Pour le premier trimestre 2012, plus de 21 nouveau-nés retrouvés abandonnés !

Si plus de 3000 naissances hors mariage en moyenne sont observées annuellement par les services  spécialisés et DAS du ministère au niveau national  et ceci ne reflète guère la réalité puisque bien en deçà des chiffres réels car faut-il ajouter  les bébés abandonnés dans divers endroits (poubelles, décharges et coins de rue) ou tout simplement femmes ayant subi un avortement ou accouchement en cachette . En effet, à Sidi Bel-Abbes,il est fait part,  Selon notre confrère de la version Arabe  que pour la seule période du Premier trimestre 2012 , Il a été recensés plus de 21 bébés nés hors mariage  dont 12 ont été retrouvés abandonnés dans les rues de la ville de Sidi Bel-Abbes par les services spécialisés et associations de la protection de l’enfance et pouponnières de la wilaya et cela sans compter probablement ceux retrouvés morts. Parallèlement ,la maternité de la ville qui demeure la première destination des femmes enceintes dans un cadre hors mariage, a recensé dans la même période plus de 30 femmes célibataires venues accoucher dans cette enceinte où il est  fait part également d’une prise en charge adéquate  en adéquation avec  la loi qui  les protège contre toute forme d’harcèlement, de pression et surtout une prise en charge psychologique découlant de cet état de fait considéré comme tabou par une société en métamorphose continuellement. D’autres parts, on signale que plusieurs actes d’abandon ou tentative de dissimuler les bébés  ont été recensés dans  les nombreuses résidences universitaires de la ville. On signale que pour la seule année 2011,10 nouveau-nés ont été admis à l’hôpital Central Dr Hassani et  12 autres ont été retrouvés sans vie, tous issus du milieu estudiantin.Si ce phénomène existe bel et bien dans le monde entier , en Algérie, la situation est devenue très préoccupante car en plus de ces « naissances légales » dans des maternités , des nouveau¬nés  sont jetés ou abandonnés  et tout cela par  crainte d’un rejet social ou pire  que peut engendrer cette naissance « illégitimes ».