La pluie qui s’est abattue ce soir de ce mardi 16 novembre 2021 ‘inoubliable’, sur le stade tchaker a, autant mouillé le sol, les joueur que le public. Même ceux dans leur maisons au chaud ont sué d’une façon ou d’une autre, de crainte d’une ‘’ glissade’’ imprévue imposée par la force de la nature et des négligences effrénées. La tension était à son summum. Le rêve est devenu légitime après une longue succession de victoires ‘’ mérité’’.
Normal. L’enjeu était de taille, du fait qu’il reste unique, sans conçurent dans le quotidien, qui propose, après chaque nuage sportif, un réchauffement aux cœurs. Les fennecs nous ont habitués à des victoires. C’est devenu un deal, sachant que les poulains du coache Belmadi sont devenus de taille à relever tout défi. Désormais les verts n’avaient pas droit à l’erreur. L’attente était longue. Apres 39 ans d’attente et d’égarement, depuis 1982 à 2021, c’est un nouveau coache et une nouvelle équipe. Plein d’espoir et d’énergie. Un dynamisme complet qui remet les plus explosifs spectateurs du monde en marche vers le rêve du monde.
La moindre glissade est un coup fatal après avoir ouvert tous l’espoir et exposer au public toutes les chances d’une qualification digne d’un parcours propre et mérité d’un grand champion. La confiance était autant grande que réduite. Les verts se sont trouvés devant un grand défi. Affronter un adversaire qui n’a rien à perdre et un terrain qui n’arrange en aucun cas leur jeu et leur ambition, de par une volonté parue en acier que même la pluie ne pourrait rouillée, et les faire renoncer à croire au but de décrocher le billet de la qualification à la coupe du monde.
Et c’est un 1er but qui s’annonce à la 22é minute, après un léger doute. Comme à ses habitude Mahrez qui met le ballon avec l’intérieure de son pied gauche magique, après un ballon bien distribué par Slimani et retrait écrasé de Belaili. Les voix se sont élevées mécaniquement. Un seul cri a jailli dans le ciel, sauf que c’était encore trop tôt de crier victoire devant une persévérance ardue d’un adversaire, tout de suite adapté avec le climat et le sol.
Leurs efforts ont été traduit par un joli but d’égalisation, après une passe en profondeur, traduite par un but à la 37e minute par Zakaria Sanogo. Le nul tenait encore les vert sur les rails de la qualification, mais le doute rendit les pendules à leurs positions. Heureusement Mboulhi était comme à ses habitudes, la bouffée qui amorce de nouveau la volonté d’y croire encore et toujours. La rentrée de Feghouli a apporté un plus au milieu comme à l’attaque. Apres un exploit individuel de Belaili en 2ème période sur le flanc gauche, il réussit à s’approcher du petit carré pour glisser au point de penalty une jolie passe à Feghouli qui réussit à marquer le 2ème but à la 68è minute. La joie a de nouveau pris son niveau, devant un terrain devenu de plus en plus un handicape à cause d’une forte pluies, qui avait pris, en quelque sorte, du gout à accompagner les verts.
Alors que le match s’acheminait à une victoire nette, la persévérance des Burkinabé a apporté ses fruits, après avoir exploité une passe en profondeur, sur la base de laquelle un penalty a été accordé après que Djamel Belamri a fait tomber le joueur du Burkina Faso dans le carré, transformé par Issoufou Dayo à la 83 è minute. Un nul (2-2), qui a suffit pour l’Algérie de se qualifier au 3ème tour des éliminatoires à la coupe du monde 2022 au Qatar. Un match dur mais une qualification mérité.
Djillali Toumi