clic ». Bref, enfin nous avons cru comprendre que notre titre allait être plus accrocheur de ce coté.
Re bonjour Morsli H je commencé a me douté !! merci de m’avoir répondu ,j’ai même fait lire l’article a mes enfants et j’ai leur ai posé la question ça parle de quoi ? la réponse etais pareille que la mienne c’est une biographie.Merci
Salut! permettez moi de dire que ce titre ne refléte pas ditout cette article c autre chose un titre qui ne correspond pas ici ça parle d’un écrivain «une biographi» corrigez moi si je me trompe!!??…
Je veux ajouté autre chose sur cet écrivain si vous le permettez ??pour terminer bien sa biographie:
«Biographie»
Yasmina Khadra, révèle dans un entretien au Monde des Livres que sous cette identité féminine se cache un homme. Dans L’écrivain, paru en 2001, le mystère est entièrement dissipé. Yasmina Khadra s’appelle de son vrai nom Mohamed Moulessehoul, qui a déjà publié sous ce nom nouvelles et romans en Algérie. Officier dans l’armée algérienne, il a participé à la guerre contre le terrorisme. Il a quitté l’institution en 2000, avec le grade de commandant, pour se consacrer à sa vocation: écrire. Il choisit de le faire en français. Morituri le révèle au grand public. Aujourd’hui écrivain internationalement connu, Yasmina Khadra est traduit en 33 langues.
Les indications suivantes nous ont été fournies par Yasmina Khadra. Nous les transcrivons telles quelles.
10 janvier 1955 : naissance à Kenadsa (Sahara algérien) d’un père infirmier et d’une mère nomade.
1956 : mon père rejoint les rangs de l’ALN. Blessé en 1958. Devient officier de l’ALN en 1959
Septembre 1964 : j’avais neuf ans, mon père me confie à une école militaire (Ecole Nationale des Cadets de la Révolution, pour faire de moi un officier
1973 : je termine mon premier recueil de nouvelles « Houria » qui paraîtra onze ans plus tard
Septembre 1975 : je pars à l’Académie Militaire Inter-armes de Cherchell, que je quitte en 1978 avec le grade de sous-lieutenant. Je rejoins les unités de combat sur le front ouest
Septembre 2000 : près trente six ans de vie militaire, je quitte l’Armée pour me consacrer à la littérature (Je pars à la retraite avec le grade de commandant).
En 2001, après un court séjour au Mexique, avec ma femme et mes trois enfants, je viens m’installer en France, à Aix-en-Provence, où je réside encore.
Merci et bonne lecture «Mijo»