Le refrain d’un itinéraire : drogue, police, justice et le Sheraton

Révolu, le temps du kif traité et des drogues légères. Depuis quelques temps la consommation de drogue a connue une autre révolution, sans aucun doute, due à la situation sociale d’une grande majorité de familles algériennes qui a connu une déstabilisation dans plusieurs domaines notamment par la cause du chômage qui se pointe en tète de la pyramide.

Cette réflexion ramène à alerter que la lutte interminable des éléments de la police contre ce fléau ne peut à elle seule solutionné ce phénomène qui prend une allure effrayante dans la société n’épargnant ni filles ni garçons, et qui désormais sonne l’alerte d’une réelle prise en charge par une étude approfondie des tenants et aboutissant pour le stopper et sauver la société en générale d’un pourrissement plus lourd à regretter ultérieurement.

Jusqu’ici, l’unique remède s’avère dans un contexte bien réduit : la police – la justice – la prison au Sheraton. La suite n’aboutie nulle part qu’à un retour à en emprunter le même itinéraire. Pendant ce temps la rue n’arrête pas son recrutement aggravant de plus en plus la situation. L’individu qui a purgé sa peine, même s’il a l’intention de changer sa vie ne trouverait plus trop le choix, alors il reste en mode stand-by. Les nécessités de la vie actuelle exigent une couverture monétaire qui n’a rien à avoir avec un revenu de l’ANEM, encore moins de la DAS.

Parler d’arrestations pour possession et vente de drogue est devenue une pure routine quotidienne qui ne semble guère gênée le pouvoir. La valeur humaine qui aboutit aux droits sociaux a complètement perdue de son cout infectant de la sorte la valeur économique. L’être, au lieu de devenir un vecteur de développement est devenu un outil de destruction à tous les niveaux, social, culturel et économique.

Cela n’empêche pas de saluer les efforts de la police qui fait de son mieux de son coté dans l’attente d’une implication d’une volonté politique sagement réfléchie. 10 individus âgés entre 24 et 44 ans ont été arrêtés en possession de kif, de comprimés et liquide hallucinogène. Sur la base d’information, les éléments de la brigade des stups ont procédé à la fouille des domiciles des suspects après une minutieuse surveillance des faits et gestes. Une quantité de kif traité de 722,70 grs, 637 comprimés et 05 bouteilles de liquide hallucinogène ont été trouvée et saisi comme preuves à présenter devant le magistrat instructeur qui a prononcé une détention préventive à l’encontre des suspects.

Djillali T