Du côté de Metz. Un bidonville humanitaire appelé « Blida ».

Au goût indéfinissable d’Orangina et de parfum de rose.
À qui doit-on ce geste sympathique d’« amitié » post-coloniale ?

À qui est destinée cette “datte”?

Djeha 10/07/2017

À Metz, plusieurs centaines de migrants dans un “bidonville humanitaire”
AFP le L. 10/07/2017 à 12:29
Près de 700 demandeurs d’asile y passent chaque jour, le camp de Blida, aménagé en avril par l’Etat sur un parking à Metz, est considéré par les associations et les bénévoles comme un “bidonville humanitaire” où promiscuité et violences s’intensifient.
“Il n’y a même plus la place de mettre des blocs sanitaires. Il fait chaud, la densité est plus importante, donc la tension monte”, explique Marie-Claire Fabert, l’une des responsables associatives qui intervient sur le camp.

Ce parking, où s’accumulent des tentes fournies par des collectifs citoyens, a été transformé en camp en avril, lorsque la préfecture de Moselle a indiqué ne plus avoir une seule place pour loger les demandeurs d’asile. Au printemps, 150 personnes y avaient été installées: avec 500 personnes en moyenne arrivant chaque mois, la préfecture n’avait plus aucune capacité d’accueil.

“Quand on est passé au delà de 300, cela a commencé à être compliqué. Puis, quand cela a dépassé les 400, on a senti que l’on ne gérait plus la situation”, explique Claude, l’un des bénévoles qui s’occupent notamment des distributions de tentes et de repas chauds.

La nuit, désormais, certains ne dorment pas dans leur tente, de peur des violences, mais dehors, non loin des trois hommes chargés de la sécurité.

La police, elle, passe toutes les deux heures pour compter les personnes et les tentes. Samedi, sur les 697 personnes passées sur le camp, moins de la moitié y a effectivement dormi. Les autres passent, puis repartent, explique un bénévole.

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