Les dits et non dits dans une conférence sur la sécurité.

Dans une conférence tenue au foyer de police en présence de la presse locale et des présidents d’associations civiles, le chef de la sureté de wilaya, tout en exhortant le bilan annuel de son secteur dans les différents paliers, à préférer rassurer quant à une bonne maitrise de la situation sécuritaire de toute la wilaya sans omettre les dairates.

En se livrant à la règle de question réponse, le patron de la tenue bleue de la wilaya semblait satisfait des efforts consentis par son effectif et des résultats dans le cadre de leurs interventions. Il n’a pas omis de saluer l’esprit professionnel, le courage, et surtout le sang froid devant certaines situations critiques comme celle de cet officier qui a été victime d’une intervention méjugée où il a été attaqué par un chien sans qu’il utilise son arme. Ni lui ni son coéquipier.

Ce qui a suivi ne sortait pas de l’ordinaire.

A une question qui englobait en quelque sorte les soucis du citoyen posée par Benkhelouf « on circulant dans la ville, on a le sentiment qu’il n’y a pas de sécurité ». La réponse du conférencier était par l’infirmative « franchement, il n’y a pas lieu de dramatiser les choses, on n’est pratiquement comme toutes les autres wilayas du pays ».

Seulement, il y a bien une réalité que personne ne peux nier. On éprouve tous ce sentiment d’insécurité en jonchant les coins de la ville…on se trouve alors devant une réelle problématique. Les policiers font réellement de grands efforts et s’exposent à de réels dangers pour apporter la sécurité nécessaire aux citoyens,  mais le problème persiste, agressions, vols, viols, rapts, informel, délinquance, drogues, boissons alcoolisées…….

Où demeure réellement le problème ?

Cette question a été posée aux alentours, à cet acteur totalement négligé dans l’équation. Ce qui en ressort, pas de sécurité sans sécurité de l’acteur affecté à cette mission par des mesures qui le motivent et l’encouragent à remplir cette noble mission sans peur.

Les exemples sont nombreux. Les policiers n’ont plus cette volonté d’affronter les dangers. La peur les inonde. D’être blessé, De perdre la vie ou de perdre son emploi.  Ces obstacles entravent la bonne marche du service. Rendent lentes les interventions et parfois même esquivées.

C’est vrai qu’on a tous horreur des injustices et des dépassements. Dans ce cadre comme dans celui de sécuriser le policier, il est regrettable franchement de ne pas s’investir à analyser cette situation afin de faire régner l’ordre et la sécurité pour chaque citoyen dans cette équation et permettre une vie pleine de joie, de fraternité et d’égalité.

 

 

One thought on “Les dits et non dits dans une conférence sur la sécurité.

  1. Ah! la sécurité point névralgique au coeur de la cité,et ce conférencier comme vous osez le qualifier mon cher Djillali T
    et qui se permet tout à son aise de vous rétorquer :
    ____(Franchement il n’y-a pas lieu de dramatiser les choses on est pratiquement pareil comme toutes les autres wilayas du pays)

    (drôle de réplique venant de la part d’un représentant sécuritaire et de l’ordre publique).

    A entendre de telle réponse sur la sécurité ,tenue par un représentant de l’ordre ,je dirai que si :ex/KADDOUR TOMBE DANS UN TROU ,IL FAUDRAIT LE SUIVRE .
    Non Mr car la sécurité est tout simplement un état d’esprit confiant et tranquille en l’absence de danger (absence réelle ou imaginaire; il peut y avoir une fausse impression de sécurité)or chez nous l’insécurité est croissante ,il est même dit que l’agent dans la rue a peur pour sa vie ,de se faire tuer ,de perdre son emploi etc…etc…
    Je conclurai par 2 citations la 1ère de Napoléon Bonaparte qui avait dit—( LA DIPLOMATIE EST LA POLICE EN GRAND COSTUME)

    et la 2ème est de Boris Vian qui lui avait dit—–(LA POLICE EST SUR LES DENTS ,CELLES DES AUTRES EVIDEMMENT.
    Aller sans rancunes et amicalement…………..Adil

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