La police déclare la guerre aux espaces squattés

Les espaces squattés ne deviennent plus l’apanage de l’usage unique des commerçants, désormais l’incivisme a vraiment franchi les barrières. Des chaines, des poteaux de fer ou en béton, des jantes de voiture, des caisses, des pierres, et toutes sortes d’invention, sont devenus le lot d’un phénomène, qui ne devient plus nouveau et qui s’installe comme une culture.

Squatter illégalement les trottoirs, chaussées et même des impasses est devenu un acte banal. Toute la ville, en particulier les communes, souffrent affreusement de ces agissements inciviques nuisibles. Ni les voitures qui cherchent où stationner, ni les piétons ne sont épargnés. L’usage des trottoirs et chaussées devient impossible.

Si ce n’est pas les commerçants, c’est les particuliers qui squattent ces espaces comme des biens privés. La compagne est prévue sur plusieurs jours, fait-on savoir. Elle va toucher tous les quartiers et les communes de la wilaya qui sont les plus touchées.

Dans un premier temps, les services de la police accompagnés de ceux de l’APC, ont réussi à enlever 55 barrières et obstacles de différentes sortes, et mis en garde 32 commerçant contre ce comportement incivique nuisible à l’activité des usagers, des automobilistes, à l’environnement et à l’esthétique du paysage. 

En évitant ces obstacles ”d’affront” de tout genre, les piétons se trouvent contraint de descendre à la rue, devant les automobilistes. Si les adultes sont assez expérimentés et savent ”à la limite” comment se protéger et fuir le danger, les enfants et écoliers encourent de véritables dangers. À plusieurs reprises, les automobilistes se trouvent obligés de stopper leurs véhicules, de crainte de les heurter, mettant en péril la circulation.

Djillali Toumi