Chaque matin, devient pour moi, le plus dur des calvaires, je me réveille de bonne heure, la peur au ventre, une peur de sombrer dans le néant, sombrer tout court dans la crainte du recalage aux concours ou entretien d’accès à un emploi dont j’ai une réponse négative par avance. J’ai peur du mensonge et du discours qui ne me mènent jamais loin de ces DRH et alors, mon droit au travail se métamorphose en fumée et s’envole. Il se trouve étranglé entre le goulot de leurs études anesthésiantes, créées dans les société privées multinationales qui n’arriveront qu’au compte-goutte sinon jamais, après leur avoir fait apparaitre que le terrorisme les engloutirait et ce pour que la poignée nationale, qui « mène tout » s’enrichisse d’avantage. Et puis celles qui restent, embaucheront ce qu’elles veulent, à leur guise, pour réduire leur «charges » grâce à la bénédiction de ces structures d’état, qui n’existent que de nom, pour ne jamais s’occuper de cet important volet de recrutement ou l’on ne paie pas de cotisation. Et encore cette « poudre aux yeux » d’allocation, ou « rémunération ferme ta gueule »,de l’ ANEMet de l’ANSEJ, que l’on distribue à tord et à travers, pour créer des « sourd-muet », « des borgnes aux pays des aveugles », et « des éternels indifférents, et ignorants de l’indispensable expérience » (et vous aurez tout compris.,etc..etc et puis etc…etc
Et puis, n’ayant pas ou me cacher la tête, j’ai vraiment peur de la peur, peur du vent, de la neige et de la pluie qui causent des dégâts. J’ai peur du piston et des préférences, j’ai peur des listes qui se font et se refont sans aucune peur qu’ils font mal, j’ai peur de ces commissions qui siègent pour me donner ce droit au logement, qui au lieu d’être un rêve devient un cauchemar, en ces périodes ou l’inflation du bâti, et du non-bâti, coupent le souffle et remettent en cause à chaque fois, les couts de revient que l’on évalue et l’on réévalue, pour être au diapason avec ceux qui mènent la barque et qui s’offrent comme guide de ces opérations, un chirurgien à la place d’un capitaine de bateau.
J’ai vraiment peur de la peur, peur de l’enveloppe nocturne et des recoins sombres qu’elle étale, pour nous engloutir, j’ai peur de la lumière éclatante des bougies, elle aveuglent et c’est pourquoi mon droit à l’électricité m’échappe, parce que l’entreprise qui la gère, semble malade et dans l’impossibilité de se relever sur ses deux pieds, elle préfère, une béquille en soutien afin de nous assommer à coup de factures salées et poivrées, avec des pannes à répétition qui grillent nos lampes et nos appareils électroménager, comme si, elle avait décidé, de nous sombrer au moyens âge, démunis des moyens de confort et de modernité. Quand à ceux auxquels, elle ne parvient pas, « tant pis pour eux, qu’ils attendent, dans notre pays l’on a que faire des impatients »
J’ai peur de l’eau trouble, j’ai peur de sentir mauvais, lorsque vous me feriez face avec votre bain d’eau de Cologne. ’ai peur de ne pouvoir m’abreuver quand j’aurais soif, de ne pouvoir faire mes ablutions, ou la toilette mortuaire qui s’annoncerait. C’est pourquoi, je réclame, que ceux qui se permettent de grande piscine rempli d’eau, pour le simple décor, soient visités, pour que mon droit à l’eau, quand celle qui parvient aux robinets ne soit plus douteuse et impropre à la consommation et de la sorte contraindre le citoyen à s’approvisionner en bouteilles d’eau minérale, qui font l’affaire des favorisés dans la nouvelle profession de « vendeur d’eau » qui ayant grimpé d’échelons de la Jerrican, ils accédèrent au conditionnement. Ceux là même qui se sont accaparé de toutes les sources naturelles qui faisaient le bonheur désaltérant de nos randonnées, celle des habitants ruraux dont des cultivateurs qui se plaignent de son manque.
J’ai peur d’avoir faim, et peur de celle des envies qui peuvent me prendre et qui lorsqu’elles ont envie de moi, s’invitent sans aucune permission et m’embarrasse de ne pouvoir les satisfaire. J’ai peur de le perdre ce droit à l’alimentation, quand l’on ne pourra se permettre de s’offrir le nombre suffisant de calorie pour être en forme et rentable. Et cette complainte du retraité d’aujourd’hui, qui n’arrive plus à remplir son couffin des produits les moins cher que sont les légumes, il rougit devant la « tomate rouge et ferme », il devient jaune devant « la pomme de terre », il pleure devant « l’oignon » et devient vert devant l’inabordable céleri. Alors, cet algérien se voit péter les plombs, comme si l’on avait décidé de la sorte pour lui enlever son droit de vivre« Tout le monde vie »,nous dira-t-on, « tout le monde vie « (Voyez le poids de la baguette qu’on nous vend, et le prix du petit lait, seul repas du plus démuni)
J’ai peur de ne jamais voir cette politique de la santé à 2 vitesses, ou le pauvre est privé du droit de rêver à la vie, j’ai peur que le droit à la santé, dont sont privés, grand nombre de personne, qui rejoignent les terres éternelles avant que n’arrive, l’heure du rendez-vous, auprès de la spécialité pathologique qui les fait souffrir. Grand nombre qui aurait vu une molécule leur sauver la vie, s’en voit privé, en raison de l’inexistence d’une bonne répartition d’approvisionnement et celle qui existe, se trouve invisible entre deux tiroirs dans le service, elle est réservée à je ne sais quel « cheval favoris ». Ces autres citoyens qui même détenant une carte chiffa et que leur prescription médicale invite à un traitement existant dans nos pharmacie, mais d’un prix élevé, cette carte chiffa en leur possession devient un « chiffon » qui redevient « giffa » (comme la surnomme les gens) parce que ne servant à rien, le médicament pourtant remboursable, sera rejeté par le médecin contrôle, incitant de la sorte le malade retraité à acheter ce médicament au prix de 4500DA(1/4 de pension de retraite), afin que la CNASAT ne fasse pas de perte sur le dos des malades-Alors voyez combien que la vie ,n’a pas de valeur pour ces médecins généraliste qui contrôlent des spécialistes-Voyez ces pénuries de produit nécessaire en milieux hospitalier qui manquent- Voyez combien que ce personnel médical et paramédical qui jurait de changer de comportement, une fois leur situation salariale régularisé, continuent à magouiller à leur manière-Voyez comment l’on s’y prend en cas d’hospitalisation (l’hôpital est devenu la propriété des riches):Le riche , aura sa chambre individuelle, jamais dans la salle avec les gueux que sont les pauvres citoyens-Voyez, comment l’on reçoit, l’on éjecte, l’on s’en fout, l’on vous fait crever, l’on qui est long, comme une corde de violon, qui vous étrangle.
J’ai peur de la peur qui fait peur à outrance, j’ai peur du voisin, du piéton, du policier, du gendarme, du juge, du commerçant, j’ai peur de vos peur d’avoir peur de perdre le droit, à la sécurité, qui fait rêver ceux qui ne sortent plus de chez eux, parce que pour eux et ils en sont convaincu, grâce aux médias qui le disent, très souvent « les faux barrages » existent encore, que les pickpockets font fureur dans les marchés, les arrêts de bus, sans craindre l’agent de police, qui regarde ailleurs, ne se souciant nullement, de se qui se passe à coté et lorsqu’il entendra, l’appel au secours, il n’aura rien entendu, il s’engouffrera dans le magasin d’à coté, , ou lorsque la chaine se déchainera à la poste, il la regardera passivement avec mépris et esprits de vengeance, comme pour vouloir dire « allez déchaine toi encore, la chaine ! »
Et enfin, cette peur qui m’enfonce dans les tourbillons du triangle de l’enseignement supérieur, cette peur qui me plonge dans le flou, qui m’égare, me prive de parole, cette peur qui semble faire des cornes sans valeurs, qui défonce mon silence, cette peur qui continue à m’embrouiller, cette peur qui m’incite à réclamer de l’aide, une aide que personne ne veut entendre pour m’octroyer le droit à l’égalité des chances et au savoir que messieurs, les Barons-recteurs d’universités, les Comtes-doyens des facultés, et leurs Cerfs-administrateur, semblent, tenir tète pour « quelques poignées de dinars » Ils comptent, s’opposer pour que la médiocrité, prenne le devant de la scène et que l’équité revendiquée n’ait pas lieu dans le vocabulaire qui se construit avec la démocratie que l’on recherche et la science des autres.
Je pense que certainement, tous se que j’ai invoqué, doit être plus important et prioritaire, que la liberté d’expression ou le droit à la vie privée, ce dernier assumant par contre une signification croissante dans une société technologiquement plus envahissante dans son vacillement Vous jeunesse ! qui bougez de temps à autre, vous devriez, vous indigner, et représenter de la sorte, par votre engagement et votre sacrifice, la mauvaise conscience de la masse indifférente, jugées coupables pour s’être engagées en faveur de candidats à des élections qui n’ont donné comme résultat concret. Vous jeunesse ! Qui aviez donné mainte fois l’exemple, devriez ne pas vous suffire du peux mais de vous calquer sur l’indignation que vos collègues, des autres rives expriment admirablement avec la maxime d’André Malraux : « la politique n’est pas ce qu’on désire, c’est ce qu’on en fait !».
Je m’adresse également à ces comédiens et ses conteurs qui ont vidés les scènes par leurs absences, qu’il ont leurs part de responsabilité en créant des mythes, en racontant et en évoquant d’extraordinaires histoires, pour faire rêver ceux qui ne sommeillent plus, mais, surtout, pour faire ouvrir les yeux. Vous contribuerez de cette façon à rendre la dignité à une population, peut-être silencieuse, mais trop longtemps humiliée !.
Et puis nous sommes exaspérés ! La politique et les politiciens, comme nous la et les voyons faire, n’ont pas le droit de s’approprier du thème des droits de l’homme à des fins de propagande ou pour fleurir leurs beaux discours. Permettez-moi alors, de dédier mes chaleureuses pensées à ces personnes âgées, à ces jeunes femmes et ces jeunes hommes que j’ai rencontrés sur le terrain, dans les régions qui ont beaucoup souffert des mensonges et des tromperies. Des personnes honnêtes, et pauvres, qui, au lieu d’une existence confortable, ont choisi de se battre, contre la nature pour leurs droits de survivre et celui de nous assurer à leur manière nos besoins de survis. Ils peinent dans leurs jardins, leurs champs, leurs troupeaux, démunis. des droits que nous avons cités,.
D’autres encore, estiment que ces valeurs ont un caractère absolu et relèvent du droit naturel, sans oublier ceux qui y voient l’expression de la volonté divine. « On lit, que les hommes ont été créés égaux, et que le Créateur les a investis de certains droits inaliénables, comme la vie, la liberté et la recherche du bonheur ». Un grand philosophe considérait qu’un seul droit était vraiment inné et inaliénable, « la liberté ». Encore faudrait-il savoir quelle « liberté ».
Merci !