Sidi-Bel-Abbès. Veillées ramadhanesques: Le désert culturel règne en maitre absolu

Le désert culturel continue à meubler une fois n’est pas coutume, les veillées ramadhanesques .  Hier, deuxième  jour du mois sacré, Toujours,  point  de programme  culturel  ou une quelconque activité. Sur le terrain, plutôt morose, toutes les infrastructures  culturelles, se meurent dans l’indifférence totale. Ni le théâtre dont le directeur et  les collaborateurs viennent  juste de rentrer d’une tournée -rémunératrice à souhait – l’ayant mené à  l’est  du pays et une partie du sud,…. Encore moins, la maison  de culture , le théâtre  de verdure pour ne citer que ceux-la n’ont  jugé jusqu’alors  utile de tracer ou concocter un programme  à même de tirer la cité  de sa profonde et  léthargie . Et comme la nature a horreur du vide ; L’oisiveté   semble prendre le dessus, et règne en maitre absolu des lieux et rien  n’indique  pour le moment que la donne va changer, loin s’en faut,  de sitôt. Habitués  à ces sorties récurrentes des responsables, les jeuneurs  n’en parlent que rarement. Pour y remédier, les cafés maures ainsi que les places publiques prennent, faute des programmes culturels digne de ce nom,  le relais.d’ailleurs, toutes les discussions,  sporadiques du reste ,  tournaient  autour des ces  infrastructures qui pullulent dans la cité, mais  restent aussi paradoxal que cela puisse paraitre, toujours sous exploitées au moment  où on  en a  besoin . Cet état de fait  n’a pas été sans  suscité cycliquement des interrogations.  D’aucuns estiment que ceux qui sont  à la tète  des ces infrastructures   n’ont en cure.  Ils sont grassement  rémunérés sans ou avec efforts  pourquoi   se casseraient-ils la tète disait l’autre ?  En réalité, les facteurs à l’origine  de  cette sécheresse culturelle sont aussi multiples  que complexes, enchaine  un professeur universitaire. Il y a d’abord,  l’absence  ou encore la démission de l’état dont l’autorité,  dans ce cas de figure  , est totalement absente  ,conjugué  à l’incompétence ou l’ignorance patente des préposés et décuplés à  l’indifférence du public  dont la responsabilité est entièrement engagé et pour cause   « comment se fait-il  qu’une structure, comme le théâtre  qui  a couté  les yeux  de la tète  est gérée  comme une épicerie du coin sans que personne ne crie gare,  rétorque-t-on .

Il s’agit  à vrai dire   une démission  et du public et de l’état………….et ce qui devait arriver arriva. En somme, Le wali de Sidi belabes  est plus que jamais interpelé pour donner un coup de pied dans la fourmilière.   

(5 commentaires)

  1. mon cher mourad, de nos temps, il est devenu difficile de trouver facilement avec qui la fluidité du dialogue devient comme un serum reanimant. alors s’il vous plait ne parter pas d’aussi tot.

    nous nous comprenons, et c’est vraiment extraordinaire, parceque tout simplement notre vue devenue unique, devient une force, un repere, la lumiere de l’espoir qui surgit apres une rude bataille et longue recherche dans un fond obscure.

    on sait ou est le bien et on connait d’ou viennent les malheurs qui destabilisent notre structure dont vous avez si bien encadré et par bonheur divin rien ne arrive au hasard, si on le voulait vraiment, alors insistons sur le raisonable ce qui nous sauve et epargne nos enfant l’attrocité des derives devastatrices sans distinction et sans scrupule. votre ami djillali..

  2. Salam aleikoum,

    “..De la discussion, jaillit la lumière…” J’aime beaucoup cette expresison, parfois galvaudée, certes, ou détournée de son sens premier..Anyway comme dirait mon ancien prof de philo..Les soirées culturelles ne sont point contraires ( pour peu qu’elles respectent une certaine ethique morale, et religieuse) à la religion, au contraire l’islam encourage la creation artistique..les soirées culturelles font partie de la vie d’une société dite évoluée, il n’existe pour ma part aucune ambiguité..De la discussion jaillie la lumiere, a condition que la discussion ne soit pas interpretation, extrapolation ou…projection ( au sens psychanalytique du terme)..Mon propos premier consistait à remarquer que l’on se préoccupe de ces soirées pour canaliser la fougue juvénile et parfois destructrice d’une jeunesse oisive, ce qui est en soi un noble but, alors que nous venons à peine de débuter ce mois sacré durant lequel ( et bien evidemment c’est valable toute l’année..c’est evident..) l’opportunité de créer un cadre spirituel dynamique et dirigé vers une certaine jeunesse ( quoique d’autres tranches d’age sont touchées..) pour l’aider à retrouver un peu de sens à sa vie..That’s all !
    Profitons de cet evenement majeure de l’année civile pour parler aussi des veillée spirituelles et se désoler qu’il n’y ait rien de fait en direction de la jeunesse et des autres..Pour clore cette discusssion qui je l’espere eclaire un peu le lecteur, je dirais que je suis adepte du “Chacun fait comme il veut de sa vie ” la ocndition minimum etant , à mon avis, de l’assumer..or très peu assume leurs actes..Qu’une personne aime les cabarets et les effluves alcoolique, je m’en indiffère completement, c’est sa vie, pas la mienne..L’article mettait en exergue le vide culturelle, je parlais du vide spirituel…en ce mois sacré du Ramadan..il me semblait cohérent de l’évoquer à ce moment là..Rendez vous, si vous le souhaiter tous, le 2 septembre, bi idhni lah, et je parlerai volontier des soirées culturelles absente et du desert qui l’entoure…

    Amicalement.

  3. on a le choix entre sauver nos enfants ou à les laisser à ce vide de tous les vices. Par malheur ce systeme nous a rendu dupe. on croit par inculcation que la culture est, uniquement cette chanson de la honte ou ces danses mixtes qui nous plongent de l’inconscience. Un appel à l’animation est loin d’etre un appel à la débauche. Il sufit de quelle bouche il sort et de quelle intention emerge.

    la façon la plus egoiste est de parler des gens comme de parler de soi. Il serait plus genereux et plus judicieux de voir les gens comme ils sont. Il se peut que vous faites la prière et l’autre non. il se peut que vous soyez bien dans votre vie et l’autre non……

    cette difference nous ramène certainement à la raison. Personne ne peut nier que les jeunes sont plus dehors que dans les mosquées. Personne ne peut non plus nier qu’ils ont plus que jamais besoin d’assistance et d’assurance.

    Nos jeunes sont égarés, perdus la nuit dans les terrains de foot à accès libre, aux coins sombres retirés et quelques parts dans la rivière de mekerra qui leur sert de cachette à rechercher de ce qui remplace ce que nous avons été impuissant de leur proccurer, en groupe entrain de s’empoisoner et infecter toute la societé. Alors surtout ne me dites jamais que vous etes loin, parceque meme si vous l’etes aujourd’hui vous ne le serais pas demain.*QUAND TON AMI SE RASE LA BARBE? MOUILLE LA TIENNE*

    Rien ne se fait au hasard. On doit programmer des soirées tout en préservant notre dignité, nos coutumes, notre religion et baricader nos enfant, nos adultes en devenir en les ayant devant nous ou au moins sachant où ils sont.

    Amicalement…de la discution jailli la lumière…ya rabbi.

  4. slm alykm une question cher Mustapha b qui me chiffonne l’esprit c’est au sujet de cette phrase sur ces soirées ramadanesques vous dites ,le désert culturel car à ce que je sache ,le culturel n’est pas désert chez nous et moi je pensais au DESIR CULTUREL SINON LE DESIR CULTUEL pour les soirées de ce mois sacré.
    Mes amitiées bien lointaine mais surtout bel-abbesiènnes
    oua saha ftorkom.

  5. Salam aleikoum,

    Cher Mustapha. Le mois sacré du Ramadhan n’est pas là pour être egayer par des soirées dites culturelles, mais c’est plutot ( et juste 1 fois / an !) un mois de recceuil et de spiritualité..Parlez nous plutot des soirées et veillées spirituelles dont tout le monde a tellement besoin..Nous sommes dans un monde superficiel et consumériste à outrance, le resultat est lamentable..Alors de grace, pour les soirées dites culturelle, attendons le 2 septembre et j’en parlerai avecv plaisir..

    Cordialement ( un visiteur régulier de SBA..)

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