LE PRESIDENT D’APC : «IL FAUT VOIR BEL-ABBES D’AUJOURD’HUI PAR RAPPORT A 10 ANS PLUS TOT»

 Comme promis, BAI livre aujourd’hui à ses lecteurs les réponses de M. Le PAPC de Sidi-Bel-Abbès aux questions des lecteurs.

 Cependant, nous tenons à informer nos lecteurs qu’il s’agit ici de la première d’une série qui doit toucher l’ensemble des 52 communes de la Wilaya à travers des questions aux PAPC et Chefs de Daira éventuellement, en espérant un retour d’écoute de la part des responsables.

 L’objectif c’est surtout  présenter chacune des communes avec les potentialités qu’elles renferment et de là, un bilan global de ce qui a été fait ou qui reste à concrétiser.   La globalisation, la mondialisation avec une demande toujours croissante de nos concitoyens pour ces informations économiques, culturelles, sportives etc… nous poussent à aller davantage de l’avant pour  atteindre des résultats, pour le plaisir du citoyen en particulier et des internautes en général.

1. LA COMMUNE DE SIDI-BEL-ABBES PAR LES CHIFFRES

Répartie sur une superficie de 9700 Km², et au dernier recensement officiel de la population, la commune de Sidi Bel-Abbes comptait 204 423 habitants dont 102 595 de sexe féminin soit presque la moitié. Le nombre de votant avait atteint 152 759. Et les dernières élections locales ont dégagé une liste de 23 élus répartis comme suit :

–       FLN   10 élus
–       RND  04
–       PT    04
–       FNA   03
–       HMS   02

La commune  de Sidi-Bel-Abbès compte 1263 employés toutes structures confondues.
Le budget de fonctionnement de  la commune s’élève à 1,335 Milliard de DA
Dans le cadre du rapprochement avec l’administré et la satisfaction de ses besoins, hormis le siège de l’APC qui satisfait les habitants du centre ville et voisinage immédiat, un nombre important d’annexes  ont été créées et réparties à travers les quartiers suivants :

–       Hai Bouazza El Garbi
–       Hai Bab Dhaya
–       Hai Boumlik
–       Hai Adnane (le rocher)
–       Hai Benhamouda
–       Hai El Houria
–       Hai Dakiat El Hamra
–       Hai Adim Fatiha
–       Hai Gambetta
–       Hai Sidi Djillali

A cela s’ajoute le service des mariages, situé du coté du lycée El Haoues.

Dans le secteur de l’éducation, la commune de Sidi Bel-Abbes possède 15 lycées, 31 CEM et gère 75 écoles primaires réparties un peu partout à travers le territoire de la commune. 20 d’entre-elles possèdent chacune une cantine scolaire d’une capacité de 500 repas alors que 30 autres écoles seront prochainement  dotées des mêmes installations en demi-pensionnat. L’objectif, selon le secrétaire général de l’APC est de doter chaque école d’une cantine scolaire.
Un montant de 58 millions de Da  a été alloué au cours des trois dernières années pour la réhabilitation d’une cinquantaine d’écoles où il était question soit d’une remise à neuf et pour d’autre, l’ajout de chauffage centrale, étanchéité, stade Matico etc..

Dans le cadre de la réhabilitation des réseaux (AEP, voirie, assainissement) ou embellissement des quartiers (Trottoirs, Espaces)  la commune de Sidi Bel-Abbes a effectué, depuis l’année 2005, des dépenses colossales entrant dans le cadre de projets dit structurants. Ainsi, il est fait part de plus 1,4 milliard de DA  sans tenir compte des différents projets et autres pris en charge par les directions de Wilaya (DUC, DLEP, Hydraulique etc..)

Le problème crucial de la commune reste bien sur, reste celui du  ramassage des ordures ménagères et l’éclairage public.

En ce qui concerne le ramassage des déchets ménagères et selon son SG, les services chargés du nettoyage de la ville emploient 138 agents tout corps confondus (éboueurs, balayeurs et chauffeurs)  utilisant 27 camions de ramassage tout type (bennes-tasseuses, à plateaux et tracteurs) ventilés sur 12  secteurs de la commune avec 3 concessionnaires privés.

Pour l’éclairage qui demeure une priorité absolue également, il signale que la commune de Sidi Bel-Abbes compte plus de 500 Km de câblage distribués par 145 postes Basse tension (BT) et 28 postes Moyenne tension (MT) .Cette consommation d’énergie revient à près de 60 millions de Da.

2.      RÉPONSES DU PAPC AUX LECTEURS DE BAI

Finalement, l’idée de mettre les citoyens en dialogue direct avec le Maire de la ville n’aura pas été mauvaise! Ceci pour trois raisons:

La première, c’est  d’abord l’engouement qui était là, puisque BAI a reçu plus de 200 questions, y compris de la diaspora Bel-abbésienne;

La seconde, c’est la retenue observée par nos lecteurs et leur haut degré de responsabilité, puisque nous n’avons  enregistré ni insultes, ni de questions touchant à la dignité. Par ailleurs, toutes les questions étaient d’ordre général. Une seule question était personnelle. Pour cela, les lecteurs sont à féliciter;

La troisième raison enfin,  c’est qu’en donnant la parole au premier magistrat de la ville, nous avons pu lui donner l’occasion de lever certaines équivoques et en particulier sur le cas de ce qu’on peut appeler  «l’affaire de l’informatisation de l’Etat civil»

BAI – préférant y revenir plus tard – s’abstient volontiers de commenter les réponses, se contentant de les reproduire in-extenso, laissant  aux lecteurs le soin d’en juger.

BAI : La première question posée par une quarantaine de lecteurs dont Billal, Sid, Ben ben et Benkhelifa qui pose le problème particulier de Benhamouda, est relative à l’hygiène et sa gestion. Les lecteurs trouvent la ville trop sale et des décharges improvisées un peu partout donnant une image peu flatteuse à la ville. Il y a même une Bel-abbésienne d’Allemagne qui se propose de co-financer l’achat de poubelles :

M. MEHDI : L’hygiène de la ville a été notre préoccupation quotidienne. Nous œuvrons inlassablement pour donner à notre ville une image parfaite de propreté. Nous n’avons pas lésiné sur les moyens puisqu’il y a actuellement 3 concessionnaires en plus des services propres à l’APC qui ont en charge le nettoyage de la ville et la collecte des ordures ménagères. Nous prévoyons même l’ajout de deux (2) autres concessionnaires incessamment. L’APC a déjà délibéré et donné son avis favorable. Avec l’ajout de ces deux autres pour renforcer le centre-ville – ce qui va porter le nombre à 5  en plus des services de l’APC – va donner un peu plus d’efficacité. Toutefois, il est utile de préciser que nous butons face à deux contraintes :

La première concerne l’incivisme des citoyens: En effet, nous avons demandé à ce que les poubelles soient sorties la nuit au passage des camions, alors que les citoyens continuent à déposer les ordures durant toute la journée, c’est ce qui donne l’impression que le travail n’est pas fait.  Par ailleurs, toutes les poubelles que nous mettons à la disposition des citoyens disparaissent. Nous veillons à les remplacer à chaque fois. Mais c’est dommage. J’ouvre une parenthèse pour répondre à ma concitoyenne qui habite en Allemagne et qui se propose de co-financer les poubelles : Il ne s’agit pas de financement, mais de préservation.  Nous avons entrepris des démarches auprès des associations  (que je remercie au passage pour leur collaboration) et de la Société civile pour une sensibilisation plus accrue. Je saisis cette occasion pour lancer un appel à tous les citoyens pour veiller au respect  des horaires et du dépôt des ordures durant la nuit exclusivement et surtout à préserver les poubelles à leur place.

La seconde contrainte et le contrôle et le suivi des concessionnaires. En effet, il n’y a que le chef de parc qui assure cette fonction et il ne peut suivre tout le territoire de la ville. C’est pourquoi, nous militons pour le retour de la police communale. Elle est nécessaire à la surveillance des dépôts des ordures et à la lutte contre les décharges improvisées, tout comme elle assurera le contrôle du travail effectué par les concessionnaires. C’est peut-être le cas pour La zone de Benhamouda que pose M. Benkhelifa où le concessionnaire peut ne pas effectuer le travail convenablement. Je lui promets qu’on va diligenter un contrôle et que le problème sera pris en charge. Oui, M. Benkhelifa, j’y ferais un tour.

BAI : La seconde question Monsieur le Président, est posée également par un grand nombre de lecteurs, il s’agit de l’éclairage. Des lampadaires qui s’éteignent durant la nuit, des quartiers mal éclairés, etc….

M. MEHDI : Concernant l’éclairage, il faut quand même avouer que Sidi-Bel-Abbès est une ville des plus éclairée du Pays. C’est quand même important.Conscient de pouvoir faire mieux, nous avons procédé à un diagnostic qui a déjà été finalisé et les résultats validés par la commission concernée. Nous avons donc lancé les travaux retenus par ce diagnostic qui ont été confiés à une entreprise spécialisée. A l’issue des travaux, les insuffisances actuelles seront totalement levées.

BAI : Une question posée par des présidents d’association :  Dans quelles mesures pouvez –vous aider les associations qui organisent des campagne de volontariat d’hygiène, de reboisement etc..

M.MEHDI :  En terme financier, l’APC n’a pas les prérogatives de contribuer aux financement des associations. Mais en terme de logistique, nous l’avons toujours fait. Nous travaillons avec la majorité des associations en étroite collaboration et je les remercie pour tout leur dévouement. Pour le reste, je leur dis la porte du PAPC leur est ouverte et tout ce dont ils ont besoin, nous ferons en sorte qu’ils l’obtiennent pour une action d’utilité publique.

BAI : Dans le même ordre d’idée, d’autres lecteurs vous posent la question relative à certains comportements qui demeurent dans l’impunité la plus totale : il s’agit des routes qui une fois bitumées, il se trouve des citoyens qui commencent à les creuser dès le lendemain, sans qu’il y ait intervention de votre part. Par ailleurs, même les organismes publics font de même. Combien de fois nous avons assisté qu’une route à peine bitumée, l’ADE ou la SONELGAZ y entreprend des travaux ?

M. MEHDI : C’est vrai. Le constat est réel. J’ai moi-même  croisé les vendredis des citoyens qui creusent la route pour passer une canalisation, sans autorisation préalable.  Quand quelqu’un a obtenu l’autorisation après avoir payé et contribué à la remise en état de la route par l’APC ok, mais quand quelqu’un le fait de manière anarchique, que voulez-vous que je vous dise.

Concernant la synchronisation entre les différents services, effectivement le problème s’est toujours posé. Nous avons attiré l’attention de Monsieur le Wali qui a invité l’ensemble des intervenants à plus de concertation pour éviter ce genre de dérives. J’espère qu’à l’avenir, cela marchera mieux.

BAI : Un autre groupe de lecteurs se déclarent outrés par la monopolisation du centre-ville notamment par le commerce informel. Même les riverains se plaignent constamment. Qu’a fait l’APC ?

M. MEHDI :  Le commerce informel est un véritable fléau. Les réclamations dont vous parlez, nous les avons reçues. L’APC en ce qui la concerne, a pris ses responsabilités. J’ai moi-même signé les arrêtés d’interdiction. C’est maintenant le rôle d’autres  organismes en charge du problème.

BAI : Un lecteur anonyme vous pose la question des «bidonvilles» qui commencent à « fleurir » de part et d’autre de  la zone de la trémie qui va de village Errih à Sidi-Amar.

M. MEHDI : Oui. Vous avez raison, nous avons remarqué cela et vous tombez à point nommé, puisque juste avant notre rendez-vous, j’étais en train de signer les décisions de démolition. Il est clair qu’on ne peut pas accepter cette situation. Si les intéressés ont droit à un logement qu’ils le demandent, mais pas de bidonvilles. Ils seront tous détruits.

BAI : D’autres lecteurs vous interpellent sur les feux tricolores qui sont souvent en panne et qui provoquent outre les embouteillages, des accrochages entre les automobilistes.

M. MEHDI :  Vous avez du remarquer que pour les feux tricolores, il y a une opération générale de renouvellement entreprise par l’APC. Nous avons terminé avec le centre ville et l’avenue Abbane Ramdane, nous allons donc nous occuper des quartiers périphériques.

BAI : Une question de BAI : Nous avons observé un sit-in au niveau de la Wilaya ces jours-ci organisé par des citoyens qui disent que leur recours datant de 1998 n’ont eu aucune suite ?

M. MEHDI : Non. Ce n’est pas le fait qu’ils n’ont pas eu de suite. La suite a été défavorable. Des logements ont été distribués par une commission, une liste a été arrêtée et affichée et il n’y eut aucune contestation de la part des demandeurs concernant les bénéficiaires. Je ne dis pas que ceux-là ne remplissent pas les critères, que l’on soit clair. Ce que je dis, c’est que les bénéficiaires étaient plus prioritaires qu’eux et comme, l’offre est de loin inférieure à la demande, ile est tout à fait normal qu’il y ait des contestataires.

BAI Une question de M. Oumahi : pourriez vous nous préciser l’avancement du projet de tramway à Sidi bel Abbès et quels quartiers traversera t-il?

M.MEHDI : Le projet est en phase de lancement. Les travaux commenceront le premier trimestre de cette année. Pour la deuxième ligne obtenue par la Wilaya grâce à l’intervention de M. Le Wali, la visite du Ministre a entériné le projet et l’appel d’offre international a été lancé.

Pour les travaux de la première ligne, nous avons profité des expériences d’Oran et de Constantine, pour amoindrir les contraintes sur les citoyens. Les travaux se feront par tronçon. Le tronçon suivant ne sera entamé qu’à la fin des travaux du premier. Les commerces mitoyens de la ligne, ont tous été recensés et indemnisés pour les périodes d’inactivité. Les travaux par tronçon auront l’avantage de ne pas paralyser l’activité pendant une longue durée. Ainsi, les commerces fermés pour un tronçon, rouvriront, alors que ceux situés sur le second tronçon fermeront et ainsi de suite.

Pour ce qui est du trajet, il se présente comme suit pour la première ligne : Départ de la Gare routière du Faubourg Thiers, elle traverse l’Avenue Théodore Héritier, longe le Garden, traverse le centre-ville jusqu’au Petit Vichy passant par les 4 horloges et continuera sur l’avenue Abbane Ramdane jusqu’à la Maternité. Au feu rouge, elle bifurque sur la gauche pour longer l’ex-gare de l’Etat, village Errih et se prolongera jusqu’à Sidi-Djillali à travers le rond point Dubaï. Elle finira sa course, au Campus.

La deuxième ligne démarrera du Rectorat et longera le Boulevard de l’excellence jusqu’au Centre Anti-cancéreux, dans un premier temps. Dans un second temps, elle se prolongera jusqu’au rond point Dubaî pour faire jonction avec la première ligne.

BAI  M. Kadi vous pose deux  questions. La première:   M. le PAPC, on dit souvent que le maire est le premier magistrat de la ville. Pensez-vous, vraiment que vous êtes le décideur principal, le patron de la ville avec votre équipe ou bien, il vous arrive d’assister en spectateur lors des inscriptions des projets des différents secteurs.

M. MEHDI : M. KADI, je vous remercie beaucoup pour votre question. Autant vous êtes interpelé par la situation de votre ville, autant je le suis. Mais rassurez-vous. J’ai toujours été au bout de mes principes et je peux vous assurer que durant les deux mandats, aucun projet et je dis aucun projet qui rentre dans les prérogatives de l’APC, n’a été décidé sans les délibérations de l’Assemblée sous ma direction, conformément aux dispositions légales et réglementaires.  Qu’elle est la seconde question de M. Kadi ?

BAI:  la voici : M. le PAPC vous êtes interpelé gravement par M.  Antar qui insinue sur le site BAI votre ignorance du code des marchés et qui suppose que les marchés se passent sans vous. En votre absence, vos adjoints signent votre courrier et attribuent à leurs familles des marchés.  Il ne faut pas laisser passer ces calomnies, il y va de votre crédibilité. Ce monsieur vous a attaqué publiquement à vous de lui répondre de la même façon mais avec respect. Nous attendons votre réplique

M. MEHDI : D’abord permettez-moi M. KADI de vous remercier et vous féliciter pour votre franchise et ensuite de m’avoir donné l’occasion d’apporter des précisions. En rapport à votre première question, je me suis astreint à remplir ma mission telle que me l’accordent les Lois du Pays. Ces lois ont institué un code des marchés publics qui fixe les règles de passation des marchés. La commission traite les dossiers conformément à ces lois. Et je ne dis pas seulement que personne ne signe à ma place. Je dirais que personne n’a le droit de signer à ma place. Même quand je suis absent en congé, une délégation en bonne et due forme est établie au premier vice-président.

Par ailleurs, vous savez tout comme moi, que les contrôles sont rigoureux et que si de pareilles pratiques existaient, elles auraient été découvertes par le contrôleur financier, l’IGF  ou la Cour des Comptes.

BAI : Une question de Mohammed : Sidi bel abbes devient une wilaya de + en +  dangereuse pour les habitants avec plusieurs agressions chaque jour et que les citoyens ont peur de sortir dans les rues après 18h. Pour la plupart des habitants, la meilleure solution est l’installation des caméras de vidéo surveillance ainsi qu’une surveillance policière plus renforcée après 18h.

M. MEHDI : L’insécurité est un problème national. Je suis d’accord avec vous, hélas. Mais où est la solution? Vous préconisez la télésurveillance, elle existe déjà, mais si elle gagne à être généralisée. Même si le problème ne relève pas des prérogatives de l’APC, cela ne nous empêche pas de le soulever en notre qualité d’élu, à chaque occasion qui nous est donnée de rencontrer les organismes chargés de cet aspect.

BAI : M. Adil vous demande: Pourquoi notre administration municipale n’est pas dotée d”un vrai outil internet, pour pourvoir contacter le maire ainsi que l’état civil et mieux encore pour faire une demande en ligne afin d’obtenir un acte de naissance ,comme il se fait dans certains pays ,nous vivons dans un monde ou le progrès a évolué et n’arrête pas d’évoluer, avec la tablette dans la poche et dès que l’opportunité se présente on demande ce dont on a besoin :

M. MEHDI :  M. Adil, l’APC de Sidi-Bel-abbès est connectée à Internet. Il est vrai que nous n’avons pas encore atteint le niveau de ce qui se fait par ailleurs, mais nous pouvons déjà transmettre par mail tout document d’état-civil aux personnes qui le demande. Je profite pour vous communiquer l’adresse mail  :  APC_SBA@hotmail.fr. de même, je communique à tous nos concitoyens les numéros de téléphone suivant :

Standard : +213 48 54 13 40
+213 48 54 26 60
+213 48 54 88 90
Bureau du SG : +213 48 54 45 88

BAI : Abbassi vous demande de répondre aux accusations de l’APC  à propos du scandale de l’informatisation de l’Etat-civil.

M. MEHDI :  Scandale ?  Qui a parlé de scandale. L’informatisation des services de l’état-civil a été programmée et réalisée dans les meilleures conditions possibles. Elle fonctionne le plus normalement du monde. En plus, elle a été validée par le Ministère de l’intérieur.  Depuis, chaque citoyen peut disposer de son extrait de naissance en 2 minutes et sans risque d’erreur. Par ailleurs, la préservation des registres reste intacte. Auparavant, l’entretien des registres détériorés à force de manipulation coutait énormément cher à l’APC. Actuellement, ils sont enfermés dans des coffres, à l’abri de tout risque. Il ne reste que l’impression des documents, c’est ce qu’on a prévu de faire. Par ailleurs, je tiens à préciser que cette opération a eu l’aval des services du Ministère de l’intérieur et sert actuellement comme opération pilote pour plusieurs communes depuis la conférence régionale. Plusieurs collègues de différentes communes nous saisissent pour s’imprégner de l’opération.

BAI : Un lecteur anonyme vous interpelle sur l’aéroport. Pourquoi, Sidi-bel-Abbès n’a-t-elle pas son aéroport, alors que des villes beaucoup plus petites en ont un : Batna, Sétif, Chlef, Bejaïa….

M. MEHDI :  S’agissant d’un projet d’envergure nationale, donc en dehors des prérogatives de l’APC, je ne donnerais que mon avis. Et à mon humble avis, pourquoi un aéroport? Depuis, l’avènement de l’autoroute l’aéroport Es senia est à une durée de temps inférieure  pour un Bel-Abbésien que pour un Oranais du Centre-ville. Il y a également l’aéroport de Zenata Tlemcen. Sidi-Bel-Abbès est la ville la plus proche de l’autoroute à l’échelle nationale. Les effets sont considérables. Au lieu de penser à un aéroport qui a de fortes chances de ne pas être rentable, moi personnellement, je serai plus favorable à d’autres investissements plus lucratifs pour la ville et les citoyens. Du moins, c’est mon avis.

BAI  M. Benadda vous demande que fait APC pour l’aéroclub, que fait le wali pour l’aéroclub,  c’est une honte laisser des anciens pilotes militaires ou civils de sidi bel abbes  moisir alors que les jeunes gens peuvent profiter de leurs expériences. Alors que 2 ULM feront le bonheur de ces jeunes gens.

M. MEHDI : Pour l’aéroclub oui, je suis fondamentalement pour. Et pour donner une bonne nouvelle à M. Benadda, qu’il sache que M. Le Wali a déjà pris le problème en charge et les travaux de réaménagements vont reprendre incessamment. En tous les cas, l’aéroclub sera redynamisé.

BAI: M. Abdelwahid B.     vous pose une question relative aux personnes atteintes d’une maladie chronique dont le dossier a été ACCEPTE en JUIN 2011 par la commission en vue de bénéficier de l’indemnité accordée par l’Etat n’ont toujours pas commencé à percevoir leur allocation sociale. La question que se posent ces malades est : quand verront-ils leur cas régularisé d’une part et, d’autre part, percevront-ils un rappel pour les six mois écoulés depuis l’acceptation de leur dossier? Merci!

M. MEHDI :  M. Abdelwahid, vous avez la chance que j’étais un cadre de la CNAS avant d’être PAPC, sinon, j’aurai été incapable de répondre à votre question. D’abord, je trouve anormal que des dossiers accepté en juin, ne soient pas régularisés jusqu’à aujourd’hui.  C’est des prérogatives de la CNAS et de la DAS. En tous les cas, je suis disposé à recevoir la ou les personnes concernées pour voir de quoi il s’agit avec nos amis de la DAS.

BAI :  M. OURRAD vous demande si  vous avez  rempli votre tache en tant que président ou uniquement élu ? Pensez-vous avoir fait ce qu’il fallait faire? Que regretterez-vous en partant?

M. MEHDI : D’abord, il est indécent d’évoquer ce que l’on a fait. Moi j’estime que j’ai fait ce qu’il fallait faire en mon âme et conscience. J’estime aussi que lorsqu’on atteint ce niveau de responsabilité on est sujet aux critiques et je les accepte. Mais il est difficile pour nous d’accepter les calomnies et les accusations gratuites. Je ne demande aux citoyens qu’à voir la ville de Sidi-Bel-Abbès, il y a dix ans et aujourd’hui. C’est tout. Quant au reste, je m’en remets à ma conscience et à Dieu. Ce que je regretterai, c’est ma santé qui s’est complètement détériorée, ces dernières années.

BAI : Dernière question compilé sur une dizaine de lecteurs de France et particulièrement de Abassia de Paris. Généralement, elle sollicite un extrait de naissance auprès de l’APC, mais vos services exigent sa présence personnelle, comme elle ne peut pas se déplacer et le besoin urgent, que doit-elle faire ?

M. MEHDI : D’abord j’aimerais dire à Abassia, que cette réaction n’est pas de la bureaucratie, mais une prudence pour elle et pour l’agent qui délivre les extraits. En effet, donner des extraits de naissance à des tiers nous expose et expose les intéressés à  des risques parfois graves. Des précédents existent : Des escroqueries et des arnaques aux noms d’autres personnes. C’est pourquoi il est exigé la présence de l’intéressé. L’agent qui délivre les extraits a une lourde responsabilité et s’expose à beaucoup de risques. Pour notre amie Abassia, elle peut obtenir son extrait de naissance de deux manières, si elle ne peut pas se présenter : Ou bien nous saisir par mail, en nous envoyant une pièce d’identité scannée et on se fera un plaisir de lui transmettre son extrait de naissance ; soit elle donne procuration à une tierce personne.

BAI : Merci M. Medhi, d’avoir bien voulu répondre à nos lecteurs.

M. MEHDI :  C’est moi qui vous remercie de m’avoir donné l’occasion de m’adresser à mes concitoyens et j’espère avoir répondu à toutes leurs questions. Je tiens à féliciter l’équipe de votre journal pour tout le travail effectué surtout, si je crois ce qu’on me dit qu’ils sont tous des bénévoles. C’est à leur honneur et un honneur pour Sidi-Bel-Abbès qui a besoin de toutes ses potentialités humaines.

 

 

 

4 thoughts on “LE PRESIDENT D’APC : «IL FAUT VOIR BEL-ABBES D’AUJOURD’HUI PAR RAPPORT A 10 ANS PLUS TOT»

  1. Monsieur Mehdi,c’est beau d’étayer ce que vous nous dites mais comme dit le proverbe on ne peut applaudire qu’une seule main n’est-ce pas,c’est un travail de longue haleine de fond en comble,la première des choses qui à mon avis est primordiale,les autorités sont complètement absente dans ce processus et vous êtes en train de faire du travail de ce qu’on appelle dans d’autres cieux(travail de petite semaine) manque d’autorité et des responsables de bonnes volonté,il faut qu’ils y aient des buraux d’études pour assainir tout se fait sans les consentements des autorités locales, alors parlotes quand tu nous tiens.Pardonnez-moi avec toute votre bonne volonté,et je ne vois rien de concret un marasme à 360°
    pas de coordinations entre les bureaux d’études chacun travaille dans son coin sans tenir compte des prérogatifs de chacun.Nul n’est prophète dans son pays certe il faut rebrousser les manches et en avant asser de discours qui ne mènent nul part,beaucoup de bracaillons à se tourner les pouces et résultats zèro pointé,Dieu soi-loué que je n’ai pas à faire avec ses ronds de cuir sinon je me trouverai en taule.Je sais qu’ils existent de très bons et honorables compatriotes mais on les laissent pas s’engager parcequ’ils y’a beaucoupd’intérêts en jeux et chacun veut sa part du gateau,la nation et fractionner tout entière par des sbires des gens-foutres qui fond la pluie et le beau temps,la morale dans tout ça c’est toujours la petite gent qui est en train de payer la facture,c’est comme un boomrang tôt ou tard on reçevra plein la tronche le revers de la médaille si ce n’est pas en route déjà.Depuis l’indépendance presque trois générations qui passent à la trappe,et le pays stagne l’illétrisme?70% de la jeunesse qui n’est ni arabophone, ni francophone,société hybride presque 65% de la population à moins de 25 ans et le résultat?oualou,il faut des années pour relever le défi qui nous attends si ça continue on va droit à la catastrophe nationale,en esperant qu’il y ait un sursaut de tout un chacun,à bon entendeur salem.

  2. Mettre en contact direct un maire avec ses administrés constitue une excellente occasion pour tirer pas mal de choses au clair. C’est une occasion pour dissiper (s’il y a lieu) des craintes et mettre fin aux rumeurs. Le lien ainsi établi favorise la transparence et contribue à introduire les administrateurs dans le bain des soucis et problèmes du commun des citoyens. Toutes nos félicitations donc à l’équipe de BAI pour cette merveilleuse initiative!
    Concernant la propreté de nos cités, on songe à recourir à une police communale. Nous nous permettons de suggérer ici que des démarches soient faites aussi auprès de la Direction de l’éducation pour que soit introduite dans les programmes scolaires, l’instruction civique. La propreté d’une ville n’étant pas une mince affaire, les Imams peuvent également apporter leur contribution en se mettant de la partie lors du prêche du vendredi.
    A propos de ces travaux qui sont entrepris d’une manière anarchique sur nos routes, nous pensons que cela ne marchera pas mieux à l’avenir et ce tant que l’on continuera à garantir l’impunité aux intervenants (en particulier les organismes publics).
    Enfin, au sujet des marchés qui sont attribués, ce qui importe à notre humble avis c’est surtout le sérieux et la rigueur qui doivent être apportés au contrôle des ouvrages lors de leur réception. Les auteurs d’ouvrages bâclés devraient être dénoncés solennellement et portés sur une liste noire.
    Merci à toute l’équipe de BAI ainsi qu’à Monsieur Le Maire!

    1. Effectivement , bonne initiative ! que ça continue !
      Vous pouvez peut être ajouter une rubrique d’échange direct avec les responsables comme le font les préfectures en France.
      Merci a vous.

  3. malheureusement monsieur mehdi concernant l’informatisation de l’état civile, on vous a véritablement arnaquer en debourssant toutes cette somme estimé a plus de 3 milliars avec un tels montant on poura meme avec un logiciel a valeur commander des actes pat internet !!! cette scanerisation préserve certes les registres, panser vous pas que cette opération aura pu être accomplis par les agents de l’état civile ?? pire que ça a mes connaissances vous parler d’actes en 3 min en stylo, panser vous qu’on estime des images scannés sauvegarder dans un micro charger sur le logiciel pour delivrer un acte coute toutes cette somme, je peut prendre un étudiant de 1erer année LMD peut me faire ce logiciel, l’APC ou la wilaya ne dispose pas d’ingenieurs, je doute !!!

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