Alors que le monde de l’art de la wilaya, n’avait pas encore séché ses larmes après le départ subit de feu Draa Norrédine, voila que la « Faucheuse » , avec son calèche macabre, qui réapparaît ,semblant ne pas fausser compagnie à son calendrier mortuaire. La voila se représentant pour s’en prendre une fois de plus aux hommes du monde de l’art plastique de notre ville, comme si ceux qu’elle avait prit ne lui suffisaient pas. Elle savait que Draa Norrédine et Lalmi Abdelkader étaient amis intimes. Elle savait qu’en emportant le grincheux, il lui manquerait le revers de la médaille et elle décida de s’en prendre au joyeux, afin de les unir, loin de la souffrance dans laquelle ils ont vécu ces dernier es années, loin des difficultés de l’un et des complexités de l’autre.
Abdelkader Lalmi, cette figure de la peinture, va laisser, pour très longtemps la ville évoquer son passage en ce monde, parler de lui, et commenter ses grandes fresques qui tapissent, beaucoup de lieux accessibles au public. Abdelkader Lalmi a crée des arcs en ciel de couleurs, des figures et des paysages qu’il tenait à immortaliser pour demeurer éternellement encrées dans le subconscient de ceux qui l’appréciait et l’imaginaire de ceux qui ne le connaissaient pas. Ses peintures étaient ses langues, sa manière de communiquer et de transmettre les messages qu’il désirait faire parvenir.
Il s’en est allé, l’ami, celui dont la mimique et le fou rire complétait la douceur des verbes poétique, qu’il rappelait pour imager son discours plein de sourires.
Dans l’une de ses expressions, pleine d’humour qu’il nous lançait, alors que nous assistions au vernissage de la photographie de Farid Daz, il imaginait « s’éteindre nonagénaire au moment où il espérait secrètement, mourir centenaire. ». Abdelkader Lalmi le perfectionniste de son état et parce que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, il proposait également son épitaphe : « En tout moment, notre monde est ailleurs. Lui qui était persuadé toute sa vie de mourir le lendemain, et d’ailleurs il devenait peu désireux de découvrir d’avantage, les horreurs de ce monde.
On lui reprochait très tôt de se disperser, mais c’est qu’il n’avait d’autre ambition que de poser des questions aux amis que nous étions. Mais dans la lutte qu’il menait et que nous ignorions, il voulait rattraper le temps perdu et c’est comme cela qu’il devenait l’artiste-peintre questionneur, au moment même où on cesse de croire aux réponses. .Mais il disait aussi « dommage que l’on ne peut vivre une deuxième fois pour mettre le brouillon au propre ».Car à part la partie visible de l’iceberg dont le dernier glaçon vient de fondre, le poète était en lui, et nous qui le connaissions, le savions !, Le comédien était en lui, et nous qui avions joué avec lui, le savions ! Des tentatives d’écritures se trouvaient surement quelques part chez lui, peut être intimes comme on dit, qui demeuraient sous la forme d’un « premier jet» qu’il négligeait de travailler sous prétexte qu’il fallait avancer encore, et nous le savions !
Notre ami avait le pouvoir de nous transporter dans son monde imaginaire fantastique parfois proche de la commedia dell’arte et nous faisant assister à de fabuleuses création théâtrale minute, son sourire était là, ses anecdotes aussi, ses couleurs très personnelles et subtiles, savamment choisies, nous indiquait des écoles qu’il avait découvert en autodidacte Et voila qu’il nous quitte après s’être accroché et combattu contre la mort depuis de très long mois. Il est parti sans nous avoir salué, mais en nous laissant son immense héritage de beauté et de connaissance en art plastique.,
Abdelkader Lalmi estimait devoir jouer le rôle d’animateur à chacune des occasions ou il se retrouvait en public. Aussi, le comédien qui était en lui, racontait des anecdotes ou encore proposait des thèmes, pour stimuler l’imagination de son auditoire, qui le ramenait au temps où il enseignait. Au terme de sa carrière, Lalmi Abdelkader ne cessait de répéter que « La principale qualité que doit posséder l’artiste peintre, c’est la croyance absolue que les fans de la peinture sont, capable de trouver eux même la voie … il ne saurait être question d’erreur ni de critique, il y a seulement place pour l’appréciation et la passion de ce que l’on fait. »
Sa mort causé par une cinglante maladie qui ne pardonne pas, a contribué à transformer cet artiste- peintre inspirant, que nous aimions de part sa gentillesse, et son dévouement en une icône culturelle de notre ville. Ses fresques et ses toiles ne cesseront d’être admirées dans les galeries d’art, dans les boulevards, sous les ponts et l’Association El Basma y veillera. Chapeau bas l’ami !
ainsi une autre figure s’en va rejoindre l’au dela,vers une vie « nouvelle » qui est » EL BARSAKH »,nos morts attendent de nous les prieres jours et nuits: ALLAH YARHAM NOTRE FRERE LALMI.Qu’ALLAH l’acceuille dans son vaste paradis!
CHER AMI BENKHELOUF
Tout d’abord bienvenu à BAI aussi je t’informe d’un projet qu’un groupe d’amis de AEK LALMI se propose de mettre à jour c’est l’idee de maintenir la memoire forte de nos artistes,hommes de lettre et de theatre où bien des enfants de sidibelabbes qui ont marqué la ville pendant leur vie.
Ainsi l’idee de sauvegarder une oeuvre de LALMI que tout les belabesiens remarquent sur leur passage je fais allusion à la fresque sur le mur de cloture du lycee azza ;des collegues de LALMI se propose à raffraichir cet oeuvre agressée par les intemperies et aussi de sceller sur ce mur le nom de l’auteur cette plaque pourrait etre inauguréé le 16 avril journee du savoir où bien le 1er juin journée de l’artiste.
Ceci ne sera que le premier coup d’envoi car le veritable projet consistera à choisir aupres des structures publiques HALLS DE L’APC ou APW ou centre culturel une galerie qui pourrait recueillir des echantillons de nos hommes de culture disparus tel NOUARA -DRAA-BENAMEUR-SAIM-KANDSI- et d’autres cette galerie pourrait porter le titre suivant « LA VILLE DE SIBELABBES POUR SES ENFANTS DISPARUS »
Ainsi nous faisons appel à tous ceux qui veulent nous rejoindre pour entreprendre aupres des autorites APC APW WILAYA DIRECTION CULTURE les demarches necessaires.A MEDITER merci
Adieu l’ami !
que le ptit prince que tu a laissé derrière toi te ressemble .
J’ai toujours « notre » carte de visite des années 80 ou nos noms furent scellés à jamais .
Et aussi notre combat contre les charlatans des années 90.
ET SURTOUT ta vérité pure et sincère quand tu disais :
« il n’y a que les esprits nobles qui sont libres et rebelles »
et « que bien né ne ment jamais »
tu n’as jamais été un « trari bouna3ala » mais un pur berbère de ces monts de la liberté et de l’honneur .
Repose en paix mon ami , tu a de la chance de nous devancer pour l’au-delà en nous laissons dans ce monde éphémère et hypocrite .
Car ce sont les hypocrites qui sont les vrais ennemis de dieu !