REVUE DE PRESSE (Par Samia/SE)

Sidi Bel Abbés : Une personne blessée et trois autres arrêtés lors d’une bagarre entre bandes rivales à Kaid Rabah

Une personne a été grièvement blessée lors de violents affrontements entre deux bandes rivales survenus dans la nuit de mercredi à jeudi au quartier Kaid Rabah, à la périphérie nord de la ville de Sidi Bel Abbés.
Selon une source sécuritaire, une bagarre entre des jeunes des quartiers Point du jour (Fillage Errih) et Kaid Rabah, au lieu dit «Fillage de Gaule», a dégénéré en une véritable bataille rangée vers minuit. Plusieurs unités de police ont été dépêchées à Kaid Rabah où des dizaines de jeunes munis d’armes blanches, de fusils à harpons et de chiens d’attaque se sont affrontés jusqu’aux environs de 3h. D’après plusieurs témoignages sur place, ces affrontements ont été particulièrement violents et les forces de l’ordre ont eu beaucoup de difficultés à faire régner le calme. Bilan de cette nuit agitée : un blessé grave, trois arrestations et plusieurs véhicules caillassés.
Il est à signaler que la ville de Sidi Bel Abbés a connu depuis le début du mois du ramadhan une recrudescence des actes de violence, notamment dans les lieux publics.
M.Abdelkrim
El Watan

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Sidi Bel Abbés  : Eradication de l’habitat précaire
Les oubliés de la ferme «Si Maâchou» protestent  Exclus  de la liste des bénéficiaires des logements sociaux locatifs, trois postulants
ne savent plus à quel saint se vouer. Ils ne font que courir sans pour autant  obtenir de réponses.  Ces pères de familles habitant avec 5 autres la ferme  « Si Maâchou » dans la commune de Sidi Khaled relevant de la daïra de Sidi  Lahcène ont été, selon le contenu de leur pétition dont une copie a été remise à  l’Echo d’Oran, retenus parmi les bénéficiaires de logement dans le cadre de  l’éradication de l’habitat précaire et les responsables communaux les auraient  même félicités.  Tout heureux de voir leur rêve se réaliser, ils se donc sont  présentés aux services de l’OPGI pour s’acquitter des versements préalables. A  leur grande surprise, ils apprennent l’amère nouvelle que leurs noms n’ont  jamais figuré parmi la liste des bénéficiaires et que les délais de recours ont  expiré. De ce fait, ils n’ont plus aucun droit, leur a-t-on signifié.

extrait de l’écho d’Oran
Fatima A.

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W. SIDI BEL-ABBÈS : Les travaux de la trémie ne sont pas achevés à Ras El-Ma

Les travaux de réalisation d’une trémie, en plein centre-ville de Ras El-Ma, ne sont pas achevés, et ce, après plusieurs années de leur lancement, diront des riverains qui se déclarent exaspérés par ce point noir considéré, de visu, comme un véritable casse-tête par les habitants. L’ouvrage d’art avait été entamé il y a trois ans, au niveau d’un passage ferroviaire allant jusqu’à Béchar, mais il demeure, aujourd’hui, à l’abandon. Et on ne sait pour quelle raison? Pourtant, les travaux préliminaires d’AEP et de l’assainissement ont tous été parfaitement réalisés avant de laisser place à ceux de la trémie lesquels, eux, ont avancé en reculant….

M. Noui
LA VO
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Sidi Bel-Abbés : On ne parle que de coupures d’électricité

image Plusieurs quartiers de la ville de Sidi Bel-Abbés, pour ne pas dire toute la ville, vivent dans l’obscurité surtout à l’heure de la rupture du jeûne. C’est ainsi que les habitants du quartier de Bab Daya, Medina Menouara et El Badr ont accueilli obligatoirement le mois de Ramadhan par des bougies. Le premier jour du mois sacré, tout le monde avait pris son repas à la chandelle. Après, les coupures d’électricité ont redonné le rendez-vous, quotidiennement, quelques minutes avant l’appel du muezzin. Les gens ne savent jamais à quelle heure ils doivent rompre le jeûne, car on n’entend plus « el Adhan ».   « Ils nous ont cassé le charme de la rupture du jeûne. Je ne sais pas pourquoi ils coupent l’électricité à cette heure », s’interroge Yassine, habitant du quartier Bab Daya, avant d’ajouter que plusieurs familles ont été touchées par ce délestage. Un petit enfant de trois ans a été grièvement brulé, lorsqu’on a coupé l’électricité. « Il avait peur, le pauvre, du noir et courait après son père qui ne le voyait plus. La marmite de “Harira” toute chaude et bouillante était tout près de lui. La marmite renversée a brûlé l’enfant grièvement sur le visage et presque tout le corps  ».  Les familles ne manquent pas de ressasser les incidents rencontrés à l’heure du délestage.  « Les bougies sont devenus, ces derniers jours, rarissimes.  « On doit courir pour parvenir à en acheter une boîte. Les prix ont doublé », déclare Djamila qui fait régulièrement les courses pour sa famille. « J’achetais avant, la boîte de bougies à 50 DA, maintenant, elle est à 100 DA. Et si ça continue, on finira par la payer à 200 DA la boîte ».
Les gens se précipitent parfois pour engloutir leur « ftour » pour sortir. Le centre-ville, parfois, échappe à la réglementation de ces coupures. Les gens se ruent par centaines vers la seule mosquée “allumée” qui ne peut plus supporter ce grand nombre des fidèles.
A l’intérieur des maisons, les femmes et les jeunes filles sont privées de feuilletons type “Bâb El-Hara” qui passe après le ftour. La kaâda de Ramadhan est souvent perturbée par ces coupures, beaucoup préfèrent dormir tôt et changent leur programme de sortie à cause des coupures.  « En été c’était les coupures d’eau qui nous ont fait mourir de soif et au Ramadhan c’est l’électricité », dit Youcef, l’air agité.  Les jeunes passionnés d’internet disent aussi que ces coupures touchent tous les secteurs. La connexion ne vient qu’occasionnellement. « Si on a une panne dans la connexion. On doit attendre trois mois après la réclamation pour que quelqu’un vienne la réparer. S’il vient bien sûr », dit Mehdi, un internaute passionné.
El Adjwaa