Les salops de Sidi M’hamed

Ils sont si sales, si impures, qu’aucune eau ne peut les purifier ces sous-hommes qui nous gouvernaient et qui se prenaient pour des demis dieux. La prudence, l’inconscience, la peur ou les petits intérêts immédiats permirent que le peuple les tolérât. La complicité, la connivence, l’abus de confiance, la lâcheté, chez les hommes et les institutions qui détenaient le pouvoir ou une partie du pouvoir permirent qu’ils sévissent et que leur mauvaise entreprise prospérât.

Certains d’entre eux sont déférés à la barre de la justice, au désormais célèbre tribunal de Sidi M’hamed. D’autres pas encore. Plus tard peut-être. Ou peut-être jamais. Mais le fait est que ceux déjà présents sont, finalement, tellement ridicules sans leurs costumes de grands responsables, si petits devant ce petit juge du tribunal de première instance qu’ils appellent respectueusement et avec révérence « Monsieur le président » alors qu’ils le commandaient et le dirigeaient, il n’y a pas si longtemps, et auxquels il se voyait contraint d’obéir. Ils ont mis beaucoup de temps ces malfaiteurs, beaucoup de ruses, de bassesses et de crimes pour monter si haut… et pour, finalement, tomber si bas. Le peuple qui les tolérait hier, exige aujourd’hui, désormais j’espère, qu’ils soient détruits, afin que ceux qui leur succèdent apprennent la leçon, le servent et ne se servent pas à ses dépends.

Quelque soit l’issue immédiate du hirak, désormais le peuple sait et ose. Il sait que ses gouvernants peuvent le trahir, et ceci n’est pas nouveau. Et il ose les défier, les accuser, les destituer, et ceci est nouveau.

De quoi sont-ils coupables ces accusés de Sidi M’hamed ? Qui sont leurs victimes? Peuvent-ils les dédommager?

Aussi gigantesques que sont les montants détournés et les chiffres prononcés dans la petite salle d’audience du tribunal de Sidi M’hamed, Sellal, Ouyahia et leurs acolytes sont poursuivis pour de simples délits. À la fin de leur procès le brouhaha s’estompera, et dans le silence de la presse et l’ignorance du public, dans la même salle, le même juge continuera à juger d’autres petits délinquants, poursuivis pour les mêmes délits. Peut importe en effet le montant du préjudice ; il n’a aucune incidence sur la qualification des faits. Et le petit délinquant comme le très très grand sont soumis à la même loi, au même juge. Il fut un temps, avant que Bouteflika ne fasse main basse sur le pays, où l’état existait encore et avait le souci de l’intérêt général, ou de tels faits étaient poursuivis devant un tribunal criminel et passible de la peine capitale. Mais le système Bouteflika préméditant ses crimes, il prévoyait la possibilité d’un avenir sombre et préparait en conséquence sa défense en légiférant et en taillant des lois sur mesure.

La petite salle d’audience du tribunal de Sidi M’hamed ne peut, en réalité, contenir toutes les victimes que ces criminels ont fait. Ni le stade cinq juillet. Ni même la plus grande des places publiques de la république algérienne. Car les victimes sont au nombre de quarante quatre millions, déduction faite de ces criminels, leurs rejetons, leurs complices et leurs receleurs. Les victimes sont tous les algériens, car tous les algériens sont lésés. Et, en cette qualité, tous auraient du avoir droit de se constituer partie civile, de plaider directement leur cause et de vivre ce moment expiatoire où ils voient leurs voleurs dans le box des accusés la tête baissée.

Que de retard accuse et accusera l’économie nationale en raison de leurs méfaits. Que de régression connaît et connaîtra la société. Que de jeunesse perdue et désespérée. Que de belles occasions de progrès ratées. Tous ces dégâts irréparables pour que quelques individus s’enrichissent d’une richesse qui n’est cherchée que pour satisfaire leurs folles passions.

Ici, dans ces conditions,une peine privative de liberté pour un temps aussi long soit-il, prononcée par un tribunal délictuel, sans un jury populaire, pour des faits de droit commun n’est pas de nature à satisfaire la raison, á satisfaire un peuple spolié et handicapé pour longtemps.

(2 commentaires)

  1. Et vous allez voir en posant ces deux regimes aux investisseurs
    Il va sa poser le probleme de la connaissance.
    Un unvestisseur doit savoir tout avant d’avoir un financement
    Soit sur la base des regle soit sur la base de la confiance mutuelle.
    Femain il ne dira ahh je l’ignorais..

    Un investisseur dans la confiance doit subir une formation plus pousser
    Comment gerer pour informer..c’est une gestion qui nessecite une foemation speciale. Car chaque jour il doit rediger des rapport et les envoyer a chaque minisyer qui lui avait octroyè des avantage.
    L’autre investisseur n’est pas tenu a les faire il n’a eu aucun avantage.
    Mais il doit connaitre les consequences de tout investissements ce qu’on appelle les dommages colatereaux par exemple sur l’environnement sur les voisins
    Sur l’argent qu’il va devoir gerer a qui il va les offrir comment il va les offrir sous quel condition etc car l’etat c’est elle qui lui avait offert cette argent pour dèmarer.
    C’est l’etat ou la banque privè ou une tierce personne qui leur ont offert cette argent.
    Sans cette argent il n’aurait pas pu gaire ce qu’il avait fait.

  2. Enfin j’espere que ce cas sera un fait d’analyse pour porter correction.
    Il faut desormais separer le fait du vol detournement et la traitrise.
    Le premier cas c’est un investisseur qui viend de loin depose son dossier et enfin exploite les faille de toute lois pour s’enrichir et faires des dommages collatereaux important..
    Le traitre c’est un investisseur proche habituè a circuler dans les couloirs de l’etat..on dit wald eddar..
    Une femme qui vole son marie ou un enfant qui vole sa mere n’est pas un voleir سارق
    Mais traitre خاءن
    عندنا لا نفرق بين السارق و الخاءن
    C’est pourquoi je crois l’etat doit reecrire les regles sur la base du regime des regles l’investissement ou sir la base de la confiance,

    Dans un cadre des regle de l’investissement l’investisseur dit
    Ya khouya je fais l’investissement dans les regle de la lois êtabli. La teussite ou l’echeque m’incombe..
    Dans le cas de la confiance l’investisseur va obtenir des avantages..on est la pour vous aider poir reduire ceci cela mais a condition tu nous tiendras au courant de tout.

    Dans le premier cas l’investisseur est separer de l’etat..qui ne lui offre aucun avantage im se demerde seul avec les ouvrier les ompot les banques le control sanitaire le control de qualitè etc
    dans le second il est dans l’etat qui l’aide a le soutenir d’une maniete ou d’une autre.

    Ici les choses seront claire..l’investisseur s’il commet une infraction vis a avis de l’etat soit c’est un voleur soit c’est un traitre.
    Dans toutes les lois un traitre est exposè a la peine de mort c’est connu par toute la planete..
    Un voleur ou detourneur non..il sera jugè par les faots et consequences ..

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