«Transférez mes cendres au cimetière chrétien de Sidi Bel-Abbès»

SELON SA FAMILLE, C’ÉTAIT LA DERNIÈRE VOLONTÉ EXPRIMÉE DANS SON TESTAMENT PAR LE CÉLÈBRE DRAMATURGE ESPAGNOL, ANTONIO GONZÁLEZ BELTRÁN .

Avant sa mort le 22 j a n v i e r dernier à Alicante, le célèbre dramaturge espagnol Antonio González Beltrán a exprimé sa volonté qu’une partie de ses cendres soit disséminée dans un site cinéraire du cimetière chrétien de sa ville natale, Sidi Bel-Abbès. Selon l’un de ses proches compagnons en Algérie qui a confirmé l’information à La Voix de l’Oranie, Bensmicha Kada, des démarches auraient été déjà entreprises par la sœur du défunt auprès des autorités consulaires des deux pays en vue de préparer, dans la stricte intimité, la cérémonie de dispersion des cendres dans un espace réservé à cet effet pour le recueillement et le souvenir. Professeur de littérature française et d’histoire du théâtre à l’université d’Alicante,conteur, dramaturge,comédien, metteur en scène, chercheur et directeur d’une des plus importantes compagnies théâtrales d’Espagne (‘La Caratula’ fondée en 1964 à Elche) qui fut l’alma mater du premier Festival International de l’oralité,Antonio González Beltrán est né en 1940 à Sidi-Bel-Abbès où sa famille s’était établie après la guerre civile d’Espagne. Belabbésien et«Argelino» de naissance, comme il le proclamait toujours avec fierté, il vouait un amour indéfectible à la ville et à la patrie matricielle qu’il ne manquait jamais de visiter régulièrement quand il était invité dans le cadre des échanges inter universitaires ou lors de certains festivals internationaux de théâtre organisés dans notre pays. Auteur et metteur en scène prolifique, il compte à son actif de nombreuses pièces de théâtre et mises en espace primées qui lu ont valu une véritable consécration internationale. «Harraga» est le titre de la dernière pièce mise en scène par ce grand homme de théâtre et où le dramaturge et comédien Bel-abbésien ,Bensemicha Kadda,s’est vu confier le rôle du père parmi le groupe de distribution aux côtés d’une pléiade de comédiens de différentes nationalités, entre autres Jorge Kent (Irlande),José Campanari (Argentine), Naïma El Hiloui (Maroc) et Juan Carlos Garcia,Cristina Macia, ErikaVivanco (Espagne).contacté de son vivant à la faveur d’un échange de mails, le metteur en scène Antonio González Beltrán, a tenu à expliquer le choix de ce douloureux thème des «Harraga», adapté d’un texte de l’écrivain espagnole Antonio Lozano, en ce sens qu’elle tente de disséquer «le monde trouble du trafic d’êtres humains et des intérêts économiques et politiques agissant des deux côtés de la mer tout en s’inspirant de divers livres de témoignages tels que ‘La nuit sur la figure’, ‘Portraits de Migrants’…» Mais le plus important dans cette nouvelle création réside dans la grande force dramatique portée par la pièce ‘Harraga’ qui a pu être mise en valeur en s’inspirant de la mythique halqa. En somme, une mise en place circulaire quiet techniques adoptés jusque-là par ‘La Carátula’ qui a fêté en septembre dernier ses quarante-huit années d’existence au service du théâtre et des arts du spectacle sous la seule direction de notre ami disparu Antonio GonzálezBeltrán.

 

MIR MOHAMED

4 thoughts on “«Transférez mes cendres au cimetière chrétien de Sidi Bel-Abbès»

  1. Mais Mr Zalamite, vous ne sentez pas les torchons brûler, vite au feu…!!!! Il risque de se propager jusqu’à l’arbre de la vie de Mr Smiley qui cache la forêt d’après Mr Karim 10 et si tout brûle, la légende ne servirait plus à rien……….. !!!!
    Tout cela, pour vous dire que vous avez glissé des leurres dans votre commentaire en voulant les faire passer pour des choux à la crème, du moins pour les plus débiles, les faux bourdons, les cachalots, les oursons en peluche et les manchots qui se prennent pour des Pingouins….
    Monsieur, votre définition du mot colonisation est erroné, chose tout à fait normale, puisque vous l’avez prise dans le dictionnaire des pingouins, afin de brouiller à la fois, les esprits et les pistes……. Nos Aras bleus, facilement reconnaissable aux couleurs de leur plumage, tombent souvent dans le piège, conscient ou inconscient, on ne peut pas leur en vouloir, vu qu’ils soient une espèce protégée, qui existe justement pour imiter………!!! Reste à savoir si elle est en voie d’extinction…??
    La seule vérité historique est que les Français sont les colonisateurs barbares qui ont assassinés plus de huit (08) millions d’Algériens, ont torturés, guillotinés, mutilés, amputés, irradiés, emprisonnés, analphabétisés, affamés, orphelinésés, veuvatisés, détruits…… et j’en passe……… Pour rafraîchir la mémoire déjà asséchée de certains, je rappelle que dés le début du XIXe siècle vit l’avènement en France de Napoléon Ier, Empereur des Français. Triomphateur intrépide, vainqueur de presque toute l’Europe, celui-ci méditait de transformer la Mer Méditerranée en un lac Français. Pour cela, il lui fallait soumettre la rive sud que constituaient les Etats de Barbarie, avec en premier lieu l’Algérie puis la Tunisie. Dès 1802, l’Empereur pourvoyait le projet, déjà caressé par Louis XIV un siècle plus tôt, de mener une grande opération militaire contre ces pays, lui permettant de rattraper le retard qu’il accusait en Mer Méditerranée par rapport aux Anglais, et d’effacer le désagréable souvenir du fiasco monumental de sa campagne égyptienne qu’il mena vers la toute fin du XVIIIe siècle. Des raisons économiques justifiaient en outre les dirigeants français, qui percevaient dans l’Algérie un marché économique porteur, une source de matières premières indispensables au développement économique de la France, notamment à l’aube de la Révolution industrielle, et enfin une terre d’accueil qui permettrait d’absorber le supposé surpeuplement de la métropole. Ce fut ainsi que le 18 avril 1808, Napoléon Ier écrivit de Bayonne à son ministre de la Marine, le vice-amiral Denis Decrès, lui avisant l’ordre d’envoyer à Alger puis à Tunis un agent secret, dont la mission serait de réunir des informations sur le terrain (données topographiques, militaires, sanitaires, etc.) ..
    Toutefois, préoccupé par une Europe disconvenant son autorité, Napoléon Ier dut retarder ses projets de conquête du Maghreb et ne put les concrétiser avant sa défaite contre les Anglais.
    En 1815, la France perdit dans la défaite de Waterloo une grande partie des conquêtes napoléoniennes. Et dans les années qui suivirent, conformément aux craintes de l’Empereur déchu, elle fut distancée par l’Angleterre dans la course à la conquête coloniale. Sur le plan intérieur, le peuple réprimandait et la révolution de Juillet s’apprêtait. Comme souvent en pareille situation, lorsque les princes et les rois sont acculés par leur peuple et qu’ils souhaitent dissimuler leurs déboires, il est de bon ton de trouver un élément unificateur, très souvent un ennemi commun à abattre. L’Algérie, toujours aussi convoitée par la France, malgré la restauration de la monarchie, figurait en bonne position pour jouer ce rôle de bouc-émissaire. Mais avant de déclencher les hostilités, il fallait trouver l cause idéale. Ce fut chose faite en ce funeste jour du 30 avril 1827, dans le Palais du Dey d’Alger….la suite, on la connaît…
    Les Algériens durent très rapidement se rendre à l’évidence de ce que le colonisateur qui se présentait comme le geôlier d’une mission humaniste et civilisatrice, n’avait d’autre but que de christianiser le pays et de spolier ses richesses. Le trésor de la Régence, estimé à près de cinquante millions de francs-or, soit l’équivalent de quatre milliards d’euros actuels, fut pillé. Ce butin suffit à financer la campagne française, et au-delà. Les habous (legs religieux) furent confisqués. En guise de liberté religieuse accordée aux Algériens, la Mosquée Ketchaoua, chef d’œuvre de l’architecture ottomane, fut transformée en 1832 en Cathédrale Saint-Philippe d’Alger, après le massacre de plus de deux mille fidèles musulmans retranchés dans son enceinte pour protester contre l’usurpation de leur lieu de culte. Les champs, les vergers et les canalisations d’eau de la ville furent par ailleurs détruits, rendant méconnaissable la millénaire ville d’Alger la Blanche.

    Alors d’après vous la France lâcherait elle l’Algérie un jour…. ????? Voir compromis d’Evian et les manchots qui se prennent pour des pingouins…… !!!
    Tous les moyens sont bons!!!

    P.S: ceux qui sont intéressés par les réferences n’ont qu’à faire signe…..

    A suivre…..

    1. La suite…

      Par ailleurs, les juifs et les Turcs leurs histoires relèvent d’une autre vérité historique…. !!!
      A propos des juifs, soyons honnêtes, leurs racines, qui remontent à l’antiquité, étaient en Algérie, et plus largement en Afrique du Nord. De Palestine, de Rome, d’Egypte ou de Cyrénaïque, leur venue était liée à la destruction du Temple par Titus et à la déportation des premiers juifs en Afrique comme esclaves et prisonniers de guerre. Autrement dit, avant l’arrivée du christianisme, qui s’est répandu dans l’Empire romain par le biais des synagogues. Et, a fortiori, longtemps avant l’islam. Donc, plusieurs vagues d’immigration durant les temps, ont contribué à accroître cette population… Par ailleurs, il faut signaler aussi, que la conquête Musulmane de l’Afrique du Nord achevée en Algérie au VIIIe siècle fait rentrer l’Afrique du Nord dans l’aire de la civilisation Arabo-Islamique et marque durablement l’identité des communautés juives locales………!
      Il est à noter que les juifs ont toujours vécus auprès des arabes et des musulmans qui les ont même protégés contre les massacres en Andalousie, en Afrique du nord et en Orient…les historiens peuvent en témoigner….. !
      Malheureusement, le vrai calvaire des juifs d’Algérie, a commencé avec la colonisation Française….Devenus citoyens français suite au décret Crémieux de 1870, qui leur a donné la citoyenneté et la promotion sociale en échange de la francisation……,les Juifs s’identifient de façon progressive à la métropole et malgré leur retour forcé à la condition d’indigène durant la Seconde Guerre mondiale, ils choisissent massivement d’être rapatriés en France à la veille de l’indépendance de l’Algérie.
      Ceux qui sont restés, après l’indépendance sont des Algériens………car, contrairement aux pieds noirs, descendants de colons Français et Européens (Italiens ou espagnols surtout), ils étaient installés sur cette terre d’Algérie depuis 2000 ans….!!! Pour les autres, c’est-à-dire, à ceux qui ont choisi leur camp et ont dit :”la colonisation a permis aux juifs d’origine algérienne de devenir des hommes libres et d’avoir la nationalité française, ce dont nous sommes fiers..”, je leur dis : Restez là où vous êtes, nous sommes bien sans vous et en plus nous respectons votre choix définitif……!!!
      Sinon nous serons plus royalistes que le roi en peluche..??

      Quant à l’histoire des Turcs en Algérie, on peut la résumer en quelques lignes tout en laissant aux historiens le soin d’en dire plus…… Après la chute de Grenade, dernier royaume musulman d’Andalousie, les Espagnols se mirent à attaquer les côtes du Maghreb, dans l’espoir de prendre pied sur le continent Africain et de repousser vers l’intérieur des terres ceux qu’on appelait en Europe les Barbaresques. Ils prirent ainsi Oran, Alger, Mers-el-Kébir, Béjaïa, au prix de nombreux massacres. Les corsaires chrétiens écumaient la Mer Méditerranée à la poursuite des « maures » fuyant devant l’inquisition espagnole. L’histoire commença, lorsque les frères Barberousse, authentiques héros du monde musulman du XVIème siècle, furent appelés comme des sauveurs par les habitants d’Alger. Ces actions entraînèrent l’organisation d’un mouvement de représailles maritimes contre les croisés hispaniques, et des armateurs musulmans se lancèrent dans la course contre les navires ennemis. Parmi ces corsaires musulmans qui brandirent le jihâd des mers, les plus célèbres furent les frères `Arûj et Kheïr Eddîn Barberousse. Ce dernier parvint à reprendre Alger en 1516, avant de prêter allégeance au Grand Turc, le Sultan Salîm Ier, passant ainsi le territoire algérien sous la protection de l’empire et instaurant la Régence d’Alger.
      Pendant toute cette période qui s’étendait du début du XVIe siècle jusqu’au début du XIXe, l’Algérie était une redoutable puissance maritime. Sa flotte et ses corsaires dominaient toute la Mer Méditerranée, au point que des pays européens ou plus généralement occidentaux, tels que les jeunes Etats-Unis d’Amérique, cherchèrent à gagner les faveurs de celle qu’on appelait la Barbarie, en lui versant tribut et en signant avec elle des accords de paix.
      Le traité signé avec Tripoli le 4 novembre 1796 sous l’égide de la Régence d’Alger, qui le signerait à son tour le 3 janvier 1797, stipule dans son article 11 : « Considérant que le gouvernement des États-Unis n’est en aucun sens fondé sur la religion chrétienne, qu’il n’a aucun caractère hostile aux lois, à la religion ou à la tranquillité des musulmans et que lesdits États-Unis n’ont jamais participé à aucune guerre ni à aucun acte d’hostilité contre quelque nation mahométane que ce soit, les contractants déclarent qu’aucun prétexte relevant d’opinions religieuses ne devra jamais causer une rupture de l’harmonie régnant entre les deux nations ». Cette outrageuse domination algérienne qui menaçait le commerce maritime occidental en Méditerranée provoqua l’ire du Pape de Rome qui appela les pays européens à une croisade contre la Côte des Barbaresques. Cet appel fut entendu par la Hollande, l’Angleterre et la France qui attaquèrent successivement la marine algérienne en 1815, en 1825 puis en 1827 lors de la bataille de Navarin, au cours de laquelle la flotte algérienne fut détruite. La plus grande menace qui planait sur les puissances européennes en Méditerranée était enfin écartée. L’Algérie, qui accusait depuis un certain temps un sérieux déclin, notamment dû au fait qu’elle n’avait su se transformer et prendre le train de la révolution industrielle, finit par voir sa puissance s’effriter et attirer sur elle les convoitises coloniales.

      Eh Ya Denia !!!! quand il y avait des Derguezs, les USA accourait pour signer des traités de paix avec nous et maintenant……..???? Pourquoi d’après vous….??? Moi je le sais….!!!!

      Je ne sais pas si l’étincelle de zalamite a été éteinte mais sait-on jamais car on dit que “Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre.”

  2. je rajoute aussi qu’il faut au moins 3 centres culturels
    Turque, Juif, et Français…qu’on le veuille ou non, ces 3 communeaurés coloniatrices ont participé a la construction et le façonnge de toute une region..n’oubliez pas aussi l’histoire de l’épopé des chemins de fer de sidi bel abbes qui avait joué un tres grand role dans l’histoire du transport des matières premère l’aLFA, ces chemins de fer apparenait a grand goupe de la campagnie des indes d’apres certains historiens….et ensuite le role des banques et des preteurs a gage privés qui ont eux aussi participé grandement dans les achats et des terres des arabes de sidi bel abbes…
    il n yavait pas que la spoliation par la force mais aussi une partie des algeriens des jeunes ont gaspillé des milliards et vendu leur terres pour une belle blonde et les nuits et mille nuit passé a hammame bouhanifia…il parrait que les belles blondes arrivaient et sont venue de chelif..lorsque le suditse de sudi bel abbes grand éleveurs sovent un berger pour 1000 tetes de mouton…ces proriréare arabes parlait non pas de tete mais de berger..j’ai 100 berger ça veur dire 100.000 tetes…ces éleveurs lorqu’ils regardait la blonde ils sautent de leurs tetes..c’est une partie de l’histoire de sidi bel abbes….pour une blonde de Chelif tous les berges se sont retrouvés avec une tete de mouton chacun..l’époque de la blonde est encore un peu vivace…e lorsque la femme du sud entend le mot blonde elle se paralyse et ne pourra plus se relever …car elle sait que la blonde lui a tout bouffé…

  3. c’est bien de récuperer les deux cimetières juive et chretienne et les restaurer pour en fairen un
    “”Musée des Colons””…le musée contiendrais les histoires de chaque disparues..Les familles encore vivante europeens et juives peuvent les encrichir avec des documents et images familiaux…
    a part cela la ville de sidi bel n’aura plus d’histoire dans 100 ans…a part la ”maison du legionnaire” a coté du jardin publique qui lui aussi doit etre transformé en Musée pour montrer tous les visges des Legioonaires et leurs nationalité qui sont passés comme une faucheuse sur la region de Mekerra…ce monument vue sa position centrale est bien localiser pour recevoir le Musée des Colons avec une visite avec ”un Bus speciale” qui améne les touristes vers les cimetières juive et chretienne…..

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