L’artiste anonyme, est en besoin d’écouter ! (3ieme pa


Hé! l’artiste, ne te faufile pas entre les murs !. Que caches-tu de si important dans ton couffin ? Ah!des provisions ?. Aurais-tu un second chez toi, à qui tu leurs emportes du ravitaillement ? Ah se ne sont que des légumes du jardin de tes parents ? Pour  qui  emmènes-tu  ce panier de légumes si bien rempli  l’artiste? A ton chef ? Celui  qui est le voisin de  ton voisin ? Mon pauvre ami, même  avec la faim au ventre, tu l’emmène, ce panier, que tes parents t’ont ramené pour boucler ta fin de mois ! ….Viens, viens  rapproche toi de moi, Je vais te dévoiler une petite chose en exclusivité, au sujet des voisins, et surtout cette catégorie de voisins qui sont voisin à nos voisins, comme tu aimes les nommer! : Ils aiment  nous regarder avec la seule manière qu’ils connaissent : les uns, dans se qu’on leur apporte et les autres  dans se que l’on transporte. ! Se sont des farceurs l’artiste ! Et comme tous farceurs, ils attendent le dernier mot ! Réfléchis. ! Ils te dotent  d’instincts, et de qualités. !  Ils te font des  cadeaux  extraordinaires, peuvent t’inviter même  et ils te suivront de près. Ensuite  ils s’empressent  de faire avec toi l’extraordinaire -et ça je peux te le jurer !- pour leur propre divertissement, ! leur  propre distraction ! Ils établissent  des règles en opposition avec toi sans  que tu ne t’en rende compte.. “Regarde, mais surtout ne touche pas ! Touche, mais surtout ne goûte pas !. Goûte, ne les avale surtout pas, avale, mais surtout ne digère pas, digère, MAIS SURTOUT NE……. !”

Et pendant que  l’on est  là à sautiller d’un pied sur l’autre, eux, qu’est-ce qu’ils font ? Ils se fendent la pêche à s’en cogner  leur vieux  c.. de voisins  cinglés et irrespectueux… Bon Sahby El Maghboun,  vas-y emmène ton panier, mais évite que ton autre voisin ne te voit Avec ton chef déjà, tu auras du fil à retordre et puis un panier  de quelques légumes  c’est quoi après tout ? Se ne sont que des légumes que tu avais en plus ! Et si avec cette citrouille, tu règle un petit problème, vas-y, Ya Sahby vas-y, et reviens vite, je t’attends, pour décortiquer avec toi ce texte qui te parais si difficile !

En attendant que l’autre reviennent, l’artiste en retraite que je suis, devenu, se pose les questions sur se que racontent les mots des autres. D’ailleurs cette nuit là, mon esprit s’est quelque peu figé sur ce dicton populaire  « que les chiens aboient et que la caravane passe » parce que  lorsque je cris de douleurs, mon mal me cause davantage de douleurs cela ne dérange personne, même mes enfants sont indifférents, et cela serait un tord d’en vouloir aux  voisins, car au moins eux, ils aiment m’entendre crier cela les change des belles musique qu’on leur diffuse  a la télé, ou aux lamentation de leurs femmes et de leurs hommes.

Hé! Khayi l’artiste, cela ne doit pas  t’empêcher à te surprendre  en cherchant  à  comprendre, ce que raconte ce dicton, ! « qui sont ces chiens  qui aboient et qui est cette caravane  qui passe ». Alors  essore tes méninges ou plutôt ce qui en reste,  en songeant à  d’autres caravanes  qui passeraient les unes après les autres, toutes aboyées par un seul  chien .Bien sur, c’est de ton droit de chercher à comprendre  de quelle race se trouve être ce chien qui étale une telle énergie, et ce que veulent  ces  caravanes et quelles allures elles  emploient.

Comme toi l’artiste, Je me retrouve à mon âge de vieille charpente  qui se veut demeurer jeune, je me sens être comme une ruine romaine, ou une habitation de campagne détruite par les forces du mal : Seule, cette petite voix au fond de moi tente de me convaincre qu’il n’y a  pas plus beau qu’une ruine, qui sait faire songer  en remémorant son histoire ! .Il n’y a pas plus  parlant que les édifices de son squelette et les pierres qui  constituaient son passé. Que de monde et de scènes  se sont mélangés pour me mener au stade de ruine insiste-t-elle., cette petite voix dans mon corps en ruine. Bon ne nous lamentons pas l’artiste raconte, se que ton ventre chante, comme refrain ! Raconte se que ta bourse ricane, lorsque tu la découvre !- Raconte parce que moi aussi j’ai besoin de me vider !

A qui me confesser sinon à toi mon ami l’artiste, A qui raconter que ma vie fut dans son passé une réussite  mais une réussite qui a fait que mon corps  redevienne une prison Et cette prison à la porte grande ouverte en face d’un monde qui donne de la voix au lieu de donner des bras, alors voila pourquoi  je m’éclipse mon ami l’artiste-Mon silence les ayant inquiété Ils ont chantés –« Oh mon dieu » de Piaf, « savoir  aimer » de Lavoine, Inchallah d’Adamo, pour que que je me réveille, et qu’à mon tour, je te réveille et que tous ensemble nous nous réveillons  afin de verser des larmes sur les ruines que nous sommes.

Mais tiens bon, l’ami, moi je tiens à ne pas m’effondrer et toi ne t’écroule surtout pas, nous l’auront coute que coute cet espoir, nous devons lutter dans le désespoir et savoir lutter sans se lasser, il faut se dire que chaque jour qui nous fissure est un jour nouveau et un jour de combat pour nous reconstruire.

Mais  mon ami, je ne comprends plus rien, je sais plus si c’est ma mère qui avait raison, ou si c’était  mon oncle ?. Je sais plus si on a chacun un destin, ou si on se laisse porter par le hasard comme sur une brise ?. En fait, je crois que c’est peut être un peu des deux. Peut-être qu’un peu des deux,  arrive en même temps. ! Si un problème a une solution, il ne faut pas s’inquiéter. Si un problème n’a pas de solution, rien ne sert de s’inquiéter. Il ne faut donc jamais s’inquiéter. ! Enfin de compte ma mère a dit et mon oncle dit, chacun d’entre eux a dit.”

Regarde, regarde  et tente de décrypter ces pratiques de Zlabia et de dessert, de ceinture et de bretelle que l’on nous étale ! Ya l’artiste, ya Sahbi El Maghboun, cela riment en quoi  lorsque ce qu’on te présente cela, en un moment ou  tu es déboussolé par autre choses et que tu ne comprends plus rien ? Le coup le plus rusé que le diable ait jamais réussi, ça a été de faire croire à tout le monde qu’il n’existait pas. Ya El Maghboun, écoute et décrypte moi, si tu le veux !
C’est dans le respect de la vérité et de la sincérité que l’on sait reconnaitre l’ordre des priorités,  et parmi  celle là ce  rêve algérien cet espoir de voir cette idée qui nous trotte dans la tète à tout moment…. l’idée de nous voire offrir un meilleur sort  pour nos enfants au cours de ces  jours  qui feront leurs futur…Et puis cesse de m’agacer, l’artiste avec ton regard de chose qui veut comprendre ! Fait comme moi, Les messages de vérités qui  ne me parviennent pas, veulent me dire que la réalité est une  autre désillusion qui nous bloque ! As-tu saisis le manège mon ami Don Quichotte ?

Mais éééééécouttte !moi mon ami, la vérité est que notre  pays est un pays qui veut vivre, et qui à besoin de respirer, on l’étouffe et nous avec  et  notre engagement est de valeur très attaché à notre identité, Il faut que nous continuons, toi l’artiste qui s’épuise, moi l’artiste en retraite, le Don Quichotte qui est en nous, devons ne pas  rater  toutes ces mâtiné de printemps qui se donnent le pas, toutes celle là, sont des  transportations  silencieuses qui se rencontreront avec notre réveil. Mais sachant reconnaitre !….

Viens  l’artiste, écoute mon rêve de cette nuit, Un homme venant de je ne sais ou, nous interpella. Circulez, nous dit-il.., il y a tout a voir, je transparaitrais a vos yeux  et vous verrez  que ce matin qui emboite le pas à la  nuit est moi, je ne fais que ressurgir …Certain suppose que mon effet de révolte est une imposture, alors que le réveil de mon changement évoque si bien ma posture …Si je savais d’où je suis venu, je saurais ou m’en aller. Et l’inconnu s’en alla. Q’en penses-tu de mon rêve, toi qui me parle si peux, toi qui m’écoute, enregistre et répète se que je dis !

Ah! comme tout serait beau, si l’on venait à permettre la magie de l’avis du public prendre place sur scène ! N’es-ce-pas mon ami ?  N’es-ce-pas qu’Il y a la vie, telle qu’elle est et la vie telle qu’elle devrait être… Malheureusement, je constate qu’avec ton silence, nous sommes obligés de la vivre telle qu’elle est. –Ya Sahbi Ya sahby, n’oubli pas qu’on  est les enfants oubliés de l’histoire, parce que cette dernière est faite sur mesure pour qui l’on veut ! On n’a pas de vrais but ni de vraie place, dans ce monde, es-ce-que tu me suis Sahby ? On n’a pas de grande guerre ni pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression c’est nos vies. ! Qu’es-ce-que tu en penses l’Artiste ? Toi qui joue pour le seul  plaisir de jouer ! Alors que d’autres dans ta sphère se tapent des millions pour des productions bidons.

Toi à qui la télévision  a appris à le faire croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des étoiles de la chanson, mais c’est faux !. Leurs étoiles sont limitées dans le nombre, en surplus, elles causeraient des problèmes Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment plein le c….’ !…On est une génération d’hommes élevés par des femmes alors Je ne suis pas sûr qu’une autre femme serait la solution à nos problèmes, quand des hommes, nous en font voir de toutes les couleurs Ya Sahby El Maghboun, pleure avec moi, sèche moi les larmes, je sècherais les tiennes..Le statut qui nous définira, sera imprimé peut-être demain ! C’est en lui que se trouve cette colonne vertébrale  ou les artistes  pourraient  voir le fond du tunnel,?

Bref mon ami l’artiste voila  comment  les choses sont,….Ils sont par EXEMPLE à l’image de la tolérance du tabac, parce qu’il  rapporte des taxes et lui permet de faire dans certain pays des collège  pour lutter et faire des recherches contre ce fléau qui contribua a son tour  de créer du boulot aux creuseur de tombes et ceux qui vont ave cet puis je n’évoque que le tabac comme exemple, .Vois comme je m’accroche, mon ami  l’artiste, toi que l’on  craint, voit que je ne cesse de répéter que  j’ai perdu a chaque fois et que je ne désespère pas, j’ai le droit d’espérer et de cherche qu’a gagner une seule fois et l’histoire est encore longue l’Artiste