Sidi Bel Abbes : POUR QUE LA MACTA RETROUVE SON FASTE D’ANTAN.

Avenue de la Macta
Avenue de la Macta

Par efficience et démocratie, si le premier magistrat d’une communauté inclinait, par besoin de perfection, à partager la décision de procéder à l’embellissement de sa cité avec le conseil, les remarques pour peu pertinentes qu’elles soient et l’aide désintéressée de ses administrés, il ne peut que générer une convivialité dont la ville manque cruellement tant les étapes traversées par le passé ayant dressé un mur d’indifférence vis-à-vis du citoyen par « ses » élus.
Cependant nous espérons y arriver en suggérant de faire des glacis un lieu sur lequel tous les électeurs de Sidi-Bel-Abbès peuvent se prononcer et notamment sur son plan d’aménagement et que la Mairie est en voie de réaliser.
Donner la parole au citoyen, de temps en temps, est-ce un crime de lèse-majesté ou une idée saugrenue ? En ce moment nous ne pouvons que rabibocher tant bien que mal une esquisse déjà entamée et qui aurait dû être inscrite dans un plan plus global.
Nous ne vous ferions pas l’injure de croire qu’aucun plan global n’ait été dessiné mais, il apparaît à l’examen physique de l’aménagement actuel, que les bordures du jardin des glacis, côté Macta, et au niveau du dos de la caserne ex-Viennot pourraient faire l’objet de plus d’attention. En effet l’aménagement de la promenade serait plus agrémentée, plus champêtre et encore plus esthétique si l’on l’enrichissait avec des bancs en granit munis d’accoudoirs, bancs séparés par des intervalles fleuris pour éviter que les bordures prévues à ce stade ne deviennent des « urinoirs » à ciel ouvert. En cas de besoin et, selon les vœux des responsables, nous sommes à leur disposition pour leur faire part en toute humilité des détails et ne souhaitant surtout pas être pris pour « la mouche du coche ».
En vous assurant que nous ne sommes pas du genre de cette « société » civile autoproclamée qui s’attribue les bonnes idées acceptées par la « vindict populit » et qui rejette bien après, et d’un revers de main, les projets incongrus qu’elle bénissait au préalable.
En tout état de cause, il est de coutume, dans les grandes agglomérations et nous supposons que Sidi-Bel-Abbès en est une, d’exposer un « plan d’aménagement » de la ville et de le soumettre à critique par la population qui aurait la faculté de l’enrichir et permettre ainsi de réaliser un projet consensuel pour mieux faire adhérer et impliquer les citoyens à l’embellissement et au développement de leur cité.
J’ai été personnellement enthousiasmé par cette idée suggérée par un inconditionnel de la ville qui rêve de la voir fleurie avec un apparat qu’un André LENÔTRE, figure mythique de l’Histoire des jardins, n’aurait pas renié.
Puisse le débat être utile et voir  les internautes  y contribuer au grand bonheur de leur ville qui voit désespérément son club-phare descendre dans les affres du purgatoire en demeurant immobile.
Il n’est pas besoin d’être psychanalyste avéré pour affirmer que le vécu et une imagination entretenue déterminent les rêves et ses couleurs.