Le prix du mouton de l’Aid reprend son cour à un jour de l’Aid

Si les prix du mouton de l’Aid ont flambé dès l’annonce de l’interdiction de circulation des animaux sans un certificat du vétérinaire et autorisation de déplacement délivrés au préalable ce qui aurai du probablement décourager les gros éleveurs du sud à déplacer leurs bêtes vers les marchés de l’intérieur notamment celui de Sidi Bel Abbes qui a tendance à être l’un des plus important de la région vu sa position géostratégique par rapport à plusieurs wilayas des alentours , il n’en demeure que le prix a été revu à la baisse en ce jour et avant dernier avant la liquidation totale et pour cause, un grand nombre de citoyens se sont acquittés bien avant,croyant bien sur, à la flambée de ces prix telle qu’annoncée par les maquignons, courtiers et intermédiaires.
Faut-il le souligner, les prix élevés et les fluctuations observés à ce jour ont été l’œuvre des intermédiaires dont le nombre ne cesse d’augmenter en raison du gain facile engrangé en une demi journée de marché.D’ailleurs, quelques vendeurs de téléphones portables connus de Tahtaha ont changé de métier pour la circonstance.
Hier c’était Mercredi , jour du marché à bestiaux hebdomadaire de Sidi Bel Abbes,le marché a été submergé par des milliers de têtes ramenées par des éleveurs venus de plusieurs wilayas du sud, les maquignons, rabatteurs , intermédiaires et autres courtiers se sont donnés à cœur joie pour faire monter les prix mais n’ont pu réussir car ces derniers se sont stabilisés avec une tendance à la baisse. Aujourd’hui, les prix ont encore chuté et risquent d’être encore plus bas demain . Aussi, il y a un grand nombre de moutons qui risquent de ne pas être vendus à cause des abcès sur le cou qui surgissent après chaque vaccin et qui pour des raisons ou autres ont été déclarés “illicites” pour le sacrifice de l’aid, avons-nous entendu.
Enfin, un grand nombre d’utilisateurs et visiteurs de cette place publique de Sidi Bel Abbes qui se transforme également en marché d’automobile chaque vendredi , regrette son abandon et son état lamentable qui nécessite une prise en charge réelle pour la rendre viable au même titre que les marchés modernes actuelles à l’image de celui nouvellement construit de Kerma.