Ce qu’on a pompeusement appelé il y a un peu plus de deux « informatisations de l’état civil » n’est finalement qu’un leurre avec à la clé, le montant de 3 milliards 200 millions de cts puisé du budget communal parti en fumée. Cela n’a finalement servi à rien puisque l’on a continué à délivrer les actes d’état civil au stylo sans pour autant arriver à atténuer la pression sur le siège et les annexes de la mairie. On a beau tenté de maquiller le projet avec la complicité de certains élus mais le constat est là avec tout ce que cela comporte de messages qui renvoient à la pure arnaque. Une entreprise dont je tairais le nom a arraché le projet en dépit de l’opposition au sein de l’assemblée qui a sévi à l’époque pour scanner les registres et installer un logiciel que beaucoup d’informaticiens ont violemment critiqué. Fallait il débourser la bagatelle de 3 milliards pour scanner les registres ? Et ensuite noyer le poisson dans l’eau avec une histoire de « catalogage » que même un directeur central du ministère de l’intérieur chargé de la biométrie n’avait compris ni le sens ni la portée. Ne fallait-il pas attendre l’intervention de l’état ? qui avait initié depuis bien longtemps un projet de biométrie et d’intranet national pour résoudre définitivement la problématique de l’état civil .L’APC de sidi bel abbés vient d’être destinataire selon des sources crédibles d’une correspondance du ministère de l’intérieur lui interdisant l’utilisation du logiciel et de l’équipement informatique qui a couté au contribuable les yeux de la tête. Un équipement et une technologie qui n’auront finalement servi que le temps d’une garantie non assurée, sont bon pour le sous sol et pourtant on avait qualifié ce projet de structurant et on lui avait collé à l’époque le caractère de la grande priorité. On est loin d’évoquer le scandale du fait que la procédure des marchés a été scrupuleusement respectée et il n’a jamais été question de détournement ou de corruption vérifiée. Cela pourrait s’inscrire dans le registre d’un déficit d’appréciation de certains élus qui ont bizarrement défendu le projet. Probablement pour éviter d’irriter les autorités locales de l’époque. A vos commentaires !